afrique

Publié le 6 Novembre 2011


Bonjour à tous

 

Selon tous les modèles démographiques, le Nigéria, pays aujourd'hui le plus peuplé d'Afrique avec 162 millions d'habitants, sera en 2050 le 3e pays le plus peuplé de la planète avec 400 millions d'habitants ! Les violences inter-religieuses et inter-ethniques dans ce pays ne sont donc pas près de s'arrêter :

 

"Une soixantaine de morts dans une série d'attaques au Nigeria :

 

Au moins 63 personnes ont été tuées dans le nord du Nigeria lors d'une série d'attaques, menées vendredi soir par des islamistes présumés contre des postes de police et des églises dans la ville de Damaturu. Le nord-est du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 160 millions d'habitants, est en proie à de fréquentes attaques de la part des combattants de la secte islamiste Boko Haram. Deux kamikazes se sont ainsi fait exploser vendredi près d'une base militaire à Maiduguri. Le nord du Nigeria est majoritairement musulman, avec des minorités chrétiennes, le sud à dominante chrétienne. A Damaturu, les assaillants ont attaqué à la bombe un quartier général de la police, trois postes de police et plusieurs églises de la ville.

 

Aucun groupe n'a revendiqué ces nouvelles violences, qui surviennent juste avant la grande fête musulmane de l'Aïd al-Adha, célébrée dimanche au Nigeria, mais de nombreux habitants de Damaturu suspectaient les islamistes de Boko Haram, basés à Maiduguri, qui luttent pour une application stricte de la charia. La loi islamique, dans une version modérée, a été réintroduite dans 12 Etats septentrionaux du Nigeria il y a une dizaine d'années. Boko Haram a revendiqué l'attentat-suicide contre le siège des Nations unies dans la capitale Abuja le 26 août, qui a fait 24 morts. A Damaturu, le quartier général de la police semble avoir été une des premières et principales cibles des islamistes présumés.

 

Des barrages ont été installés par des soldats et policiers dans plusieurs quartiers de la ville. Dans une autre ville de la région, Potiskum, une grenade a explosé près d'un poste de police. Un policier a ensuite été tué lors d'échanges de tirs."

 

(source : LeMonde.fr)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-500-morts-46304945.html (mars 2010)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-conflits-jos-45225944.html (février 2010)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-34356143.html (juillet 2009)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-25292324.html (novembre 2008)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-34356143.html (juillet 2007)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-34356143.html (février 2007)

 

Tonton Daniel

 

 

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Publié le 16 Août 2011


Bonjour à tous

 

"En pays Ogoni, les Nigérians respirent, boivent et maudissent le pétrole :

 

Plongée au coeur du royaume Ogoni, où l'environnement s'est considérablement dégradé au cours des cinquante années d'exploitation pétrolière dans la région...
Une odeur de pétrole étourdissante flotte sur la jetée. Les pirogues, l'eau, le sable et les mangroves sont recouverts d'une couche brunâtre visqueuse. Un tableau quotidien pour les habitants de Bodo, dans le sud du Nigeria. Comme tant d'autres villages du royaume Ogoni, Bodo a vu son environnement se dégrader au cours de 50 années d'exploitation pétrolière marquées par des fuites. On est en plein coeur du delta du Niger, une région pauvre et volatile, richissime en hydrocarbures, où opèrent de nombreuses multinationales.

 

Dans un rapport sans précédent, l'ONU a récemment établi l'ampleur et l'impact de la pollution en pays Ogoni. La contamination est telle qu'elle exigerait la plus vaste opération de nettoyage jamais entreprise dans le monde, selon l'étude. Il y a «urgence» en raison des menaces pour la santé des quelque un million d'Ogonis, selon Henrik Slotte, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui a réalisé l'enquête.

 

A la jetée de Bodo, des villageois foulent pieds nus le sable souillé. Certains se couvrent le nez de la main ou avec un mouchoir. Le pétrole a beaucoup rapporté au Nigeria, premier producteur d'Afrique. Il a coûté cher à de nombreux Ogonis qui vivaient de la pêche et de l'agriculture. Ils ont vu leurs moyens de subsistance détruits au rythme des fuites. «Les habitants ici sont des pêcheurs et des agriculteurs, ils dépendent directement des ressources de la mer (...). Avec ces fuites, on ne peut plus rien faire», résume Michael Kobah, enseignant de 49 ans.

 

Las d'attendre une éventuelle intervention extérieure pour décontaminer sa région, il s'est lancé dans la plantation d'arbres, dans l'espoir qu'ils purifient l'air. «Nous devons maintenant aller à 50 milles, en haute mer, pour attraper le moindre petit poisson», se lamente Friday Gimmogho, 31 ans, bredouille sur la jetée. Patricia Boribor, 62 ans, dit avoir abandonné ses terres qui ne produisaient plus rien.

 

A quelques kilomètres de Bodo, dans le village de Nisisioken Ogale, les habitants ont été sommés par le PNUE de ne plus utiliser l'eau de leurs puits. Les prélèvements ont montré qu'elle contenait 900 fois plus de benzène, un hydrocarbure cancérigène, que la limite recommandée par l'Organisation mondiale de la santé. Une eau que les villageois boivent et avec laquelle ils cuisinent et se lavent depuis des années. Nisisioken est traversé par un oléoduc de la compagnie nationale nigériane NNPC, dont les fuites ont contaminé les nappes phréatiques. «L'oléoduc est très mal entretenu. Ils ne prêtent pas attention à notre communauté», dénonce Austin Kpalap, 31 ans.

 

Le jeune homme affirme qu'aucune fuite n'a jamais été nettoyée à Nisisioken. Impuissant, il laisse éclater sa colère contre l'indutrie pétrolière. «Ils ne nettoient pas (...) ils ne s'intéressent qu'à ce qu'ils se mettent dans les poches. Ils ne font pas face. La plupart vivent à Abuja, à Lagos, ils ne sont pas ici, ils ne ressentent pas» la pollution environnante.

 

Shell soutient que le sabotage et le vol de brut sont les principales causes de pollution
Le géant anglo-néerlandais Shell, premier opérateur au Nigeria, a été particulièrement implanté en pays Ogoni, dont il s'est retiré en 1993. Mais la zone est encore traversée par deux oléoducs que le groupe possède dans le cadre de la SPDC, une co-entreprise avec la NNPC, et compte de nombreux puits désormais inactifs. Le rapport du PNUE critique la SPDC pour le manque de surveillance et d'entretien de ses infrastructures, ce qui a «conduit à des problèmes de santé publique et de sécurité». L'étude note aussi que la décontamination, par la SPDC, de sites pollués a été largement insuffisante.

 

Shell, qui assure prendre très au sérieux le rapport et les recommandations de l'ONU, soutient que le sabotage, le vol et le raffinage clandestin de brut obtenu en perforant les oléoducs sont les principales causes de pollution. «70% des fuites dans le delta sont dues au sabotage», affirme à l'AFP Mutiu Sunmonu, patron du groupe au Nigeria.

 

Le rapport du PNUE a aussi épinglé le gouvernement nigérian, appelé à davantage réglementer la protection environnementale. Pour Ledum Mitee, président du Mouvement pour la survie du peuple Ogoni (Mosop), «le gouvernement devrait retirer la licence de Shell» et la décontamination devrait démarrer "immédiatement". Une opération que les Ogonis attendent avec impatience. Beaucoup, au chômage, espèrent être embauchés pour restaurer leur environnement".

 

(source : http://www.20minutes.fr/monde/770860-pays-ogoni-nigerians-respirent-boivent-maudissent-petrole)

 

Dans un article de juin 2008, l'ancien président nigérian Umaru Yar'Adua annonçait "qu'un autre opérateur allait remplacer le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell d'ici la fin de l'année en Ogoniland, dans la région du Delta du Niger..." Depuis, les élections ont passé... :

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-20205254.html

 

Tonton Daniel

 

 

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Publié le 8 Juillet 2011


Bonjour à tous

 

Le fait est si rare et si exceptionnel qu'il faut bien l'évoquer ici : la naissance d'un pays ! Issue de la partition du Soudan et résultat du référendum d'autodétermination de janvier 2011, la République du Sud-Soudan sera officiellement indépendante demain 9 juillet après avoir été reconnue par Khartoum et le gouvernement du président Omar el-Béchir. Depuis l'indépendance du Soudan anglo-égyptien en 1956, tout ou presque opposait le nord peuplé de populations arabophones et de confession musulmane au sud peuplé de différentes ethnies nilotiques de confessions animiste ou chrétienne.

 

Nouvelle constitution, nouvel hymne, nouveau drapeau, nouveaux timbres-poste et bientôt nouvelle monnaie pour concrétiser la rupture avec le nord, le 54e Etat africain aura pour capitale la ville de Juba (Djouba) et M. Salva Kiir, ancien militaire et chef de l'armée populaire de libération du Soudan, pour premier président. On raconte même que de nouvelles fédérations nationales de football et de basket ont déjà vu le jour ! Mais qu'on ne s'y trompe pas ! Malgré les festivités pour son indépendance, la République du Sud-Soudan restera l'un des pays les plus pauvres de la Planète, aux infrastructures quasi-inexistantes, celui où la mortalité infantile est la plus forte du monde.

 

Autre "détail" d'importance qui a justifié beaucoup d'atrocités depuis des décennies, le sud, demain indépendant, possède de vastes réserves naturelles de minerais, de gaz et de pétrole. Mais c'est le Nord-Soudan qui détient les infrastructures pour les exploiter. Une raison pour les deux Etats de s'entendre et de se compléter ? Ou risque potentiel d'un nouveau conflit, cette fois international ?

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sud-Soudan

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soudan

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6389673.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-25271426.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6839794.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-14268005.html

 

Tonton Daniel

 

 

sud soudan

 

 

 

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Publié le 15 Janvier 2011


Bonjour à tous

 

Après 23 ans de pouvoir sans partage et une révolution qui a fait plusieurs dizaines de victimes, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a quitté le pouvoir et son pays pour un exil incertain. Après la révolution des oeillets au Portugal en 1974, la révolution des roses en Géorgie en 2003 et la révolution des Tulipes au Kirghizistan en 2005, les tunisiens ont choisi une "révolution de jasmin" pour évoquer la chute en douceur d'une fleur de jasmin fanée... J'aurais peut-être choisi dans le langage révolutionnaire des fleurs une plante au parfum moins suave, moins blanche, et surtout moins éphémère car lors de mon seul séjour en Tunisie en février 1988, le président Ben Ali était déjà au pouvoir et cela me parait bien lointain !
En fait, ce choix du jasmin comme symbole n'est pas anodin : le jasmin blanc est la fleur emblématique de la Tunisie et en offrir y est considéré comme une preuve d'amour.
Aujourd'hui, le jasmin tunisien est définitivement flétri !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_de_jasmin

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zine_el-Abidine_Ben_Ali

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chiffre_7_en_Tunisie

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volutions_de_couleur

 

Tonton Daniel

 

 

 

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Publié le 13 Novembre 2010


Bonjour à tous

 

Oubliez tous vos préjugés sur l'Afrique ! Le vieux Continent Noir, objet de fantasmes et de convoitises, théâtre de coups d'état et de conflits ethniques, victime du sida et de famines, est aussi le creuset de toute une jeunesse souriante et le lieu de tous les espoirs. C'est le message de la réalisatrice Debs Gardner-Paterson dans son film "Africa united" qui sortira sur les écrans français en janvier 2011.

 

"Parmi les nombreux films grand public de ces dernières années qui se passent en Afrique, on distingue un fil rouge : Blood Diamond, Le Dernier Roi d’Ecosse, Shooting Dogs ou The Constant Gardener, tous ont reçu un bon accueil du public et de la critique, et tous avaient pour héros des Blancs s’impliquant héroïquement sur ce continent dangereux et sauvage. Cette harmonieuse série pourrait avoir trouvé son point de rupture. Africa United, surnommé par ses créateurs le “projet de la bleusaille”, a été interprété par de jeunes adolescents âgés de 11 à 15 ans qui n’avaient jamais joué la comédie auparavant, écrit par un scénariste dont c’était le premier scénario et réalisé par une réalisatrice qui tournait ainsi son premier long-métrage. Déjà, le film se voit comparé à Slumdog Millionaire.

 

Le Soudanais Emmanuel Jal, ancien enfant soldat devenu star du rap, qui joue un méchant, est le seul visage connu dans la distribution d’Africa United. Mais c’est pour lui aussi sa première expérience d’acteur. Ce road-movie a pour héros cinq enfants qui parcourent près de 5 000 km pour rejoindre l’Afrique du Sud, où a lieu la Coupe du monde de football. Leurs origines sont aussi bigarrées que le continent : il y a Fabrice, petit génie du foot issu des classes moyennes, Dudu, un orphelin du sida à l’incroyable détermination, Beatrice, sa petite sœur douce et pieuse, la fière Celeste, une adolescente prostituée, et Foreman George, un ancien enfant soldat traumatisé originaire de république démocratique du Congo.

 

Les premières projections ont été marquées par une pluie de louanges pour les acteurs, et au Festival du film de Toronto le film a même reçu une standing ovation. “Ce fut un moment délirant, et un immense soulagement”, raconte la réalisatrice Debs Gardner-Paterson. Mais c’est surtout le moment où sort Africa United, après le succès de la Coupe du monde, qui rend le film si important, estime-t-elle. “Il y a toute une facette de l’Afrique qu’on ne voit tout simplement pas. Ce n’est pas une tâche facile de la dévoiler. Mais notre ambition à nous était de faire un film familial qui n’évince pas cet aspect de la réalité. De montrer aux gamins d’ici qu’il y a là-bas des gamins comme eux, dans d’autres situations, qui sont des individus formidables. Il y a tant d’histoires superbes et de gens formidables, entreprenants, intelligents, pleins d’entrain. Il y a tant d’ingéniosité et de créativité en Afrique, c’est proprement incroyable. J’ai un cousin qui a 14 ans et qui, après avoir lu le scénario, m’a dit : ‘Tu t’es trompée, ce gamin a un téléphone portable, on ne voit pas ça en Afrique.’ Je l’ai détrompé, bien sûr que si, qu’on voit ça, et c’est précisément ce qu’on veut montrer. Il y a tout un pan de l’Afrique que tu ignores complètement.” Debs Gardner-Paterson, dont la mère a grandi au Rwanda, était déterminée à tourner là-bas, ainsi qu’en Afrique du Sud et au Burundi. Africa United est ainsi devenu une coproduction rwando-britannique. “Les paysages sont hors normes, sidérants, et je trouvais moralement contestable de tout tourner en Afrique du Sud simplement parce que c’est plus facile”, explique-t-elle.

 

A l’origine d’Africa United, il y a Eric Kabera, [un producteur rwandais] qui a grandi dans un camp de réfugiés au Congo. A ses yeux également, c’était le moment idéal pour un film aussi euphorisant. “Quand je vais dans les festivals de cinéma, les gens disent en me voyant ‘Ah, voilà le gars du génocide’, parce que j’ai beaucoup travaillé sur cette période. Mais le temps est venu de montrer autre chose de l’Afrique. Il n’y a pas que des guerres civiles ici. Il ne faut pas éluder les problèmes. Mais n’ignorons pas non plus l’espoir. Ce film est l’occasion pour les gens de commencer à porter un autre regard sur l’Afrique, à travers des yeux d’enfant. Le football n’est qu’une métaphore. Mais j’espère que le film ouvrira la voie à bien d’autres histoires venues de ce continent.”

 

Comme pour Slumdog Millionaire, les créateurs d’Africa United ont été très sensibles à ce que cela représente de travailler dans un pays en développement. Ils soulignent que tous les enfants ont été très entourés. Africa United devrait faire évoluer les esprits des spectateurs et influer sur le sort de ses talentueux acteurs. Comme le dit Dudu dans le film, “rien n’est impossible”.

 

(source : article de Tracy McVeigh et Vanessa Thorpe pour The Observer repris dans Courrier International n° 1043)

 

Tonton Daniel

 

 

Africa United

 

 

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