Publié le 26 Mars 2010


Bonjour à tous


La langue française est pleine de surprises et de mots amusants ! En voici un, peu usité, que Valérie Lemercier pourrait ajouter à sa liste : le chicon !


Surtout utilisé dans le nord de la France et en Belgique, le mot chicon (qui désigne aussi la pomme de la laitue romaine dans l'ouest du pays) est l'autre nom du bourgeon de la chicorée de Bruxelles, autrement dit... de l'endive !


Citation :
"... lorsque nous revenions de Bruxelles avec les instruments [de musique] bourrés de tissus, et avec trois kilos d'endives qui nous permettaient d'avoir « quelque chose à déclarer », ce n'est pas des endives que j'ai déclarées, mais, à la suite d'un lapsus d'ordre obsessionnel : « du tissu d'endives »... À quoi le douanier a répondu : « on dit des chicons ».
(Claude Abadie et Noël Arnaud, Les Vies parallèles de Boris Vian, 1970)


Etymologie :
Dériverait de "chicorée", mais l'origine est incertaine...


Où l'on découvre sur le lien suivant un débat surréaliste entre les partisans de l'endive et ceux du chicon, ainsi que les rapports étroits entre nationalisme et usage de la langue... Des pages et des pages d'arguments plus ou moins sérieux qui frisent par moment la bataille de mots et la caricature linguistique :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Endive


http://tontondaniel.over-blog.com/article-3595442.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Endive


http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicor%C3%A9e


Tonton Daniel



chicoree endive



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Publié le 25 Mars 2010


Bonjour à tous


Evidemment, ce n'est pas mon "poisson d'avril" daté du 1er avril 2008 à propos d'un mariage arrangé auquel se réfère l'article ci-dessous...??? Enfin, j'espère !!!


"Carla Bruni-Sarkozy déclare une nouvelle fois «qu'en tant qu'épouse», elle «ne souhaite pas vraiment» que son mari Nicolas Sarkozy brigue un second mandat présidentiel en 2012, dans une interview au Figaro Magazine à paraître samedi.
Comme on lui demande si elle souhaite «un second mandat présidentiel», Carla Bruni-Sarkozy répond: «En tant qu'épouse, je ne le souhaite pas vraiment. Peut-être ai-je peur qu'il y laisse sa santé, peut-être ai-je envie de vivre ce qui nous reste à vivre dans une certaine paix?».
«Mais, ajoute-t-elle, quelles que soient la situation et les décisions que prendra mon mari, je ferai tranquillement avec».
«Je méprise les soi-disant journalistes qui se servent des blogs comme d'une source crédible»
Questionnée sur une «rumeur partie du web concernant son couple», la première dame observe que «la rumeur fait partie de la nature humaine même si elle est un avilissement».
«Elle a toujours existé. Mais je méprise celle qui vient d'un blog internet et qui est signée Mickey ou Superman. Je méprise les soi-disant journalistes qui se servent des blogs comme d'une source crédible», poursuit-elle.
Elle juge que «le fait» que les journalistes «reprennent et propagent une rumeur sans fondement, répandue par une source anonyme (lui) semble être une dérive pour la démocratie et une mise en péril des lettres de noblesse d'un métier dont le sens même est l'intégrité de l'information».
Carla Bruni-Sarkozy dit que la façon dont la presse «malmène» son mari «la met en colère». «Je suis souvent indignée», ajoute-t-elle".


(source : http://www.20minutes.fr/article/393462/France-Carla-Bruni-Sarkozy-ne-souhaite-pas-vraiment-que-son-mari-se-represente.php)


http://tontondaniel.over-blog.com/article-18356985.html


http://tontondaniel.over-blog.com/article-18392435.html


Tonton Daniel


taille nicolas



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Publié le 24 Mars 2010


Bonjour à tous


D'où viennent les Basques ? Avec leur langue sans équivalent et leur culture singulière, ceux-ci ont toujours revendiqué avec orgueil leur spécificité et leur différence d'avec les autres populations locales.


Pourtant, les Basques qui doivent leur nom aux anciens Vascons, loin d'être isolés, immobiles et imperméables à d'autres cultures, ont toujours été de grands voyageurs, depuis les chasseurs de baleines de l'Atlantique jusqu'aux bergers émigrés en Amérique et en Australie en passant par les fils de paysans partis vers Paris après guerre. Certains sont même devenus célèbres : saviez-vous que les parents de Simón Bolívar et ceux de Che Guevara étaient basques eux aussi ?


Aujourd'hui, la communauté basque aux Etats-Unis compte environ 100 000 personnes, 3 millions d'Argentins sont d'origine basque (y compris la famille de ma grand-tante partie à Buenos Aires dans les années 30), 20 % des chiliens et des urugayens portent un nom basque.

Grâce aux avancées de la génétique, la communauté scientifique apporte une preuve supplémentaire à cette mobilité et peut aujourd'hui répondre à la question du particularisme basque : ...il n'y a pas de différence entre un basque et un non-basque !
Voici qui ne devrait pas plaire aux indépendantistes...


L'article suivant est signé Nuño Domínguez pour Público, repris dans Courrier International n° 1009 du 4 mars 2010.


"Les Basques ne sont pas ce qu’ils croient être.
Une étude montre que le génome des Basques ne diffère pas de celui des autres populations espagnoles. Ce qui bouleverse les idées reçues.


La population basque intéresse depuis longtemps les spécialistes de la génétique des populations. Selon une théorie, les Espagnols descendraient d’agriculteurs du néolithique (il y a 10 000 ans) alors que les ancêtres des Basques seraient des chasseurs-cueilleurs implantés depuis beaucoup plus longtemps dans la péninsule. En 1949, le généticien britannique Arthur Mourant avait publié une étude confirmant les différences existant chez les Basques par rapport à d’autres Européens. Il se basait sur le facteur rhésus, le système MNS et le système ABO, des caractéristiques du sang. Depuis, des recherches portant sur d’autres régions du génome humain ont mis à mal cette hypothèse.


Les Basques ne sont pas génétiquement différents des Espagnols : c’est ce que conclut l’étude de génétique des populations la plus complète réalisée jusqu’à présent en Espagne. Les chercheurs ont comparé les génomes des habitants de dix régions et les résultats, publiés dans l’édition Internet de Human Genetics, ne montrent pas de variations significatives au sein de la population de la péninsule. “Les Basques ne peuvent pas être considérés comme un groupe génétique isolé, et les théories sur leur origine doivent être révisées”, précisent les auteurs de ce travail dirigé par Jaume Bertranpetit, chercheur à l’université Pompeu Fabra de Barcelone.


Les études précédentes donnaient en effet à penser que les Basques avaient vécu dans l’isolement pendant des siècles et ne s’étaient pas mélangés aux autres peuples ibériques. Il y a vingt ans, Bertranpetit avait lui-même été l’un des principaux tenants de la différence génétique basque. Il se basait alors sur l’analyse des marqueurs génétiques classiques du sang, comme le fameux rhésus négatif, qui semblait distinguer le peuple basque des autres peuples européens. Mais, à partir de 1991, les progrès des techniques de séquençage ont permis d’étudier beaucoup plus de marqueurs génétiques. Quatre ans plus tard, une nouvelle étude de Bertranpetit montrait que l’ADN mitochondrial (transmis par la mère uniquement) des Basques et des autres Espagnols était très semblable, voire identique, ce qui indiquait une proximité plus grande de leurs lignées. Les ancêtres des Basques et des autres Espagnols vivaient vraisemblablement au Moyen-Orient il y a 25 000 ans.


Il y a un an, des recherches portant sur 144 marqueurs génétiques présents chez des Français, des Espagnols, des Nord-Africains, des Basques espagnols et des Basques français n’ont pas montré de différences notables.


Bertranpetit et son équipe ont alors renié le facteur rhésus et les autres marqueurs classiques. “Ce ne sont pas les meilleurs outils pour retracer l’histoire d’une population”, ont-ils conclu. Ils ont analysé jusqu’à présent près de 300 000 marqueurs appelés SNP (single nucleotide polymorphism, à prononcer “snip”), répartis dans tout le génome. Ces marqueurs correspondent à des variations génétiques spécifiques et permettent de déduire l’origine d’un individu ou sa prédisposition à une maladie.


Les chercheurs ont divisé l’Espagne en dix zones, puis prélevé dans chacune l’ADN de trente individus dont les quatre grands-parents étaient originaires de la région, condition indispensable pour obtenir la meilleure représentativité possible. Les 300 échantillons ont ensuite été analysés et comparés. Résultat : “Les examens n’ont pas montré de différences notables entre les Basques et les autres Espagnols.” Si les différences ne sont pas statistiquement significatives, il y a quelques particularités : ceux dont l’ADN se distingue le plus du lot sont les habitants d’Estrémadure, suivis des Valenciens et, en troisième position, des Basques.


Les scientifiques ont comparé leurs données avec l’ADN des Français analysé dans le cadre du Projet sur la diversité du génome humain et se sont aperçus que les Basques espagnols ressemblaient davantage aux Espagnols des autres régions qu’ils avaient étudiées qu’aux Basques français qui vivent de l’autre côté des Pyrénées.


Des résultats à confirmer par de plus vastes études


Pour Hafid Laayouni, chercheur à l’université Pompeu Fabra et collaborateur de Bertranpetit, il s’agit de l’étude génétique des populations espagnoles la plus détaillée à ce jour. “Les marqueurs classiques utilisés auparavant ne faisaient que retracer l’évolution d’un gène, et non l’évolution du génome de toute la population”, précise-t-il.


Les marqueurs SNP indiquent que les Basques se sont davantage mélangés avec d’autres populations qu’on ne le pensait, au point qu’ils ne se différencient plus de la majorité des Espagnols. “S’ils étaient restés isolés, cela aurait eu une incidence sur l’ensemble du génome”, poursuit Laayouni. Les chercheurs reconnaissent cependant que leurs résultats devront être confirmés par des études impliquant non plus quelques centaines de personnes seulement, mais des milliers. La principale utilité de ce travail sera d’ordre médical, ajoute Laayouni. Les 300 000 marqueurs analysés pourront servir à des recherches sur les gènes responsables de maladies".


http://fr.wikipedia.org/wiki/Diaspora_basque


Tonton Daniel


moutons pyrénées



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Publié dans #pays basque

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Publié le 22 Mars 2010


Bonjour à tous


Aïe ! Aïe ! Aïe ! Depuis quelques jours, j'ai mal au dos, et c'est une première ! Est-ce musculaire, osseux, rénal, somatique... ? Un "tour de rein" ? Un calcul rénal ? Une hernie discale ? Difficile à dire...
Et les raisons de ces douleurs ? Un faux mouvement ? Un coup de froid ? Mon sac à dos ? Le fauteuil du bureau ? Trop de sport ? (Euh, non, pas possible...) La vieillesse ? (Là, je vois mes jeunes collègues qui sourient...)
Et si c'était un alien ? Help !!! Sigourney, au secours !!!


Bon, on se calme, on respire fort, on se raisonne et on consulte Wikipedia, Doctissimo, Santépratique et jaimalaudosmaistoutlemondesenfout !
Premier résultat, çà doit être un lumbago...
Deuxième résultat, c'est forcément un lumbago...
Troisième résultat, pourvu que çà ne soit QU'un lumbago... car tous ces sites qui parlent de sciatique, de paralysie, de chirurgie, d'infiltrations corticoïdes, de cancer (mais pas d'Alien, c'est déjà çà !) ne sont pas forcément rassurants !


Je décrète donc que C'EST UN LUMBAGO ! Non mais ! Sigourney, retourne chez toi ! Je vais me contenter de chaleur et de paracétamol !
J'aimerais bien aussi un petit massage : qui est volontaire ?
Merci !


http://www.lumbago-info.com/


Petit film éducatif sur http://www.santepratique.fr/lumbago.php


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lombalgie


Tonton Daniel




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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #médecine

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Publié le 21 Mars 2010


Bonjour à tous


Gourmand comme je suis, je n'ai pas su résister ! La promesse de fruits sucrés et savoureux m'a fait craquer dans l'instant !
Avec du sucre, de la crème Chantilly, en tarte ou bien nature... Mmmmm ! Toutes ces myrtilles me font saliver !


Oui mais... patience ! Car pour l'instant... mon myrtillier n'a que des bourgeons ! Et oui ! Après être allé voter et profitant du beau soleil de fin d'après-midi, j'ai trouvé par hasard ce petit arbrisseau aux tiges malingres et dénudées dans une jardinerie voisine. Malgré son apparente fragilité, il peut résister à des températures de -30°C, produit des fleurs blanches en mai et juin et des fruits comestibles pendant tout l'été. Enfin, son feuillage rougit à l'automne pour éclairer balcons et jardins de mille feux ! Comment ne pas être séduit ?
Seule règle à respecter, Vaccinium corymbosum a besoin d'une terre acide comme les bruyères et les rhododendrons appartenant à la même famille des éricacées.


Il suffit donc d'attendre et de laisser passer les saisons sans se soucier du rythme trépidant de notre monde moderne.
Jardiner a toujours été une école de patience !


Le saviez-vous ? Pendant la seconde guerre mondiale, avant chaque bataille, les aviateurs américains consommaient énormément de myrtilles pour améliorer leur vision, ce fruit étant reconnu scientifiquement pour ses effets protecteurs sur la vue.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccinium_corymbosum


http://fr.wikipedia.org/wiki/Myrtille


Tonton Daniel


Vaccinium corymbosum



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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #au jardin

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