Publié le 15 Décembre 2008


Bonjour à tous

Mercredi 17 décembre prochain sera organisé à 12 heures sur le Parvis des droits de l'homme, place du Trocadéro à Paris, un rassemblement pour la libération des prisonniers politiques birmans et de Madame Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, retenue par la junte militaire depuis des années.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aung_San_Suu_Kyi

http://www.janebirkin.net/

http://www.marieclaire.fr/,tuons-le-silence-qui-tue-aung-san-suu-kyi,20213,16089.asp

http://tontondaniel.over-blog.com/article-19438122.html

Comme le souligne la journaliste Tina Kieffer, il est grand temps d'aider Aung San Suu Kyi comme cela a été fait pour Ingrid Bétancourt !

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Publié le 14 Décembre 2008

Bonjour à tous

C'est ce qu'on appelle un geste symbolique :


Quel courage !

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Publié le 14 Décembre 2008


Bonjour à tous


Je viens de terminer "Museum connection", l'ouvrage polémique d'Emmanuel Pierrat consacré au "pillage" des musées français, paru cette année chez First Editions. Ce livre dénonce les vols et malversations commis, entre autres, par certains initiés et responsables culturels dans les musées, les bibliothèques ou les églises de France et de Navarre depuis des dizaines d'années.


Les exemples cités sont nombreux, disparition du mobilier national dans les ambassades et les délégations françaises à l'étranger, "emprunts" et dégradation de livres rares et de manuscrits à la Bibliothèque Nationale, vols de tableaux dans les musées, cambriolages d'édifices religieux commandités par des collectionneurs richissimes et peu scrupuleux ! Deux exemples parmi d'autres : selon Emmanuel Pierrat, le musée du Louvre n'a toujours pas ouvert certaines caisses provenant d'Egypte au 19e siècle, et le musée de Saint-Germain-en-Laye a fait son dernier inventaire détaillé en 1960, favorisant ainsi le trafic d'oeuvres d'art pas même répertoriées.


Dénonçant André Malraux et sa "razzia" au Cambodge en 1923 (p.109), Pierrat décrit le milieu de l'art comme "un milieu où la convoitise tient lieu de règle suprême" (p.127), et compare l'exportation de certaines oeuvres d'art sans papier avec l'expulsion des travailleurs clandestins vers leurs pays d'origine (p.141) !


L'auteur dénonce aussi des lois mal encadrées et pas appliquées, un certain conservatisme, de mauvaises décisions politiques, un laxisme ambiant, voire encouragé, l'inaliénabilité des oeuvres, ainsi que la commercialisation de l'art avec la mise en place d'antennes et d'annexes comme le Louvre d'Abou Dhabi.


Malgré son essai critique, "Le spleen d'Apollon", dans lequel il égrène lui aussi ses arguments contre les délocalisations du musée du Louvre à Atlanta ou à Abou Dhabi, Didier Rykner, historien de l'art, fondateur de la revue en ligne "La Tribune de l’Art", et lui-même controversé, n'est pas du tout convaincu de l'honnêteté de l'auteur ni par les chiffres qu'il donne :


http://www.latribunedelart.com/Publications/Publications_2008/Museum_Connection_585.htm


Tonton Daniel





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Publié le 13 Décembre 2008


Bonjour à tous

A l'heure où Le Nouvel Observateur consacre cette semaine un article aux écrivains français traduits (ou pas !) au Royaume-Uni, voici une nouvelle série d'anglicismes parmi les plus utilisés dans les médias aujourd'hui :

Freecording :
"Nouvelle façon de faire de la vidéo en abolissant les normes déjà établies" (nouvelles techniques, nouveaux angles, nouveaux sujets, nouvelles perspectives, nouveaux points de vue personnels...) mais aussi manière de scénariser en vidéo sa propre vie...
Notions associées au freecording : personnalité, dynamisme, originalité, liberté, expérimentation, action, invention...

Storytelling (et Spin doctors) :
Littéralement :"art de raconter des histoires". Dans un contexte "marketing" et "communication des entreprises", il est traduit en français par "communication narrative" : il faut vendre une histoire et un message en plus du produit, toucher le coeur du public, créer une émotion "pour atteindre la raison".
Utilisée aussi en politique, on reproche aux "spin doctors" (conseillers en communication et marketing politique), la manipulation et le détournement de l’attention des électeurs par des "histoires" sans cesse renouvelées".

Co-branding :
"Le co-branding est une alliance de 2 sociétés sur un produit ou un service".
Exemple : Dell et les processeurs Intel.

Fooding ("Rien ne se perd, tout se digère") :
"Contraction du mot food (nourriture en anglais) et feeling (ressenti en anglais), le fooding, inventé en 1999 par le français Alexandre Cammas, alors journaliste et chroniqueur culinaire à Nova Magazine, est la marque de guides édités en partenariat avec Nova, Libération, et depuis 2007 Le Nouvel Observateur et d'événements gastronomiques tels que La Semaine du Fooding, la Grand Fooding d'été....
L'objectif du Bureau du Fooding est de se défaire des conventions traditionnelles de la cuisine pour donner la possibilité aux chefs de s'émanciper librement dans la modernité, voire dans la tradition. Le Bureau du Fooding n'exclut aucun courant gastronomique, comme la world food, la fusion food, le easy eating, la street food, la « bistronomie »... Il veut rompre avec une vision étriquée, jugée trop conservatrice, des plaisirs de la table. Appétit de la nouveauté, refus de l'ennui, envie de sincérité, de fun et, surtout, de manger avec son temps, sont les valeurs défendues par ces agit'popotes".
www.lefooding.com

Chick lit :
Contraction de l'expression anglaise "Chicken litterature", autrement dit..."littérature pour poulettes"... Cette expression machiste désigne donc un genre de fiction "écrite par les femmes, pour les femmes", bourrée de clichés, de jeunes femmes hyper-actives et célibataires, d'humour branché et de shopping superficiel. Avec toujours une fin heureuse (Happy end) !
Exemples : "Sex and the City", de Candace Bushnell, "le Journal de Bridget Jones", par Helen Fielding ou "Le diable s'habille en Prada", de Lauren Weisberger.
A noter l'existence plus discrète d'une "lad lit" ou "littérature de mecs", pendant masculin de la "Chick lit"...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chick_lit

Lip dub :
Nouvelle forme anglaise du traditionnel "Play back".
"Un Lip dub désigne une vidéo réalisée en play back par des particuliers, et généralement destinée à une diffusion sur internet ou autres réseaux. Le lipdub a pris son essor en 2007 avec le lipdub élaboré par Connected Ventures, une agence média américaine. Réalisées dans le milieu professionnel, plus particulièrement dans celui de la communication, ces vidéos témoignent généralement de la bonne humeur qui règne dans une équipe ou une entreprise. Elle peut être associée à une volonté de créer du buzz ou à une volonté de créer des liens entre les participants".

Drunch :
Contraction des mots anglais "Dinner" et "Lunch". Désigne une sorte de goûter sucré-salé pris entre 17h et 22h. En vogue, parait-il, chez les jeunes parents et les actifs couche-tôt... (Ca existe ???)

Tonton Daniel

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Publié le 13 Décembre 2008


Bonjour à tous

Voici encore un article édifiant et passionnant, écrit par Tony Dokoupil pour Newsweek, et repris par Courrier International n° 943 du 27 novembre 2008. Où l'on a confirmation de la crise financière et de la crise de la consommation aux Etats-Unis. Verrons-nous un jour le forum des Halles à Paris ou le centre commercial des 4 temps à La Défense complètement désertés ?

"ÉTATS-UNIS •  Les centres commerciaux ne font plus rêver 

Symboles de l’American way of life, les galeries marchandes qui se sont multipliées depuis cinquante ans attirent de moins en moins de chalands. La crise et de nouveaux modes de consommation expliquent ce désamour.

Quelque chose est en train de pousser dans le paysage bucolique des Meadowlands du New Jersey, à une quinzaine de kilomètres à peine à l’ouest de Manhattan. Ce qui sort de terre est un monstre créé de la main de l’homme, le plus grand et le plus cher de tous les centres commerciaux jamais bâtis aux Etats-Unis. Le Xanadu, qui devait ouvrir ses portes au mois de novembre, ne sera finalement pas achevé avant l’été 2009. Procédures judiciaires, querelles politiciennes et retards de chantier ont pratiquement doublé le prix de revient de ce centre commercial dont la facture totale s’élèvera à 2,3 milliards de dollars [1,8 milliard d’euros]. Lorsqu’il sera achevé, ce “centre commercial et de loisirs” qui s’étendra sur près de 800 mètres sera un véritable complexe de divertissements, à mi-chemin entre Las Vegas et Disneyland, avec la grande roue la plus haute du pays et la première piste de ski artificielle en intérieur. Il y aura aussi une double plateforme de saut en chute libre, un centre de surf en intérieur, une mini-ville pour enfants, une voûte numérique – et, tout de même, quelque 200 boutiques.

Aucune galerie marchande n’a ouvert ses portes en 2007

Le projet est déjà époustouflant par son ampleur et son échelle. Mais, si le Xanadu est un lieu véritablement extraordinaire, c’est parce qu’il arrive au moment même où les bons vieux centres commerciaux – l’une des institutions les plus américaines qui soient – sont à l’agonie, si tant est qu’ils ne soient pas déjà morts. Les galeries commerciales moribondes n’ont pas échappé aux analystes du secteur et aux sites Internet comme "Deadmalls.com", qui présente des photos de centaines de galeries marchandes désormais à l’abandon. Mais ce qui n’était il y a encore quelques mois qu’un ensemble de signes inquiétants semble désormais une tendance établie. Pour la première fois depuis un demi-siècle, aucune galerie marchande n’a ouvert ses portes dans le pays en 2007, un sérieux déclin comparé au milieu des années 1990, quand, selon Ellen Dunham-Jones, professeur à l’université Georgia Tech, plus de 140 nouveaux centres commerciaux sortaient de terre chaque année. Aujourd’hui, poursuit-elle, près d’un cinquième des 2 000 plus grands centres commerciaux du pays sont en train de péricliter et pas moins de 150 000 boutiques, parmi lesquelles certaines appartiennent à des enseignes phares, comme Gap ou Foot Locker, fermeront leurs portes en 2008.
Reste à déterminer la cause de ce malaise. Après tout, les centres commerciaux font partie du paysage américain depuis plus de cinquante ans. Certains attribuent leur recul à la cannibalisation du commerce de détail [par les hypermarchés], à la repopulation des villes et aux problèmes posés par les gangs de banlieues. Le dérapage économique actuel ne contribue sans doute pas non plus à remplir les boutiques et à attirer les commerçants. “Le centre commercial est mort, amen”, ironise Bill Talen, alias le Révérend Billy de la Church of Stop Shopping [Eglise de l’anticonsommation], un mouvement laïque visant à exorciser le consumérisme de la vie quotidienne. Les tactiques du révérend sont peut-être extrêmes – il est connu pour bondir sur les comptoirs dans le but d’“exorciser” les caisses enregistreuses –, mais son message de modération se propage de plus en plus.
Tandis que les gens fuient les centres commerciaux, beaucoup se rabattent sur des circuits de vente alternatifs. L’Armée du Salut a ainsi vu son chiffre d’affaires augmenter de 15 % dans certaines régions, alors que le Freecycle Network, un réseau de vente d’objets d’occasion, a vu ses effectifs passer de 40 adhérents à 6 millions depuis sa fondation, en 2003. Cette association déclare sauver chaque jour 500 tonnes d’objets de la décharge pour leur donner une deuxième vie. The Compact, un autre mouvement de promotion de l’occasion dont les membres s’engagent à ne rien acheter de neuf pendant un an, revendique aujourd’hui plus de 10 000 membres, contre une dizaine à peine à l’époque de sa création, en 2004. Et même ceux qui continuent d’acheter du neuf ont modifié leur comportement. Une étude de l’agence de publicité Alloy Media and Marketing a révélé que près de 40 % des personnes âgées de 18 à 30 ans préfèrent aujourd’hui les marques affichant leur “conscience sociale”, c’est-à-dire produisant de façon écologique et équitable.

“Tout est question de mœurs”, explique Donna Daniels, ancienne anthropologue à l’université Duke et aujourd’hui membre du cabinet conseil Iconoculture, spécialisé dans le commerce de détail. Avec ses collègues, elle suit depuis des années l’ascension de ce qu’elle appelle la catégorie de consommateurs socialement frugale – c’est-à-dire des gens qui achètent moins, non pas parce qu’ils ont des problèmes de trésorerie, mais pour ne pas se faire remarquer et respecter les contraintes d’autrui. D’autres spécialistes, comme le sondeur John Zogby, souligne une “évolution spectaculaire” des besoins et des attentes des Américains moyens, en particulier des moins de 30 ans. Dans son livre The Way We’ll Be [“Ce que nous deviendrons”, éd. Random House, 2008, non traduit en français], il affirme que les gens qui, il y a quelques années encore, hantaient les galeries marchandes sont en train d’apprendre à “se débrouiller avec moins et se rendent compte qu’ils y trouvent un certain bien-être”.

De nouveaux consommateurs “vert très foncé”

Pour survivre à cette nouvelle ère d’austérité, de nombreux centres commerciaux essaient de se donner une image de centres bon marché – mettant en valeur leurs enseignes à bas prix lorsqu’ils en ont ou en s’efforçant de les ajouter à leur offre s’ils n’en ont pas encore. Le retour de bâton consumériste est même devenu un thème de prédilection en politique, dans les affaires et dans les films. Pendant la campagne présidentielle, les candidats John McCain et Barack Obama ont tous deux dit très franchement aux Américains qu’ils devraient revoir leurs habitudes de consommation, emprunter moins et épargner davantage. Les spécialistes de marketing, toujours prêts à mettre un nom sur un phénomène générationnel, se sont engouffrés dans la brèche : beaucoup identifient aujourd’hui un groupe en marge du mouvement écologique “vert”, qu’ils appellent les “vert foncé” et les “vert très foncé”.
Les promoteurs s’adaptent à l’air du temps. Ils s’efforcent de regagner des clients réticents avec de nouveaux “lifestyle centers” [centres de vie], des complexes commerciaux proposant aussi des appartements résidentiels, des parcs et des promenades – un cadre idéal pour intégrer harmonieusement le shopping à la vie quotidienne. Ces structures se développent plus vite que jamais : 37 nouveaux “centres de vie” ont vu le jour en 2007. Un exemple de ce nouveau type de centre commercial, rompant brutalement avec les galeries marchandes égrenant à l’infini des enseignes de prêt-à-porter et de restauration, est apparu l’an dernier en Californie du Sud. Ce non-centre commercial, baptisé The Americana at Brand, ressemble davantage à un décor de cinéma qu’à une galerie marchande classique. Il est organisé comme une véritable petite ville, avec un tramway, une pharmacie et des rues piétonnes qui rappellent les quartiers les plus pittoresques de La Nouvelle-Orléans ou de Boston". 

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

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