Bonjour à tous

La communauté scientifique a prouvé depuis longtemps l'effet néfaste des hormones de substitution contenues dans les pilules contraceptives sur les organismes marins. Rejetés dans les urines, ces perturbateurs endocriniens ne sont pas éliminés par les stations d’épuration, se retrouvent en mer et finissent par dérégler le cycle naturel de reproduction de la faune marine par féminisation des poissons.

Aujourd'hui, des biologistes marins accusent également l'agriculture intensive et les rejets de pesticides, et notamment les insecticides, d'avoir un impact indirect sur la vie marine. Destinés à bloquer la mue des insectes et donc leur reproduction, ces pesticides déversés en mer par lessivage des sols bloquent aussi celle des crustacés qui sont aussi des arthropodes ! On constate ainsi dans tous les océans du globe une diminution importante du zooplancton principalement constitué de crustacés copépodes et de krill, ces minuscules petites crevettes dont se nourrissent baleines, oiseaux de mer et calmars parmi de nombreuses espèces. Or, dans la chaine alimentaire, le zooplancton se nourrit de phytoplancton constitué de végétaux et d'algues microscopiques. Par contrecoup, ce phytoplancton plus abondant favorise la prolifération des salpes et des méduses phytophages qui s'en nourrissent.

En résumé, en plus de la surpêche et des dérèglements climatiques, les pesticides déversés à terre expliquent en partie l'appauvrissement de la biodiversité marine, la prolifération des méduses et la fin annoncée des baleines... Combien d'avertissements seront-ils encore nécessaires afin de prendre des mesures et préserver l'équilibre de notre écosystème planétaire ?

(Sources : internet et magazine Pour la science n°453 - Juillet 2015)

Tonton Daniel