Bonjour à tous

Le prix Nobel de la paix 2013 a été attribué ce matin à Stockholm à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sans tenir compte de l'opinion publique internationale qui avait décerné symboliquement cette récompense bien avant l'heure à la jeune Malala Yousafzai, digne héritière de Martin Luther King, de Nelson Mandela et de l'ancienne Première ministre pakistanaise Benazir Bhutto assassinée en 2007.

Malala, jeune pakistanaise de 16 ans, milite depuis l'âge de 11 ans pour l'éducation des filles dans son pays en s'opposant par la plume et par la parole aux talibans, à l'obscurantisme et à l'intégrisme religieux. Victime d'une tentative d'assassinat en octobre 2012, elle sera blessée par balle à la tête et n'échappera miraculeusement à la mort que pour mieux s'adresser quelques mois plus tard en juillet 2013 à la tribune des Nations Unies avec l'incroyable maturité d'une enfant qui a vécu le pire : "Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l'éducation les effraie". Ce jour-là, la bouleversante leçon de vie que cette adolescente d'apparence fragile a donné à un parterre de politiciens adultes justifiait à elle seule l'attribution d'un prix international.

D'aucuns soupirent que Malala Yousafzai est aujourd'hui très médiatisée et peut-être même instrumentalisée. D'autres soulignent l'implication grandissante du Comité Nobel dans les milieux politiques. Les derniers enfin se demandent si le prix Nobel de la paix doit plutôt être attribué à une organisation ou à un individu...

Dans tous les cas, malgré les polémiques et la victoire de la "raison d'état" ce matin, Malala a déjà gagné la bataille du coeur !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Malala_Yousafzai

http://tontondaniel.over-blog.com/burka-avenger

Tonton Daniel

Bonjour à tous

Quel plaisir de retrouver Mémé Cornemuse ! La vieille qui voulait tuer le Bon Dieu, c'est elle ! Dans ce troisième volet signé Nadine Monfils, Mémé Cornemuse, de son vrai nom Jeannette Vanpiperzeel, est devenue concierge. Mais attention ! Pas de celles qui sont toujours en train d'astiquer les cuivres ou à qui on donne des étrennes en fin d'année, non, plutôt de celles qu'on ne voit jamais et sur lesquelles il ne faut jamais compter. Sauf éventuellement pour se débarrasser d'un cadavre gênant ou pour lire l'avenir dans vos parties intimes... "Quoi çà ???"

Après "Les vacances d'un serial killer" et "La petite fêlée aux allumettes", Nadine Monfils (dont on ne sait toujours pas quelle marque de moquette elle fume...) nous a encore concocté une aventure rocambolesque et délirante, mêlant personnages caricaturaux à l'extrême et situations loufoques autour de son héroïne déjantée. Dans une copropriété rappelant davantage celle du film "Delicatessen" qu'un immeuble bourgeois de l'avenue Montaigne, les cadavres sont découpés en morceaux, un cambriolage se prépare, les plafonds s'effondrent et Ginette Durite mène l'enquête ! Et, pour couronner le tout, au-dessus de cette mêlée foutraque flotte l'esprit de l'inénarrable JCVD, Jean-Claude Van Damme himself, dont Mémé Cornemuse est une fan absolue !

Bref, cette "vieille" déicide au look inspiré des Télétubbies et de Bob l'Eponge (sic), héritière directe de Bibi Fricotin et des Pieds Nickelés, n'engendre ni la mélancolie ni l'ennui. A un rythme d'enfer, "l'Indiana Jones des charentaises, la James Bond des bas de contention" vous fera oublier votre métro, votre boulot et votre dodo ! Après de multiples rebondissements et après avoir déclaré que "L'amour, c'est comme les chips. C'est vite périmé, et au bout d'un moment çà n'a plus de goût", Mémé Cornemuse finira au confessionnal, non pas pour déclarer ses pêchés mais pour engueuler le curé et conseiller l'humour au Bon Dieu : "L'humour est la soupape des désespérés. Et comme Il doit l'être, vu tout ce qui se passe ici en bas... Ca ne pourrait que lui faire du bien."

Un dernier coup de fusil en direction des étoiles... Une nuée de plumes... Mémé Cornemuse a fini par tuer le Bon Dieu... Amen ! Et à la prochaine !

http://tontondaniel.over-blog.com/article-les-vacances-d-un-serial-killer-109399035.html

http://tontondaniel.over-blog.com/article-la-petite-felee-aux-allumettes-112244129.html

Tonton Daniel

Bonjour à tous

Depuis l'opposition entre Voltaire et Rousseau au XVIIIe siècle, chaque jour qui passe nous offre de nouveaux exemples illustrant le conflit permanent entre pragmatisme et idéologie.
Derniers exemples en date : la fermeture des magasins Sephora, Monoprix, Castorama ou Leroy-Merlin le dimanche, l'ouverture de salles de shoot à Paris, la création de "love boxes" en Suisse, la partition politique de la Belgique ou le débat entre les ministres Manuel Valls et Christiane Taubira.

"Le parfumeur Sephora, propriété du groupe LVMH, a été condamné lundi 23 septembre par la Cour d'appel de Paris à fermer son magasin amiral des Champs-Elysées à 21 heures, une victoire pour les syndicats, mais une partie des salariés protestent". Plus de 50 salariés, tous volontaires, voient ainsi leurs revenus diminués de 25%.
Pragmatisme salarié : 0 - Idéologie syndicale : 1.

A l'initiative du maire du Xe arrondissement et patron de la fédération PS de Paris Rémi Féraud, une "salle de consommation de drogue à moindre risque" destinée à un meilleur accompagnement des toxicomanes doit ouvrir en novembre prochain dans le quartier de la Gare du Nord à Paris, malgré l'opposition politique municipale.
Pragmatisme sanitaire : 1 - Idéologie politique : 0.

En août dernier, un "drive-in du sexe" a ouvert ses portes à Zurich à l'initiative des services sociaux de la ville pour tenter d'encadrer la prostitution de rue. Boutons d'urgence, agents de sécurité, assistantes sociales et douches sont prévus dans ces "love boxes" d'un nouveau genre.
Pragmatisme social : 1 - Idéologie religieuse : 0.

La partition de la Belgique, désirée par beaucoup de Flamands, coûterait environ 7,2 milliards d’euros par an au royaume, 1.400 euros par an pour chaque Wallon et 200 euros pour chaque Flamand... Sans compter la dette abyssale de 330 milliards d’euros à répartir entre les deux régions. (Chiffres 2010)
Pragmatisme économique : 1 - Idéologie nationaliste : 0.

Eternel débat sur le "paradoxe pénitentiaire" dans toute société humaine, celui sur la réforme pénale entre les ministres Manuel Valls et Christiane Taubira. Le premier s'appuie sur le rôle répressif, sécuritaire et dissuasif des prisons. La seconde souligne les problèmes de réinsertion, le coût financier du système, l'insalubrité et la promiscuité afin de mettre en avant alternatives à l'incarcération et peines alternatives de substitution (travaux d'intérêt général, bracelet électronique, amendes, sursis, obligations de soins).
Pragmatisme / Idéologie : match nul !

On pourrait ajouter le pragmatisme des salariés du Mont Saint-Michel qui ont profité du passage du Tour de France en juillet dernier pour faire grève et revendiquer "le rétablissement de navettes réservées aux habitants ou travailleurs du rocher entre la côte et le mont". Certains pourraient plutôt y voir de l'opportunisme... mais ceci est un autre débat !

(Sources internet)

Parmi les nombreux sujets relatifs au conflit entre idéologie et pragmatisme :

http://tontondaniel.over-blog.com/article-23811831.html (Marseillaise sifflée)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-24969236.html (Service minimum d'accueil)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-26609012.html (La neige à Marseille)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-23769463.html (Interventionnisme)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-23835556.html (Gamins du Sri Lanka)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-34098383.html (Le chêne d'Hitler)

http://tontondaniel.over-blog.com/article-recyclage-chaleur-crematorium-65841555.html

http://tontondaniel.over-blog.com/article-containers-haiti-43435959.html

Tonton Daniel