Publié le 21 Juillet 2012


Bonjour à tous

 

Définition : qui s'exprime sans déguiser sa pensée, qui est dit ou fait d'une manière franche.

 

Synonymes : franc, loyal, authentique, vrai, véritable.

 

Antonymes : faux, hypocrite, menteur.

 

Citations :

 

- "À mon âge, on est forcément sincère. Mentir est trop fatigant." (Camus, La Peste, 1947)

 

- "En vous suppliant de conserver le souvenir de ses sincères hommages." (Balzac, Correspondance, 1843)

 

Etymologie : du latin "sincerus" (pur, intact, non corrompu), lui-même contraction de "sin" (sans) et "cera" (cire).

 

En effet, le mot provient du travail des apiculteurs qui, dès l'antiquité, séparaient du miel les morceaux de cire arrachés aux rayons. Le "vrai miel" étant alors un miel "sin cera" (sans cire ) ! Par extension, le mot a qualifié tout matériau pur, puis tout homme honnête.

 

(source : L'ABCdaire du miel - Ed. Flammarion)

 

Tonton Daniel

 

rayons de miel

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #lexique

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Publié le 20 Juillet 2012


Bonjour à tous

 

"Peu connu, l'ordre des francs-jardiniers était aux arts topiaires (du latin topiarius, "jardinier") ce que la franc-maçonnerie est aux arts des bâtisseurs. Apparue en Ecosse au XVIIe siècle, cette variante de la maçonnerie classique a centré son symbolisme autour du règne végétal. Populaire au XVIIIe siècle, son objet était d'édicter des règles d'accord entre l'âme et la nature. Le projet utopique s'inscrivait parfaitement dans ce cadre. Malheureusement, après avoir connu son heure de gloire au XIXe siècle, le jardinage comme philosophie initiatique a périclité jusqu'à disparaitre presque totalement de nos jours."

 

(source : Une promenade magique dans Paris - Philippe Cavalier)

 

Et à propos de franc-maçonnerie, saviez-vous qu'une rumeur associe le tablier et les gants blancs de Mickey Mouse au fait que Walt Disney aurait été franc-maçon ? Le papa de la petite souris "aurait ganté Mickey de blanc en référence à la tenue des frères : celle-ci comprend un tablier et des gants blancs portés lors de toute réunion rituelle et signifiant la pureté de leurs intentions"...
La version officielle est beaucoup plus pragmatique : dans les premiers dessins animés en noir et blanc, les gants blancs auraient servi à distinguer les mains des personnages de leurs corps plus sombres !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_francs-jardiniers

 

http://www.ivoire-clair.fr/scienceshumaines/societes/lesfrancsjardiniers.php

 

Tonton Daniel

 

 

franc-jardinerie

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le saviez-vous, #secrets et mystères

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Publié le 18 Juillet 2012


Bonjour à tous

 

Dommage pour vous ! On ne peut pas encore transmettre de parfums sur le net... et il est interdit de publier la moindre petite photo prise à l'intérieur de la roseraie du Val de Marne... Je garderai donc en égoïste le souvenir de ma visite ensoleillée de la roseraie de L'Haÿ-les-Roses cet après-midi... Même si la floraison est aujourd'hui bien avancée, il reste encore des formes, des couleurs et des senteurs sans pareilles regroupées en 14 collections autour d'un petit bassin central et de deux pergolas paradisiaques ! Pour vous faire enrager, je précise en toute simplicité et en toute modestie que mes photos sont sublimes et que le jardin était quasiment désert...

 

"Au cœur de la ville, à l’abri d’un parc aux arbres centenaires, bouquet de parfums et explosion de couleurs, ce jardin extraordinaire invite à la découverte de plus de 16 000 rosiers qui illustrent 3 300 roses différentes. Créée il y a un siècle par Jules Gravereaux dans sa résidence d’été, la Roseraie du Val-de-Marne est le fruit de sa passion. Quand Jules Gravereaux demande en 1899 à Edouard André, paysagiste, de lui dessiner un jardin où le rosier constitue, à lui seul, la décoration végétale, il crée à L’Haÿ la première roseraie du monde.
Le jardin dessiné s’est imposé dès le départ comme un lieu d’accueil, de présentation, de conservation d’une collection végétale. Ce souci de sauvegarde d’un patrimoine vivant apparaît alors comme profondément novateur.
Ainsi, dès 1910, la Roseraie comprend toutes les formes connues du genre Rosa. Son propriétaire s’intéresse également, à cette époque, en liaison avec les botanistes et les rosiéristes, à l’obtention de variétés de rosiers riches en essences, en vue de l’extraction et de l’exploitation des parfums. Collection vivante, patrimoine végétal et culturel, ce lieu unique de notoriété internationale, allie l’esthétisme aux exigences scientifiques. La Roseraie et son parc sont aujourd’hui gérés par le Conseil général du Val-de-Marne."

 

(source : http://www.lhaylesroses.fr/article/articleview/1232/1/525/)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roseraie_du_Val-de-Marne

 

http://www.roseraieduvaldemarne.fr/roseraie_internet_2010/

 

"Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain. Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie."
(Pierre de Ronsard - Sonnets pour Hélène)

 

Tonton Daniel

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paris - ile de france

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Publié le 15 Juillet 2012


Bonjour à tous

 

Ouvert au public depuis 2008 sur le site des anciennes pompes funèbres municipales, le 104, situé dans le 19e arrondissement de Paris, se définit comme "espace de programmation et de création, d’expériences et d’innovations, perméable aux vibrations du monde contemporain, (...) ouvert aux foisonnantes pratiques artistiques et culturelles d’aujourd’hui, ainsi qu’aux expressions spontanées".
Présentée ainsi et malgré ses artistes résidents, la finalité du lieu parait plus intellectuelle qu'artistique ! A mille années-lumière de l'esprit bohême du Bateau-lavoir à Montmartre au 19e siècle, cet espace "relationnel" regroupant bouquiniste, restaurant, cafétéria, librairie et marché bio, fonctionnant grâce à des mécènes et des partenaires comme Darty, Orange, Air France, la RATP ou Télérama et nécessitant 12 millions d'euros pour son fonctionnement annuel, est devenu malgré lui la matérialisation de l'éternel débat entre pragmatisme et idéologie : la création artistique contemporaine peut-elle se passer de mécènes et d'acheteurs ?

 

L'exposition au 104 du célèbre lustre de Joana Vasconcelos "A Noiva" (La Fiancée) répond peut-être à ce paradoxe économico-culturel. Entièrement composé de tampons hygiéniques, ce lustre "XVIIIe siècle" a été jugé trop subversif et refusé dans l'exposition des oeuvres de l'artiste présentée en ce moment au château de Versailles. Il se murmurait le 26 juin dernier sur le plateau d'Elisabeth Quin dans son magazine "28 minutes" sur Arte ("Art contemporain et patrimoine : mariage d'intérêt ou artistique ?") que le lustre monumental n'était pas à Versailles pour des raisons techniques : trop lourd et trop encombrant, il aurait endommagé les plafonds du palais. Où est la vérité ? Problèmes matériels ? Souci esthétique ? Crainte de perdre une manne touristique indispensable comme le suggérait le critique Philippe Dagen le 21 juin dernier : "Joana Vasconcelos, une femme un peu trop libre pour la cour du Roi-Soleil" ?

 

Le Roi-Soleil peut-être, mais pas le Régent ni Louis XV qui auraient certainement adoré ce lustre coquin ! Autrefois, mécènes royaux et privés auraient sans doute cautionné, acheté, voire même commandé un tel objet mais, de nos jours, des intérêts financiers considérables obligent les artistes à quelques arrangements afin d'éviter toute schizophrènie. A priori, et malgré des dépenses de fonctionnement dignes d'un musée classique, pas encore de compromis artistique au 104 où l'on peut aussi admirer des jeunes danseurs à l'entrainement et visiter des expositions en accès libre. Mais pour combien de temps ?

 

Merci à Patrick et à Sylvie pour m'avoir fait découvrir ce lieu original.

 

http://www.104.fr/

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cent_Quatre_(%C3%A9tablissement_culturel)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-Lavoir

 

http://www.arte.tv/fr/Art-contemporain-et-patrimoine---mariage-d-interet-ou-artistique----28-minutes/6770274.html

 

Tonton Daniel

 

 

la fiancée joana vasconcelos

 

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paris - ile de france

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Publié le 14 Juillet 2012


Bonjour à tous

 

70 ans après la sortie de son "Dictateur" dénonçant Hitler et le nazisme et 50 ans après celle de son "Roi à New-York" dénonçant l'intolérance et le maccarthysme, Charles Chaplin aurait certainement adoré le ton décalé, loufoque et irrespectueux du dernier film de Larry Charles, "The dictator", sorti sur nos écrans le 20 juin dernier avec le controversé Sacha Baron Cohen dans le rôle-titre. Après Ali G, Borat et Bruno, ce quatrième personnage interprété par l'acteur britannique est tout aussi caricatural que les premiers : le dictateur d'une république africaine fictive et gorgée de pétrole, fils spirituel (au propre et au figuré) de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi, se rend à New-York pour s'expliquer devant les Nations Unies. Enlèvements, sosies, déguisements et rencontres improbables sont autant de prétextes pour un film à double lecture, à la fois très drôle et très corrosif.

 

Car Charles et Baron Cohen appuient et tapent là où çà fait mal ! Tout le monde en prend pour son grade, dictateurs politiques, spécialistes des médias, faiseurs de peur, écolos déphasés, compagnies pétrolières, dirigeants chinois, iraniens, saoudiens, américains... à l'exception peut-être de l'état d'Israël, mais le très pratiquant Sacha Baron Cohen n'a pas encore osé franchir le pas de la critique religieuse...

 

Selon sa sensibilité, chacun trouvera donc son compte dans ce film à double lecture : pour les uns une grosse farce avec un fantoche de pacotille qui nous est presque sympathique et, pour les autres, une carte de l'Afrique sur laquelle le pays du dictateur prend la place de la réelle Érythrée, l'une des dictatures les plus sanglantes du monde selon certains spécialistes au même titre que la Syrie de Bachar el-Assad et la Corée du nord de Kim Jong-eun...

 

La tirade finale comparant à mots couverts et voilés les Etats-Unis d'Amérique à une dictature identique aux pires régimes de la planète vaut à elle seule le prix de la séance. Le message est clair : il y a dictateur et dictateur, dictature et dictature. Le tout finissant par une pirouette sur... la dictature de l'amour ! Oui, décidément, Chaplin aurait beaucoup apprécié ce "Dictateur" moderne beaucoup plus intelligent que ne le laissent supposer les outrances du scénariste-acteur-producteur !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacha_Baron_Cohen

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-4124007.html (Ali G)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-4595676.html (Borat)

 

Tonton Daniel

 

 

the dictator

 

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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