the grand budapest hotel

Publié le 6 Avril 2014

Bonjour à tous

Nostalgiques de l'Hôtel du Nord ou de l'Hôtel International, vous risquez d'être déçus ou au mieux légèrement déconcertés ! Fidèle à son style baroque et décalé, le réalisateur américain Wes Anderson propose avec "The Grand Budapest Hotel" un film inclassable, à la fois loufoque et déjanté avec son scénario tarabiscoté, ses couleurs pastels, ses décors kitsch et ses inventions visuelles mais aussi grave et sérieux sur le fond quand il dénonce avec force le fascisme et les régimes totalitaristes. Wes Anderson se réclame d'ailleurs de l'écrivain autrichien Stefan Zweig comme source d'inspiration au générique de fin.

Démarrant laborieusement, l'histoire de ce palace imaginaire est surtout celle de son concierge, M.Gustave, personnage aussi fantasque et insaisissable que ses clients. Une mort mystérieuse, un héritage convoité, un tableau de prix, une histoire d'amour, une déclaration de guerre, une poursuite dans les montagnes enneigées... dans cet inventaire à la Prévert, il faut ajouter des personnages volontairement caricaturaux servis par une distribution exceptionnelle et hétéroclite, Ralph Fiennes, Adrien Brody, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Tilda Swinton et même deux "frenchies", Léa Seydoux et Mathieu Amalric.

On l'aura compris, ce film à tiroirs, au style très particulier, risque de surprendre. S'il a obtenu le Grand Prix du Jury au festival de Berlin en 2014 (probablement pour son discours "politique" en filigrane), les avis sont très partagés voire radicalement opposés à la sortie des salles. On aime ou on déteste. A vous de voir !

Tonton Daniel

the grand budapest hotel
the grand budapest hotel

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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