Bonjour à tous

Oubliez tous les pastiches précédents rédigés par des écrivains mal inspirés ! Mêlant adroitement fiction inédite et biographie officielle du gentleman-cambrioleur, "Les nouvelles aventures d'Arsène Lupin" de Benoit Abtey et Pierre Deschodt reprennent avec bonheur tous les codes lupiniens créés par Maurice Leblanc il y a plus d'un siècle !

Et d'abord, le contexte historique international très tendu, la crise marocaine opposant la France à l'Allemagne en 1905, les nationalismes européens, Georges Clémenceau à la présidence du Conseil ou l'incendie du Bazar de la Charité le 4 mai 1897 que Maurice Leblanc évoquait déjà dans "L'Évasion d’Arsène Lupin" en 1906. Puis les complots politiques, les machinations extravagantes, les organisations secrètes, les coups de théâtre et les rebondissements sensationnels mettant en scène des ennemis redoutables et hors du commun...

Et bien évidemment le personnage de Lupin, frondeur, fanfaron, cocardier, amoureux, ici légionnaire et chef de guerre en Afrique du nord pour défendre les intérêts de la France, là chef de bande aux multiples pseudonymes et déguisements, usant tour à tour de l'usurpation d'identité, du combat à la canne et du haut-de-forme, ailleurs génial inventeur et généreux donateur, partout héros international, sans frontières, de dimension historique !

Ajoutez enfin quelques clins d'oeil discrets à l'oeuvre de Maurice Leblanc avec des allusions rapides au Collier de la Reine, au château de Lillebonne, au comte de Cagliostro et au bien réel Marius Jacob ayant inspiré l'auteur de "813", des "Dents du Tigre" ou de "L'éclat d'obus"...

Grâce à vous, messieurs, Lupin est vraiment de retour ! "Le mystère sied bien à la grandeur" dites-vous ? Alors, vite ! La suite !

Tonton Daniel

http://tontondaniel.over-blog.com/2016/10/la-nouvelle-vie-d-arsene-lupin.html

http://tontondaniel.over-blog.com/2016/07/code-lupin.html

http://tontondaniel.over-blog.com/article-le-dernier-amour-d-arsene-lupin-111373366.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bazar_de_la_Charit%C3%A9

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marius_Jacob

Bonjour à tous

Rencontre historique entre les deux Corée ce jour avec la poignée de main des deux dirigeants Kim Jong-un et Moon Jae-in dans le village de Panmunjom à la frontière des deux états et la plantation symbolique d'un pin dans un mélange de terres des deux pays.

Pourvu que ça dure !

Tonton Daniel

Bonjour à tous

L'Histoire de l'Art est souvent imprégnée de mystères ! Alors que ses contemporains hésitaient encore entre panneaux de bois et toiles de lin pour le support de leurs peintures à l'huile et que Mona Lisa souriait déjà depuis longtemps sur son panneau de peuplier, l'espagnol Bartolomé Esteban Murillo choisit au XVIIe siècle de réaliser trois de ses oeuvres sur d'étranges pierres noires polies...

De tailles sensiblement identiques, 26 à 38 cm de hauteur et de largeur, ces plaques pesant 2 à 3 kg chacune ont longtemps intrigué les spécialistes. On sait aujourd'hui que ces pierres sont en obsidienne, lave vitrifiée noire et brillante, souvent utilisée comme miroir après polissage dans l'Antiquité. Les historiens supposent que les blocs furent dérobés et rapportés d'Amérique au XVIIe siècle par des colons sans scrupules avant d'être achetés par Murillo à Séville, alors principal port vers les colonies américaines, et que ces tables pourraient avoir fait partie d'un ensemble rituel précolombien, inca, aztèque ou maya.

Mais pourquoi ce choix d'un support lourd, fragile et cassant ? Par simple défi ? Pour les noirs profonds offerts par la pierre volcanique et laissés en réserve par l'artiste ? Pour sa résistance à l'usure du temps qui passe ? Par conviction religieuse, l'auteur a-t-il délibérément voulu couvrir des pierres païennes par des sujets bibliques ?

Intégrées en 1784 aux collections de Louis XVI, "Le Christ à la colonne avec saint Pierre" et "Le Christ au jardin des Oliviers" sont aujourd'hui conservées au musée du Louvre. La troisième, représentant "La nativité", se trouve au Museum of Fine Arts de Houston.

Le mystère des pierres noires de Murillo reste entier !

Tonton Daniel