Publié le 15 Mars 2010


Bonjour à tous


Le Point du 11 février 2010 proposait un dossier très intéressant consacré à la "bombe humaine", comprenez l'explosion démographique que notre petite planète connait aujourd'hui.
Bien qu'on parle pudiquement aujourd'hui de "surcharge de capacité humaine" et non pas de "surpopulation", le sujet devient de moins en moins tabou au vu de quelques chiffres et de quelques données.


Première partie : le constat et le cri d'alarme avec deux exemples parmi d'autres :
- "Le Nigéria met au monde chaque année plus d'enfants que tous les pays de l'Union Européenne".
- "Le nombre de mégapoles (au moins 5 millions d'habitants) grimpe à toute allure : 8 en 1950, 80 en 2025".


Deuxième partie : les questions :
- "Aurons-nous assez à manger ?"
- "La démographie galopante est-elle responsable du réchauffement climatique ?"


Troisième partie : les réponses :
- "C'est la richesse d'une nation qui enraye sa fécondité".
- "L'école est le meilleur des contraceptifs".
- "Les pays qui auront moins d'enfants vont alors consommer plus, polluer beaucoup, exploiter trop, épuiser notre planète nourricière".
- "Le danger n'est donc pas la surpopulation, mais l'hyperconsommation".


C.Q.F.D. !


http://tontondaniel.over-blog.com/article-35919974.html


Tonton Daniel



le point



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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #démographie

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Publié le 14 Mars 2010


Bonjour à tous


Séquence nostalgie ! Septembre 2003... Me revoici dans le transsibérien, en route pour le lac Baïkal, la Sibérie et la Mongolie...


Le site suivant propose le film intégral sur 9226 km du parcours du transsibérien, entre Moscou et Vladivostok, et nous fait découvrir (ou revivre) les émotions ressenties lors de ce magnifique voyage sur la ligne de chemin de fer la plus longue du monde !
A la fin de chaque séquence, le logiciel enchaine directement sur la suivante. Vous pouvez aussi choisir votre ambiance sonore (Oh combien importante, croyez-en mon expérience !) avec bruits des roues sur les rails, radio russe ou balalaïka...
La carte interactive sous l'écran permet de savoir à tout moment où vous vous trouvez. Choisissez votre séquence et ne perdez pas de l'oeil le compteur kilomètrique !


L'idée est excellente mais évidemment incomplète. En plus des images, paysages et cartes postales, un voyage implique aussi des parfums, des couleurs, des moustiques, du soleil, des formalités, des attentes, des décalages horaires, des chambres d'hôtels, des surprises, des déceptions, des achats de souvenirs, des pourboires, et bien entendu des rencontres humaines, des chants et des sourires...


Je n'ai pas oublié les deux prodvonistas (hôtesses de train) responsables de notre wagon, le petit Nikita et sa mère dans le compartiment voisin avec qui nous avions échangé pommes, chocolat et sourires, les babouchkas sur les quais à chaque arrêt qui vendaient leurs délicieux piroshkis, les militaires embarqués dans le train pour la surveillance tout au long du parcours, les trois prostituées et leur "protectrice" offrant leurs services dans un compartiment très chaud, les contrebandiers chinois cachant leurs marchandises sous les tapis avant le passage de la frontière russo-mongole et les douaniers soupçonneux à la même frontière...


Da svidaniya !


http://www.google.ru/intl/ru/landing/transsib/en.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Transsib%C3%A9rien


Tonton Daniel


Photo prise le 10 septembre 2003 depuis la fenêtre du train juste avant Naouchki, ville-frontière avant la Mongolie :



Russie - Septembre 2003

 

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #souvenirs de voyage, #russie-urss

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Publié le 13 Mars 2010


Bonjour à tous


Barman ! Un whisky !


Saviez-vous que le mot anglais "bar" qui désigne depuis 1833 nos cafés et nos bistrots doit son origine au mot français "barre" ?
A l'origine, en effet, dans les "bar-rooms", deux barres métalliques longeaient les comptoirs sur toute leur longueur, une barre supérieure au niveau du plateau et une au niveau du sol pour poser les pieds. Par extension, même sans barre de comptoir, le zinc français est lui aussi devenu un "bar" !


Tavernier ! Du tord-boyau !


A quoi servait la barre supérieure ? A se tenir ? A suspendre les parapluies ? A retenir les verres glissants ? A attacher son chien ? Son cheval ? Sa belle-mère ? Etait-ce un simple objet de décoration ?
Certains affirment qu'elle était destinée aux hommes ivres et aux piliers de bars pour leur permettre d'y accrocher leur ceinture et de ne pas tomber !
La seule explication que j'ai pu trouver sur cette mystérieuse barre en laiton affirme qu'elle était une protection et devait empêcher les clients de trop s'approcher du comptoir. Comme probablement la barre inférieure qui empêchait les pieds des tabourets de frotter sur les boiseries précieuses.


Aubergiste ! Une prune !


A propos de bistrot, la légende raconte que ce nom leur a été donné par les cosaques qui occupaient Paris en 1814, "bistro !" signifiant "vite !" en russe. Une autre éthymologie propose comme origine le mot "bistraud" désignant le domestique du marchand de vin.


Garçon ! Un café et deux croissants !


http://tontondaniel.over-blog.com/article-24347197.html


http://www.canalacademie.com/ida4877-Brocante-et-cafe.html


http://www.culture-generale.fr/histoire/391-bar-bistrot-et-compagnie


http://fr.wikipedia.org/wiki/Bistro


Tonton Daniel


saloon 1897



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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le saviez-vous

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Publié le 12 Mars 2010


Bonjour à tous

"La dictée faisait partie des passe-temps de la cour de l'empereur Napoléon III. Mythe ou réalité, la dictée attribuée à Mérimée a mis à l'épreuve les souverains ainsi que leurs invités. Napoléon III commit 75 fautes, l'impératrice Eugénie, 62, Alexandre Dumas fils, 24. Seul un étranger, le prince de Metternich, ambassadeur d'Autriche, n'en fit que 3.
Voici le texte de "la fameuse dictée" publiée par Léo Claretie en 1900 :

Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l'amphitryon, fut un vrai guêpier.

Quelles que soient et quelqu'exiguës qu'aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu'étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, il était infâme d'en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis et de leur infliger une raclée alors qu'ils ne songeaient qu'à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires.

Quoi qu'il en soit, c'est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s'est laissé entraîner à prendre un râteau et qu'elle s'est crue obligée de frapper l'exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés, une dysenterie se déclara, suivie d'une phtisie.

- Par saint Martin, quelle hémorragie, s'écria ce bélître ! À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l'église tout entière".

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dict%C3%A9e_de_Prosper_M%C3%A9rim%C3%A9e

http://www.merimee.culture.fr/fr/html/ress/ress_6_1.html

Tonton Daniel

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Rédigé par tonton daniel

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Publié le 11 Mars 2010


Bonjour à tous


Vie privée opposée au regard public, secret opposé à la transparence, notre Société a été fondamentalement modifiée ces dernières années par les technologies de l'information et de la communication, entrainant un basculement radical de nos modes de vie et de nos manières de penser.
Complément de mes articles sur le dedipix, le sexting, le site chatroulette.com et ... sur la fable du grillon (!), le papier suivant, signé par le journaliste québecois Josh Freed pour "The Gazette", est une analyse sociologique extraordinaire et pleine d'humour permettant de mieux comprendre les nouveaux conflits entre générations.
Alors, grillons et papillons, pour vivre heureux, faut-il vivre caché ?


"Les plus jeunes s’exhibent sans crainte sur Internet, à la grande perplexité de leurs parents.


Quand l’envie vous prendra de faire un barbecue sur votre balcon en slip de bain, pensez-y à deux fois, car il se pourrait que la Terre entière vous regarde. Google, qui proposait déjà des vues aériennes, parcourt à présent les rues de nos villes avec Street View, en photographiant nos maisons, nos voitures et quiconque se trouve dans le voisinage à ce moment-là. Les jeunes cyberfans y voient un nouvel outil amusant pour étaler un peu plus nos vies au grand jour. Mais, pour beaucoup de gens plus âgés, c’est une nouvelle atteinte possible à la vie privée, un risque supplémentaire d’être filmé à l’entrée d’une réunion des Alcooliques anonymes ou d’une consultation sexologique.


C’est aussi un symptôme du plus grand conflit générationnel depuis des décennies, celui qui oppose la “génération parents” à la “génération transparents”. La première protège son intimité jusqu’à l’obsession ; la seconde sait à peine ce que vie privée veut dire.


Paranos à l’idée de faire circuler la moindre information sur eux


La génération transparents se compose essentiellement de jeunes qui ont toujours vécu sous le regard public depuis l’échographie de leur embryon, à huit semaines. Ils adorent partager leur vécu – leur journal intime, la liste de leurs petit(e)s ami(e)s, leurs dernières photos de vacances – avec la Terre entière, sur des sites tels que MyFace ou Spacebook.

Nous étions à peine rentrés de nos vacances en famille que mon fils de la génération transparents avait déjà mis sur Internet toutes ses photos de nous en maillot de bain. Dès que sa mère de la génération parents l’a su, elle les a supprimées plus vite que ne l’aurait fait un censeur du gouvernement chinois.

La génération transparents adore étaler sa vie et passe son temps à envoyer aux amis des messages sur Twitter pour raconter ce qu’elle fait en temps réel :
“Slt. Suis en train d’HT du tofu (voir photo en PJ). T’es où ?
— Super ! Suis au rayon yaourts même allée que toi un peu plus loin. Suis sur ta photo.
— Ah oui ! Super ! Salut, Salut. Bisou, bisou : -)
— OK, à toute. On se retweete à la caisse.”
Pour la génération parents, toute cette transparence s’apparente à un cauchemar. C’est une génération très secrète, qui a grandi dans la foulée du maccarthysme et des micros du Watergate, et l’idée de faire circuler la moindre bribe d’information sur eux-mêmes ou leur famille les rend paranos. Beaucoup ont peur d’effectuer des opérations bancaires sur Internet ou même d’acheter un livre sur Amazon. Jamais ils ne communiqueraient le numéro de leur carte de crédit, ni ne mettraient en ligne leur journal intime ou leurs photos. Pour eux, notre culture accro aux caméras, c’est le Big Brother de George Orwell ; pour la génération transparents, Big Brother est le nom d’une émission sympa de télé-réalité [Loft Story en France].


Les gens de la génération parents trouvent ceux de la génération transparents naïfs : ils se dévoilent en donnant des informations sensibles qui pourraient un jour leur coûter un emploi ou leur valoir une usurpation d’identité. Les plus vieux pensent aussi que les plus jeunes confondent amis virtuels et vrais amis, et qu’ils vont finir par se faire griller.


La vie vaut-elle d’être vécue si personne ne regarde ?


Mais, pour la génération transparents, ce sont les vieux qui sont naïfs et coincés. Pour beaucoup de jeunes, scandale et célébrité vont souvent de pair, il n’y a qu’à voir Paris Hilton, et c’est exactement ça qu’ils veulent. Ils imaginent que le pire qui puisse leur arriver c’est que quelqu’un ressorte une photo compromettante d’eux dans dix ans. L’important, c’est de s’assurer que la photo soit flatteuse, parce que c’est une chance supplémentaire de se faire connaître. Et puis la vie vaut-elle d’être vécue si personne ne regarde ?


La génération transparents attend avec impatience le prochain outil qui nous permettra d’exposer encore davantage nos vies. Ils rêvent déjà de Google Home View, où nous nous regarderons tous regarder la télé ou aspirer bruyamment des spaghettis dans la cuisine, avec en option la possibilité de visionner ce qui se passe dans la chambre à coucher et la salle de bains. Ou de Google Anatomy, où l’on pourra examiner les radios, IRM et coloscopies de ses amis. Ou de Google Ogle [mater], où l’on pourra jeter un coup d’œil plus intime sur ses amis préférés, comme c’est déjà possible sur les nouveaux sites de sexting [où l’on s’échange des photos de soi dans des tenues ou des poses suggestives].


Il se pourrait en fin de compte que la génération parents ait raison et que les jeunes, en vieillissant, protègent davantage leur vie privée, une fois qu’ils se mettront en quête d’un emploi ou d’un conjoint. Mais le plus probable est que le mot intimité tombe dans l’oubli, qu’il ne soit plus qu’une relique du XXe siècle, avant que la frontière entre vie publique et vie privée ne s’estompe.


En attendant, je vais aller faire mon barbecue en veston-cravate".


http://tontondaniel.over-blog.com/article-17501433.html


Tonton Daniel


trou-de-serrure-et-oeil



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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le temps qui passe

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