Publié le 18 Août 2009


Bonjour à tous


Connaissez-vous la dernière trouvaille du ministère des Finances pour renflouer la trésorerie de l'Etat ?
Depuis quelques semaines, et uniquement en France, sont mises en vente dans certains bureaux de Poste (ou proposées comme monnaie par les guichetiers) de superbes et brillantes pièces de 5, 10 et 25 euros destinées officiellement à remplacer les billets en circulation ! Beaucoup moins cher à fabriquer et à produire que leur valeur faciale, elles sont encore peu connues du grand public et recherchées par les collectionneurs. Pour faire connaitre ces pièces et inciter indirectement Mme Michu à les garder, les thésauriser ou les offrir à ses petits-enfants, une hypocrite campagne de publicité a été orchestrée simultanément sur plusieurs chaines télévisées.
Calcul rapide : quelques millions de pièces de 25 euros, même frais de fabrication déduits (3 ou 4 € par pièce), cela pourrait rapporter une fortune à la Monnaie de Paris qui les émet !
Encore plus fort : des pièces de 250 et 500 € en or et en argent seront bientôt proposées au public !
Officiellement, la Monnaie de Paris est indépendante du ministère de l'économie depuis la loi de finances de 2007 mais reste un établissement public à caractère industriel et commercial contrôlé par l'Etat !
Quelle habileté ! J'appelle cela un attrape-nigauds ou un impôt volontaire et déguisé !


Tonton Daniel


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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #économie

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Publié le 16 Août 2009


Bonjour à tous


Avant le départ pour le Pays Basque, une rapide dédicace pour ma collègue Laure avec les paroles de cette superbe complainte chantée par Edith Piaf et Juliette Gréco :


Je hais les dimanches (Paroles : Charles Aznavour, musique : Florence Véran)


"Tous les jours de la semaine
Sont vides et sonnent le creux
Bien pire que la semaine
Y a le dimanche prétentieux
Qui veut  paraître rose 
Et jouer les généreux
Le dimanche qui s'impose
Comme un jour bienheureux


Je hais les dimanches !
Je hais les dimanches !


Dans la rue y a la foule
Des milliers de passants
Cette foule qui coule
D'un air indifférent
Cette foule qui marche
Comme à un enterrement
L'enterrement d'un dimanche
Qui est mort depuis longtemps.


Je hais les dimanches !
Je hais les dimanches !


Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi
C'est peut-être pour ça que je suis de parti-pris
Chéri, si simplement tu étais près de moi
Je serais prête à aimer tout ce que je n'aime pas.


Les dimanches de printemps
Tout flanqués de soleil
Qui effacent en brillant
Les soucis de la veille
Dimanche plein de ciel bleu
Et de rires d'enfants
De promenades d'amoureux
Aux timides serments


Et de fleurs aux branches...
Et de fleurs aux branches...


Et parmi la cohue
Des gens, qui, sans se presser,
Vont à travers les rues
Nous irions nous glisser
Tous deux, main dans la main
Sans chercher à savoir
Ce qu'il y aura demain
N'ayant pour tout espoir


Que d'autres dimanches...
Que d'autres dimanches...


Et tous les honnêtes gens
Que l'on dit bien-pensants
Et ceux qui ne le sont pas
Mais qui veulent qu'on le croie
Ceux qui vont à l'église
Parce que c'est la coutume
Qui changent de chemise
Et mettent un beau costume
Ceux qui dorment vingt heures
Car rien ne les en empêche
Ceux qui se lèvent de bonne heure
Pour aller à la pêche
Ceux pour qui c'est le jour
D'aller au cimetière
Et ceux qui font l'amour
Parce qu'ils n'ont rien à faire
Envieraient notre bonheur
Tout comme j'envie le leur
D'avoir des dimanches
De croire aux dimanches
D'aimer les dimanches
Quand je HAIS les dimanches !"


http://www.youtube.com/watch?v=74eQqUhHMJc


Tonton Daniel


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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paroles et musique

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Publié le 15 Août 2009


Bonjour à tous


Saviez-vous que l'hôtel Ritz, palace parisien appartenant au milliardaire égyptien Mohamed Al Fayed, est parfumé depuis 1980 avec des kilos d'ambre et de résine d'encens importés directement des souks du Caire et déversés chaque semaine dans ses conduits d'aération ? Le Ritz, c'est aussi 250 bouquets quotidiens, 200 000 roses et 100 000 orchidées chaque année...


Le palace de la place Vendôme a depuis fait école et chacun de ses homologues possède aujourd'hui une signature olfactive qui lui est propre, comme un logo parfumé et inoubliable.
Ainsi, au Park Hyatt Vendôme voisin du Ritz, "la fragrance de l’hôtel [est] un patchouli poudré mêlé à la senteur de cuir de Russie et à l’effluve d’oranges de Floride". A La Réserve de Genève, on se remémore "l’odeur qui émane des valises posées dans les salons avec des effluves de bois précieux, de tabac et d’épices"... Au Costes K, toujours à Paris, dominent les muscs blancs, les feuilles d’eucalyptus et le gingembre... Quant au Bristol, rue du Faubourg Saint Honoré, à deux pas de l'Elysée, "notes vertes et touches boisées et fumées de bois de gaïac et de bouleau" évoquent la fraîcheur de ses jardins et l’élégance de ses boiseries...


http://www.ritzparis.com/home_ritz/home.asp?show_all=1


http://www.ritzparis.com/detail.asp


Tonton Daniel

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le parfum

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Publié le 14 Août 2009


Bonjour à tous


Avec Sissi, Angélique et autres sucreries, j'ai longtemps cru que la Cour des rois, et surtout celle de Versailles, n'était que luxe, beauté, plaisir, calme et volupté, enchantement et raffinement...
La réalité historique ? La luxure et non le luxe, la volupté... celle des prostituées, le plaisir... celui du roi, et le raffinement... celui des ébats sexuels dans les fourrés du parc...


Jardinier en chef du domaine de Versailles depuis 30 ans, Alain Baraton sait tout de la petite Histoire, celle des alcôves, des parties carrées et des enfants illégitimes. Loin des portraits officiels, son livre "L'amour à Versailles" est édifiant et fait tomber bien des idées reçues sur la France des lumières !


Première étape vers la Bretagne et vers l'enfer, le site de Versailles est choisi comme garçonnière par Louis XIII pour le calme et la solitude propices à des aventures amoureuses. Assurément bissexuel, il rejoindra Louise de la Fayette ou le marquis de Cinq-Mars dans des bosquets conçus dès l'origine pour s'isoler de la foule...


Plus loin, on apprend comment Louis XIV a été déniaisé par la baronne de Beauvais, borgne, vérolée, vicieuse et surnommée Cateau la borgnesse, avant d'épouser pour raison d'état la jeune et vilaine Marie-Thérèse d'Espagne.
On croise successivement Philippe, frère du roi, et son amant le chevalier de Lorraine, Louise de la Vallière, maigre, boiteuse et les dents cariées, puis Mme de Montespan, qui aura "sur le tard, des allures de cétacé"... C'est aussi la duchesse de Chartres et la princesse de Conti se traitant publiquement de "sac à vin" et de "sac de guenilles"... Louis XIV vieillissant a les dents cariées, une loupe sur la tête, de l'embonpoint et, comme son grand-père Henri IV, une haleine pestilentielle !


Le libertin Louis XV, lui, est tout simplement un obsédé sexuel, cruel et vicieux, à la limite de la pédophilie quand il recrute pour son bordel personnel, le Parc aux Cerfs, des jeunes filles de douze ans sous prétexte de vouloir éviter la vérole. Paranoïaque et hypocondriaque, il utilisera tous les recoins du château pour la gaudriole et pour manger des fraises sur les seins de ses maitresses... A cette époque, prostitution organisée ou pas, les mères viennent "offrir" leurs filles au monarque, "les bosquets sentent le foutre" et la nymphomane duchesse de Retz s'exhibe nue dans le parc pour se faire prendre par qui le souhaite... "Que la fête commence !"


Et voici la marquise de Pompadour, "éduquée" par sa mère à toutes les techniques érotiques et sexuelles, "testée" comme toutes les autres par Lebel, premier valet de chambre du roi, surnommée "la macreuse" et donnant publiquement du "ma salope" à ses amies avant de se voir offrir ce qui deviendra plus tard le palais de l'Elysée...


L'impudique comtesse du Barry se promène elle aussi nue dans Trianon, jure comme un charretier et interpelle son royal et vieil amant dans la Galerie des Glaces : "Hé, la France !"


Avec Marie-Antoinette, nous rencontrons une femme petite, le cou gras, la poitine plate, mariée à un Louis XVI ennuyeux, pansu, "qui tient plus du crapaud que du prince" et qui finira par honorer sa femme sur les conseils de son beau-frère l'empereur Joseph II qui lui fait découvrir la position de la levrette !


A Versailles, "des femmes qui se sont données au roi dans un bosquet, il y en a autant que des mauvaises herbes au printemps"..., le bois devient "un claque à ciel ouvert (...) il y a quasiment autant de filles que d'arbres"...


Alain Baraton n'oublie pas le peuple qui a faim et nous fait surtout comprendre tout au long de son ouvrage pourquoi les parisiens grondent devant tant d'horreurs... Informée par pamphlets et quatrains satiriques (car tout se sait), la France file tout droit vers la Révolution...
Alain Baraton conclut avec les naturistes, exhibitionnistes et autres couples illégitimes contemporains qui ont presque déserté le parc depuis la tempête de 1999 mais qui n'attendent qu'une occasion pour revenir soupirer dans les bosquets...


Les anecdotes coquines fourmillent sur les moeurs de la Cour et sur ce qui se cache derrière l'apparence des lambris dorés : maquillage, hygiène, vêtements, éventails, mouches, codes des accessoires, langage des fruits et des fleurs, mais aussi les repas, les jeux, la musique, la danse, les godemichés, les dentelles...
"L'amour à Versailles" aurait fini il y a peu dans l'Enfer des bibliothèques et son auteur embastillé aux côtés du marquis de Sade car les portraits au vitriol peints et décrits par Alain Baraton sont dignes de la méchanceté perfide d'un courtisan du Grand Siècle. Le style est clair, fluide, drôle et léger comme une caresse de la Pompadour ! Le langage est fleuri, la fellation devient une "mise en bouche", le cunnilingus un "effeuillage de rose", le gland un "gros bigarreau rouge"...
Un vrai délice !


Tonton Daniel


 



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Rédigé par tonton daniel

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Publié le 13 Août 2009


Bonjour à tous


Croix gammées, portrait de Barack Obama transformé en Hitler, menaces de mort, lettres anonymes à caractère raciste, parlementaires insultés, réunions houleuses alimentées en sous-main par les lobbies de la santé, haine déclarée publiquement sur les radios et sur internet...
Comment ne pas s'étonner (quand on est français) des réactions démesurées de quelques citoyens américains opposés à la réforme du système de santé proposé par l'administration Obama ?


Entre individualisme et collectivité, loi du plus fort et dévotion religieuse, l'Amérique a toujours été une terre de contrastes et ses habitants des schizophrènes en puissance ! Depuis la "conquête de l'ouest", outre la violence, c'est la loi du plus fort qui a toujours régi à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières le mode de vie des américains : massacres d'indiens, esclavage, utilisation de la bombe atomique, ségrégation raciale, port d'armes, impérialisme, libéralisme économique débridé... Malheur aux faibles, aux isolés et aux vaincus ! Mort aux chômeurs, aux obèses et aux invalides !


Ce que propose Barack Obama ? "Un texte visant à donner une alternative publique à l'assurance-maladie privée, jugée pourtant trop coûteuse et inadéquate par plus de la moitié de la population. Chaque jour, rappelle Obama, 14 000 Américains perdent leur assurance. Ils sont aujourd'hui plus de 47 millions sans aucune couverture santé. L'objectif, insiste le Président, est d'améliorer la qualité des soins des citoyens déjà couverts et d'offrir une assurance à ceux qui n'en ont pas".


Mais quand on est blanc, riche et en bonne santé, qu'on a un emploi et donc une couverture sociale grâce à son employeur, on devient adepte du "chacun pour soi" et on refuse naturellement le principe de l'assurance maladie publique. Et tant pis si profiter égoïstement de ses richesses est incompatible avec les valeurs humaines de partage, d'aide et de fraternité que prônent pourtant les évangélistes à longueur de journée outre-Atlantique ! Quelle tartufferie !


Le maire de New-York, Michael Bloomberg, lui, n'a pas attendu. Sa solution ? Exporter ses pauvres à l'étranger ! Le vrai visage de l'Amérique !
http://www.liberation.fr/societe/0101584908-le-maire-de-new-york-exporte-la-pauvrete


Comme le disait Francis Blanche, aux Etats-Unis aujourd'hui, "Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade" !
Obama ou pas, le rêve américain a définitivement disparu !


http://www.20minutes.fr/article/341671/Monde-Assurance-maladie-les-esprits-s-echauffent-autour-du-plan-d-Obama.php


http://tontondaniel.over-blog.com/article-4292657.html


http://tontondaniel.over-blog.com/article-25495821.html


http://tontondaniel.over-blog.com/article-14020769.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Assurance_maladie


http://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_sociale_aux_%C3%89tats-Unis_d%27Am%C3%A9rique


Tonton Daniel


 



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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #USA

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