Publié le 31 Octobre 2009


Bonjour à tous


Intimidant au premier abord, ce lieu chargé d'émotions est l'un des plus anciens cafés-restaurants de Paris. Ouvert par Francesco Procopio dei Coltelli en 1686, Voltaire, Diderot, Rousseau et Verlaine y avaient leurs habitudes et l'on entre ici comme dans un livre d'Histoire... Danton, Marat, Robespierre, Cordeliers et Jacobins y ont d'ailleurs tenu des réunions révolutionnaires ! Benjamin Franklin y aurait rédigé une partie de la Constitution des États-Unis et "le mot d’ordre pour l’attaque du palais des Tuileries, le 10 août 1792, en partit" !


Simple café-glacier, puis café littéraire au temps de sa splendeur et aujourd'hui restaurant de chaine, le Procope accueille ses clients depuis 300 ans dans un mélange suranné de dorures et de bonnets phrygiens, de lustres à pendeloques et de cocardes tricolores. A l'entrée, le bicorne de Bonaparte accueille le client, des souvenirs encadrés et des citations littéraires couvrent les murs, des portraits et du mobilier d'époque évoquent la grandeur passée de l'endroit...


Hélas, l'eau de la Seine a coulé sous les ponts de Paris depuis ces heures glorieuses et la nonchalance du Tout-Paris des années 50 et 60 ! Il ne reste plus qu'un batiment inscrit au registre des monuments historiques depuis 1962 et une brasserie comme les autres ou presque... Un bon point malgré tout pour le célèbre "coq au vin ivre de Juliénas" qui mérite le détour. Et autre bon point pour la politique de recrutement de personnel handicapé par le Groupe Frères Blanc, deuxième groupe de restauration commerciale en France et propriétaire du lieu.


http://www.procope.com/


http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A8res_Blanc


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Publié le 29 Octobre 2009


Bonjour à tous


Illustration de l'éternel combat entre pragmatisme et idéologie, la question de Joseph Staline le 13 mai 1935 au Président du Conseil Pierre Laval en visite à Moscou : "Le Pape, combien de divisions ?"


"En 1935, Laval et Staline discutaient un traité franco-soviétique de mutuelle assistance en cas d'agression. Staline était inquiet du nombre de divisions dont pourrait disposer l'armée française sur le front occidental en cas de guerre. Quand Laval lui demande s'il ne pouvait faire quelque chose pour encourager la religion catholique en Russie et faciliter ainsi les relations entre la France et le Vatican, Staline lui répondit cyniquement : "Oh ! Le pape ! Combien de divisions a-t-il ?", montrant ainsi le peu de cas que lui-même et la révolution communiste faisaient de la religion. Pourtant, c'est bien la religion catholique et le syndicat Solidarnosc qui furent à l'origine de la remise en question du système communiste, en Pologne puis dans toute l'Europe de l'Est".


(source : http://vdaucourt.free.fr/Mothisto/Staline/Staline.htm)


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Publié le 28 Octobre 2009


Bonjour à tous


Un diner à plus d’un million d’euros, un coin douche à 245 000 euros, 400 000 euros de mobilier, 195 000 euros pour des jardinières, 91 000 euros de moquette... le sommet de Paris de l’Union pour la Méditerranée du 13 juillet 2008 a coûté 16 millions d'euros au contribuable français. Un peu cher pour écarter la Turquie de l'Union Européenne... D'autant que cette "Union pour la Méditerranée" est aujourd'hui moribonde depuis l'attaque de Gaza par Israël fin décembre 2008... Au contraire, pas morte, la République bling-bling...


"Sarkozy, monarque dispendieux à la tête de l'UE :


Publié par Médiapart, un rapport de la Cour des comptes met en cause le coût faramineux de la présidence européenne de Nicolas Sarkozy en 2008.


Après la machine à café, la douche. Il y a quelques mois, l'installation, dans l’avion présidentiel d’une cafetière au coût exorbitant — 25 000 euros — avait fait office de symbole d’un train de vie élyséen en contradiction totale avec le discours de rigueur tenu par Nicolas Sarkozy en cette période de crise. Aujourd’hui, on est monté d’un cran : c’est une douche à 245 572 euros qui fait scandale, comme le révèle le site Médiapart.


En effet, la Cour des comptes vient de rendre un rapport d’une grande sévérité sur le coût de la présidence française de l’Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Une ardoise de plus de 170 millions d’euros — essentiellement liée à de l’événementiel —  entièrement supportée par les Français. C’est plus du double du budget consacré au même événement par la Slovénie ou encore le Portugal. Et plus du triple de ce que la France avait dépensé lors de sa précédente présidence, en 2000 (soit 56,9 millions d’euros). Certes, c’est moins que les 180 millions dépensés par Angela Merkel un an plus tôt. Mais encore faut-il préciser que l’Allemagne compte 20 millions d’habitants de plus que la France, et que la présidence allemande ne s’est pas déroulée en pleine crise économique.


Dans sa lettre de présentation du rapport, le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, pointe « l’intensité de la programmation retenue par la présidence française » : 800 événements en six mois. Le plus souvent organisés, explique Philippe Séguin, « dans l’urgence », d’où « des accommodements avec les règles de mise en concurrence qui n’ont pas permis d’en tirer tout le parti possible en termes d’efficacité de l’achat public » .


Ainsi du sommet de Paris de l’Union pour la Méditerranée dont le coût se monte à 16,6 millions d’euros — un peu cher pour une manifestation qui a duré… quatre heures. Pour le président de la Cour des comptes, qui montre en l'occurrence que son amitié passée avec Henri Guaino, longtemps qualifié de « séguiniste », ne bride en rien son devoir de super-magistrat le fait que cet événement ait « été intégré de manière imprévue et tardive dans le cadre de la présidence française de l’UE » y est pour beaucoup : « en raison des arbitrages tardifs quant à ses modalités et de l’urgence qui en est résulté, sa réalisation a été assurée sans faire appel à la concurrence ». Au point que le contrôleur budgétaire  et comptable ministériel auprès du ministère des Affaires étrangères a refusé de donner son visa. C’est finalement le ministre lui-même — Bernard Kouchner — qui a procédé à la réquisition du comptable afin que soit réglée la facture de près de 12 millions d’euros correspondant aux dépenses d’aménagement pour l’accueil du sommet.


Des dépenses véritablement somptuaires : création, sur le site du Grand Palais, de trente cabines d’interprétation et d’un centre de presse pouvant recevoir les 1900 journalistes accrédités, réalisation d’une « salle de déclaration finale, une salle d’écoute, huit salles de point presse, de bureaux pour les chefs de délégation, huit salons d’entretiens bilatéraux (avec salle de douche attenante, 32 cabines d’interprétation, la climatisation d’un espace immense et complexe pour 3000 personnes. L’ensemble a rendu nécessaire la création d’un plancher surélevé de 1,20 m, la création d’escaliers et une décoration de prestige. Le chantier aura mobilisé plus de 500 ouvriers dont 300 ont dû travailler la nuit », précise le rapport. C’est parmi ces dépenses que se trouve la fameuse douche, installée dans les bureaux présidentiels dont le coût total s’élève à 245 572 euros. Pour des locaux qui n’auront servi que quatre heures — la douche, elle, ayant été démontée sans jamais avoir été utilisée, d’après Médiapart.


Car c’est le plus scandaleux de l’histoire : tous ces équipements ont été mis au rebut sitôt le sommet terminé.  Et ce, souligne Philippe Séguin, « alors que le Grand Palais était lui-même engagé dans un processus de restructuration ». 12 millions d’euros d’aménagements, pour quelques heures. A titre de comparaison, la rénovation du grand foyer de l’Opéra Garnier n’a coûté « que » 7,6 millions d’euros.
Encore le sommet de Paris de l’Union pour la Méditerranée n’est-il qu’un exemple parmi beaucoup d’autres : « Les coûts importants générés par la présidence française de 2008 l’auront été sans aucun « retour sur investissement », s’agissant d’équipements publics », constate Philippe Séguin.
Ainsi, le « Gymnich » d’Avignon — la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, les 5 et 6 septembre 2008 — a-t-il coûté plus de 4 millions d’euros. Le « Gymnich » de Brême, sous la présidence allemande, n’en avait coûté que 2. Sans parler du logo minable prétendument dessiné par Philippe Starck et facturé plus de 57 000 euros… La liste est longue et présente une constante : la précipitation, l’urgence créée, bien souvent, par les caprices élyséens — « Je veux mon sommet de Paris ! »


Un comportement de monarque mal — ou pas du tout — éclairé. Car enfin, les rois de France étaient au moins des bâtisseurs. On leur doit le château de Versailles et moult autres merveilles qui attirent, aujourd'hui encore, des millions de visiteurs sur notre territoire. Même Jacques Chirac a laissé au peuple un musée des Arts premiers. Tandis que, des 171 millions dépensés par la France pour le rayonnement de Nicolas Sarkozy dans l’Union européenne, il ne reste rien".


Source : http://www.marianne2.fr/Sarkozy,-monarque-dispendieux-a-la-tete-de-l-UE_a182586.html


http://www.lepost.fr/article/2009/10/27/1761940_la-douche-a-245-000-euros-de-nicolas-sarkozy.html


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Publié le 27 Octobre 2009


Bonjour à tous


Quel nom curieux porte cet arbre magnifique ! Il fut découvert en 1528 en Floride par des colons Espagnols qui l'appelèrent "ambre liquide" en raison de la couleur de sa sève. Utilisée en parfumerie dès le XVIIIe siècle sous le nom de styrax pour son odeur de cannelle, celle-ci jaillit du tronc à la moindre éraflure, et c'est sans doute le seul défaut de cet arbre au port majestueux : s'il préfère le soleil et la chaleur, il supporte le froid et se plait dans n'importe quel sol, il vit très longtemps, n'a pas besoin d'être taillé, est peu sensible aux maladies, et enfin son feuillage bien dessiné prend des couleurs sublimes en automne, symphonie de jaune, de pourpre, de cuivre et d'or...


http://fr.wikipedia.org/wiki/Liquidambar


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Publié le 26 Octobre 2009


Bonjour à tous

Vous souvenez-vous de la publicité pour le parfum Deci-Delà créé par la maison Nina Ricci en 1994 ? Sur un air extrait de l'opérette "Véronique" d'André Messager, on y voit la comédienne Anne Brochet (ex-femme de Gad Elmaleh) au centre d'un pendule de Newton géant hésiter entre plusieurs prétendants venant de ci, venant de là...


http://www.ninaricci.fr/NinaRicci_Parfums/index_fr.php


http://fr.wikipedia.org/wiki/Nina_Ricci


http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_(op%C3%A9rette
)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Pendule_de_Newton


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Publié dans #le parfum

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