ad astra
Publié le 28 Septembre 2019
Bonjour à tous
Hommage à peine voilé à Stanley Kubrick et à son sublime "2001, l'odyssée de l'espace", "Ad astra", le dernier film de science-fiction du réalisateur américain James Gray se révèle incroyablement frustrant et déconcertant !
Après une spectaculaire séquence d'ouverture à la Gravity, une course de rovers à la surface de la Lune et quelques scènes sanguinolentes inspirées d'Alien, le film bascule dans un fourre-tout étourdissant, quête spirituelle et philosophique, récit d'une mission secrète, conflit mystique entre un père et son fils, voyage initiatique de la Terre à Neptune en passant par la Lune et Mars, sans oublier l'évocation pseudo-scientifique de jets d'antimatière, la recherche inaboutie de vie extra-terrestre et l'omniprésence d'un Dieu pas très compatissant. Un mélange de genre hypocrite et commercial, à l'image de ce que le réalisateur prétend cependant dénoncer !
Ni une photo extraordinaire ni la présence des "Space Cowboys" Tommy Lee Jones et Donald Sutherland ni la parabole sur la fragilité de la vie sur Terre ne parviennent à donner une âme à ce film anxiogène, pessimiste et peuplé de personnages cupides, cinglés ou aussi froids que l'espace intersidéral.
N'en déplaise à la critique, ne file pas vers les étoiles qui les contemple ! Et n'est pas Stanley Kubrick qui veut !
Tonton Daniel