Publié le 27 Février 2015

Bonjour à tous

En attendant l'éclipse solaire partielle qui sera visible partout en France le 20 mars prochain et qui promet d'être spectaculaire dans un ciel dégagé, il est possible d'observer le Soleil en direct sur le site suivant grâce au satellite Solar Dynamic Observer (SDO) lancé par la NASA le 11 février 2010 :

Le satellite SDO est dédié à l'étude du champ magnétique et du rayonnement ultraviolet de notre étoile afin de mieux connaitre l'activité solaire et ses variations dans le temps.

Les vues présentées sur le site sont captées par plusieurs équipements du satellite :

- les images HMI (Helioseismic and Magnetic Imager) montrent le champ magnétique et la vitesse de la surface du Soleil,

- les images AIA (Atmospheric Imaging Assembly), renouvelées toutes les 10 secondes, montrent l'atmosphère solaire dans 10 longueurs d'ondes différentes,

- les images EVE (Extreme Ultraviolet Variablity Experiment) montrent le rayonnement solaire dans l'ultraviolet.

Tonton Daniel

(Source : magazine Ciel et Espace n°538 - Mars 2015)

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Publié dans #astronomie et espace

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Publié le 22 Février 2015

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Publié dans #paroles et musique

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Publié le 18 Février 2015

Bonjour à tous

Voyager est synonyme pour beaucoup d'entre nous de vacances, de découvertes, d'exotisme ou de rencontres improbables. Pour d'autres, contraints à la fuite, à l'exil, aux allers sans retours par la guerre, la misère ou l'intolérance, le voyage n'est pas un choix et prend souvent des couleurs négatives. Fabrication de souvenirs et témoignages pour les uns, oubli et silence pour les autres, le voyage ne s'effectue que pour soi ou involontairement à cause des autres.

Dans son dernier roman, "Voyageur malgré lui", la romancière franco-vietnamienne Minh Tran Huy tente de répondre à sa manière à la question du départ, ses causes et ses conséquences. Hélas, d'abord attiré par un titre au singulier, le lecteur est vite désorienté par une histoire plurielle et très diluée. L'histoire d'Albert Dadas, premier patient atteint de dromomanie, cette folie du fugueur dénommée aussi tourisme pathologique au XIXe siècle et se manifestant par une "pulsion de marche" vitale et irraisonnée, laisse rapidement place à de nombreuses destinées de "voyageurs malgré eux". Au fil des pages se croisent maladroitement Ulysse, le juif errant, les compagnons de la table ronde, des héros de Jules Verne, la coureuse somalienne Samia Yusuf Omar ou les boat-people vietnamiens fuyant les horreurs de la guerre dans les années 1970. A l'instar de son héroïne, "gardienne de traces" sonores portant un regard permanent vers le passé, la romancière puise sans doute dans sa propre histoire familiale pour évoquer également de nombreuses anecdotes et le déracinement de quelques personnages du roman, la dernière partie, consacrée au père de l'héroïne, s'achevant avec la maladie et l'ultime voyage de ce dernier.

Pas ou peu de dialogues, beaucoup de silences comme autant d'étapes d'un cheminement intérieur, les souvenirs de Maupassant, Molière, Pagnol, Hugo, Marcel Aymé ou Georges Pérec, l'oeuvre a beaucoup d'atouts et de personnalité mais l'ensemble parait pourtant confus et mal construit, la vie d'Albert Dadas ayant mérité un développement romancé à elle seule. Le style impeccable, les souvenirs historiques et l'intention littéraire ne font pas tout. Ce "Voyageur malgré lui" n'arrive hélas pas à destination.

Tonton Daniel

voyageur malgré lui

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Publié dans #littérature, #la marche

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Publié le 13 Février 2015

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Publié dans #sur les routes de france

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Publié le 9 Février 2015

Bonjour à tous

Avis ! Monsieur Spitzweg est de retour ! Après "Il avait plu tout le dimanche", le sympathique anti-héros parisien de Philippe Delerm réapparait dans "Monsieur Spitzweg s'échappe" et dans "Quelque chose en lui de Bartleby". Dix ans ont passé depuis ses premières réflexions. Le promeneur anonyme habite toujours dans le même appartement discret du XVIIIe arrondissement de la Capitale, travaille toujours comme guichetier à la Poste, mange toujours avec les mêmes collègues... mais Arnold Spitzweg pense que "Paris a changé". Ou plutôt que les Parisiens ont changé : bobos, danseurs des bords de Seine, adeptes du tai-chi, du roller ou du vélib... Va-t-il rester spectateur de ce monde en mouvement, garder ses habitudes rassurantes, continuer à cultiver son "amour trop connu de la solitude", devenir le seul parisien réfractaire aux modes et finir comme un animal en voie de disparition ?

Non ! Arnold a décidé de réagir et de ne plus regarder les autres bouger à sa place ! A lui l'aventure des pique-niques en bord de Seine, les efforts du jogging matinal, les affres de l'informatique et l'hyper-activité ! Arnold ne marche plus, il court, achète une montre, crée son blog, vit à cent à l'heure, envie les danseurs de tango, devient acteur de sa propre vie et découvre un nouveau rapport au temps et aux saisons qui passent. Sur son blog, il se raconte, s'exprime, s'épanche, se dévoile, se répand, s'extériorise, s'exporte, se multiplie... Grâce à ses lecteurs et à ses correspondants, M.Spitzweg existe "en dehors de lui". M.Spitzweg rajeunit !

Mais bien vite, la Nature reprend ses droits et la parenthèse hédoniste va se refermer lentement... A quoi sert de courir ? De faire plusieurs choses à la fois ? Pourquoi faire comme tout le monde ? Le bonheur, c'est un chocolat chaud en terrasse à Paris un jour d'hiver gris et bleu... Ou les fenêtres ouvertes d'une cour intérieure un soir d'été d'où s'échappent la vie des voisins... Monsieur Spitzweg contemple à nouveau son monde, observe les détails, picore des petites scènes, flâne... Lui sur qui le qu'en dira-t-on n'a pas de prise retrouve le bonheur de la solitude, assume sa différence et retourne "s'appuyer sur le coussin des jours"... Indépendant et dépourvu de besoin, il retrouve Paris, ses jardins, ses boutiques, ses passages couverts, ses cafés, ses gares, ses touristes, ses promenades, ses soirs d'été, ses dimanches : "Paris est le centre du monde" !

Comme le Bartleby d'Herman Melville, Arnold finira par dire "Non" aux conventions et à la vitesse. A sa manière, en douceur, sans contrarier qui que ce soit. "Arnold aime bien ne pas être riche". Il fustigera les hommes politiques qui incitent à travailler plus et gagner plus, abandonnera son blog car il choisira de ne laisser ni trace ni témoignage et redécouvrira par ce geste qu'on peut exister sans le regard des autres. Il n'est ni dans la fuite, ni dans la décroissance, juste à son rythme. M.Spitzweg a découvert la sagesse.

Tonton Daniel

monsieur spitzweg

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #paris - ile de france

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