san andreas

Publié le 27 Mai 2015

Bonjour à tous

Magnitude : 9.6.

Localisation : Californie.

Dégâts : San Francisco et Los Angeles rayées de la carte.

Nombre de victimes : plusieurs millions.

Conséquences économiques et géo-politiques : incalculables...

Rassurez-vous, un mois après les séismes réels ayant ravagé la vallée de Katmandou au Népal, le tremblement de terre qui a ravagé la côte ouest des Etats-Unis aujourd'hui a entièrement été inspiré à quelques scénaristes américains par la menaçante mais très réelle faille de San Andreas et sert d'argument au spectaculaire "San Andreas", le dernier film-catastrophe réalisé par Brad Peyton !

Malgré un scénario cousu de fil blanc et des personnages frisant la caricature, malgré tous les codes hollywoodiens, la famille unie, l'entraide sociale, les messages didactiques, les scientifiques désemparés, le lâche de service (Vilain Daniel !), le sauveteur aux gros biscotos, le héros dissimulant quelques "failles" (Ah, Ah !), de vrais moments d'émotion et l'incontournable drapeau de l'Oncle Sam, le film est d'abord et avant tout un concentré d'effets spéciaux numériques aussi extraordinaires qu'époustouflants et justifiant à eux seuls le déplacement !

En tête d'affiche, Dwayne Johnson, 1.93 m et 120 kg de muscles, ex-catcheur surnommé "The Rock" et multiple champion du monde poids lourds, a rejoint depuis longtemps la longue liste des sportifs reconvertis dans le cinéma, laissant sur la pellicule comme sur l'affiche peu de place aux seconds rôles comme Carla Gugino, Kylie Minogue ou Ioan Gruffudd.

Sorti aujourd'hui sur les écrans français, "San Andreas", ne serait a priori pas encore sorti dans les salles aux Etats-Unis mais tous les critiques lui prédisent déjà un avenir radieux au box-office, ici comme outre-Atlantique et partout dans le monde. Scénario oblige, difficile de prévoir un second opus après la destruction imaginaire de San Francisco et de Los Angeles. La suite sera hélas beaucoup moins jouissive qu'un banal film-catastrophe et beaucoup plus dramatique lors du véritable et cataclysmique "Big One" attendu dans la région depuis 1906. Comme dit le sismologue du film, "It's a matter of when !" : la question n'est pas de savoir s'il se produira ni quelle magnitude il atteindra mais quand il aura lieu. Et cette fois-là, aucun héros hollywoodien ne pourra rien faire !

Tonton Daniel

san andreas

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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