Publié le 30 Juillet 2007


Bonjour à tous

Michel Serrault est mort hier.

http://www.youtube.com/watch?v=TN8Mp3FXiUg

http://www.youtube.com/watch?v=Nf1tHs4c-rk

Salut l'artiste !

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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Publié le 29 Juillet 2007


Bonjour à tous

"ÉTATS-UNIS :  Le premier marchand de canons de la planète.

Personne ne semble y prêter trop d'attention, mais la principale exportation des Etats-Unis est également la plus meurtrière.

On ne nous a pas surnommés "la seule superpuissance" pour rien. Peut-être Paul Wolfowitz est-il aujourd'hui à la recherche d'un nouveau boulot, mais le terme qu'il utilisait pour décrire l'omniprésence de la puissance américaine du tant où il n'était que secrétaire adjoint à la Défense, "hyperpuissance", reste tout à fait approprié. Prenons l'exemple de quelques secteurs où Washington occupe toujours le premier rang.

Ventes d'armes : depuis 2001, le total des ventes d'équipements militaires américains atteint chaque année de 10 à 13 milliards de dollars. Ce qui fait beaucoup d'armes. Mais durant l'exercice 2006, le Pentagone a battu son propre record, pourtant récent, et signé des contrats de ventes d'un montant de 21 milliards de dollars.

Ventes de missiles surface-air : de 2001 à 2005, les Etats-Unis ont livré 2 099 systèmes d'armes surface-air comme le Sparrow et l'AMRAAM à des pays du monde en développement, soit 20 % de plus que la Russie, le deuxième plus grand fournisseur.

Ventes de bâtiments de combat : pendant la même période, Washington a envoyé dix "grands bâtiments de combat", tels que porte-avions et destroyers, à des pays en développement. Collectivement, les quatre principaux producteurs européens en ont livré treize.

Formation militaire : un empire prudent sait qu'il ne suffit pas de distribuer des armes. Il faut également apprendre aux gens à s'en servir. En 2008, le Pentagone prévoit de former les armées de 138 pays, à un coût de près de 90 millions de dollars. Aucun concurrent n'affiche un tel résultat.

Soyez en sûrs, à travers le monde, les gouvernements, bien souvent occupés à s'entre-déchirer, continueront de vouloir des armes américaines longtemps après que leurs populations se seront dégoûtées d'une gamme de produits de consommation américains autrefois dominants. Defense News, une publication spécialisée, signale ainsi que la Turquie et les Etats-Unis ont signé un accord d'une valeur de 1,78 milliard de dollars sur la fourniture d'avions de combat Lockheed Martin F-16. Or ces avions sont déjà partout. Israël en déploie, tout comme les Emirats arabes unis, la Pologne, la Corée du Sud, le Venezuela, Oman et le Portugal, entre autres. Le fait d'acheter nos armes est l'un des rares moyens de participer effectivement au projet impérial américain !

L'aviation turque aligne déjà 215 chasseurs F-16 et compte acheter 100 nouveaux F-35 JSF (Joint Strike Fighter, chasseur polyvalent avancé) de Lockheed Martin, dans le cadre d'un contrat d'un montant estimé à 10,7 milliards au cours des quinze prochaines années. 10,7 milliards de dollars pour des avions, et, pour un pays situé à la 94e place de l'indice de développement humain des Nations unies, derrière le Liban, la Colombie et la Grenade, et très loin derrière toutes les nations européennes qu'Ankara courtise dans l'espoir de rejoindre l'Union européenne. Une sacrée belle vente à l'Américaine !

Reste que ce secteur est ignoré dans les analystes. Pour sortir de cette paralysie, peut-être faudrait-il cesser de parler des ventes d'armes comme d'un commerce banal et de l'exportation de missiles guidés comme d'autant de gadgets inoffensifs. Peut-être devrions-nous commencer à les aborder dans un langage totalement différent, le langage des stupéfiants.

Après tout, que fait un trafiquant de drogues ? Il crée un besoin, puis le satisfait. Il encourage un appétit ou (ce qui est encore plus lucratif) une dépendance, puis l'alimente. Les marchands de canons font de même. Pourquoi les autorités turques, qui comptent déjà 215 chasseurs, ont-elles besoin d'une centaine d'appareils de plus, encore plus sophistiqués ? Elles n'en ont pas besoin, mais Lockheed Martin, travaillant avec le Pentagone, les a persuadées du contraire.

Ce ne sont pas de nouvelles lois sur le contrôle de l'armement qu'il nous faut, mais un programme de désintoxication pour une nation qui fournit la came."

Frida Berrigan
Los Angeles Times
(source : Courrier International n°865 du 31 mai 2007)

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #USA

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Publié le 28 Juillet 2007

Bonjour à tous

Le chiffre du jour : selon la commission chinoise chargée de la planification des naissances (CNPPF), sans le contrôle des naissances mis en place en 1971 et la politique de l'enfant unique, la Chine compterait aujourd'hui 400 millions d'habitants supplémentaires. Soit 1,7 milliard au lieu de 1,3 milliard environ...
(source : Courrier International n°865 du 31 mai 2007)

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #démographie

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Publié le 13 Juillet 2007


Bonjour à tous

Une bougie ! Ce blog a tout juste un an !
240 articles, 11000 pages vues, 4500 "visiteurs uniques", des heures de recherche, des coups de gueule, des images, des souvenirs de voyage et une campagne électorale présidentielle qui a fait grincer quelques dents...

Aujourd'hui, points de suspension...
N'attendez pas de réponses à vos éventuels commentaires dans les jours prochains : je pars virtuellement et physiquement en VACANCES !!!

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le temps qui passe

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Publié le 8 Juillet 2007


Bonjour à tous

2e partie de l'article consacré à Jean Zay par Wikipédia : son oeuvre, ses idées, ses convictions et réalisations.
Jean Zay au Panthéon ?

" Le sens des réformes de Jean Zay

« Pour Jean Zay, la République repose avant tout sur le civisme et
l'intelligence des citoyens, c'est-à-dire sur leur éducation intellectuelle et
morale. […] Contre la conservation sociale mais aussi contre les utopies
révolutionnaires, la politique est ce mouvement par lequel l'humanité
s'approfondit et devient en quelque sorte plus digne d'elle-même. » (Antoine
Prost).
Il ne serait pas pensable de tenter d’expliquer l’action de Jean Zay sans la
replacer dans le contexte de l’action politique. Dès sa majorité, en effet, il
estima que « l’intellectuel ne peut pas ne pas prendre parti dans la controverse
qui chaque jour sur le forum dresse les citoyens les uns contre les autres. ».
C’est bien là, semble-t-il, le point de départ de son engagement politique.

Jean Zay était arrivé à la tête de l’Éducation Nationale sans préavis, et ce
n’était donc pas sur la base d’une réputation pédagogique, mais bien plutôt sur
celle de ses capacités d’analyse et de pondération, et de son courage vertueux,
qu’il fut placé dans cette éminente position.
Car Jean Zay était avant tout un homme politique, plutôt qu’un politicien, c’est
à dire qu’il était de cette espèce rare d’homme à qui l’action importait
beaucoup plus que le jeu des pouvoirs. Et cette action, en cette époque de
toutes les dictatures (Allemagne, Italie, Espagne, et même partis
antirépublicains français), était vitale aux yeux d’un homme de convictions.
Arrivé au poste de ministre de l’Éducation Nationale, Il avait compris que la
République ne pouvait être défendue, servie, construite, que par un peuple
instruit et éduqué dans ses valeurs démocratiques. Car la démocratie et la
République semblait à une partie de la population une option que l’on pourrait
abroger : en 1934, Le Petit Journal organisa un sondage : « si la France avait
besoin d’un dictateur, lequel choisiriez-vous ?» Pétain arriva en tête.
Bien conscient de l’importance cruciale de ces chantiers après les événements de
février 1934, visionnaire, incisif, mais sans illusion, il allait employer toute
son ardeur à servir cette cause.
Une des caractéristiques du système éducatif que Jean Zay déplorait le plus
était celle qui occasionnait la perte, pour la République, de sujets précieux,
travailleurs et doués, qui, faute d’argent, ne pouvaient accéder à des postes où
ils auraient pu donner le meilleur d’eux-même. À l’inverse, des esprits
médiocres et nonchalants, grâce à leur fortune, pouvaient sans difficulté
accéder à la haute fonction publique, sans même disposer d’une formation
adéquate. Ce fut alors l’idée de l’ENA, qui ne vit le jour qu’après la guerre.
L’actualité récente nous montre que le but de Jean Zay, à notre époque, a été
obtenu médiocrement, car ses élèves restent en grande partie issus du milieu des
notables, perpétuant une République de notables. Toutefois, l’unification de
leur formation constitue un progrès indéniable. Ainsi, un journaliste anglais
écrivait tout récemment : «… Ils ont aussi une administration hautement
qualifiée, adaptée aux défis des Temps modernes, un sens de l’Histoire et de la
nation ».
Son grand projet de réforme du système éducatif (déposé en 1937, mais jamais
voté du fait de la guerre), un des plus élaborés jamais conçu, partait de la
même conviction que la vertu, les capacités intellectuelles, et, pour employer
une expression désuète, le cœur, n’étaient pas l’apanage des classes aisées, et
que la société avait tout à gagner d’accorder le maximum de chance à tous, ainsi
qu’à former au mieux le plus grand nombre. Il faut aussi replacer son action,
d’un point de vue plus temporel, dans l’action du gouvernement de Front
populaire, qui avait pour optique d’étendre jusqu’aux classes laborieuses une
vie de bien meilleure qualité, ce qui pour Jean Zay passait par la culture et
l’instruction, tout autant que par les loisirs, ces fameux “congés payés”, que
l’on retient davantage aujourd’hui comme emblématiques de cette période.

 Les réformes effectives

Comme ministre, Jean Zay est à l'origine de la multiplication des bourses aux
élèves de primaire, de la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans (passage de 13
ans à 14 ans), des vacances ramenées au 14 au lieu du 31 juillet, de la lutte
contre le surmenage scolaire, de la limitation des classes à 35 élèves (au lieu
de 60 ou plus), des activités dirigées, des classes d'orientation, de
l'introduction de l'éducation sportive obligatoire, de la création du Comité
supérieur des Œuvres en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire (ancêtre
des CROUS qui ne verront le jour qu'après guerre)... Il crée de nombreuses
classes, des cantines et des colonies de vacances. Jean Zay est encore à
l'origine de l'ENA, du festival de Cannes, du CNRS et il encourage les
bibliobus.

Jean Zay écrit pendant sa captivité : "Souvenirs et solitude" qui est publié la
première fois en 1945 ainsi que "Chroniques du Grenier", Ed. L'Ecarlate."

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #portraits

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