le parc zoologique de paris

Publié le 5 Septembre 2014

Bonjour à tous

"Joyeux Noël, les girafes ! Joyeux Noël, les singes ! Joyeux Noël, Félix !"

Ainsi s'achève le célèbre film de Jean-Marie Poiré "Le père Noël est une ordure" dont les dernières scènes ont été tournées en 1982 dans l'enceinte du défunt zoo de Vincennes, vestige de l'exposition coloniale de 1931. Réouvert au public en avril 2014 après six ans de fermeture et de travaux, le zoo a en effet été fièrement rebaptisé "Parc zoologique de Paris" et présente désormais plus d'un millier d'animaux dans la reconstitution de leur habitat naturel. Si le grand rocher est toujours à sa place, les différents espaces ont été totalement repensés en cinq biotopes formant autant d'écosystèmes, européen, guyanais, malgache, africain et patagonien, traversés l'un après l'autre dans un parcours organisé.

Sous le vol des oiseaux dans la grande volière et face au regard des singes, la visite du parc zoologique est évidemment prétexte à s'interroger sur la finalité d'un tel lieu : alors que chercheurs, biologistes, éthologues et zoologistes attribuent aujourd'hui de nombreuses notions "humaines" à beaucoup d'espèces animales et notamment aux grands singes (identité, individualité, intelligence, altruisme, socialité, traditions, conscience, sentiments...), la captivité d'animaux sauvages fait et fera toujours débat. Avec pragmatisme, tous les grands parcs modernes répondent préservation des espèces en voie de disparition, programmes européens d'élevage, réintroduction dans la Nature, recherche, pédagogie, sensibilisation à l'écologie et confort des animaux. Pour exemples positifs à Vincennes, les nombreuses naissances démontrant la bonne santé des occupants, le dynamisme et les jeux des jeunes babouins ou les végétaux de la grande serre tropicale non prélevés dans le milieu naturel mais provenant de pépinières spécialisées.

Malgré quelques défauts de jeunesse, un tarif d'entrée exorbitant et l'absence de certains animaux, la visite a néanmoins été une bonne surprise. Si l'on joue parfois à "Où est Charlie ?" devant certains enclos, impossible de ne pas admirer le regard des fauves, la grâce des girafes ou la vivacité du gato fossa de Madagascar (cryptoprocta ferox), mammifère carnivore endémique de l'ile et aussi rare qu'étrange. Manchots de Humboldt, maras, pudus, pleurodèles, lémuriens et autres chiens des buissons paraissent indifférents aux spectateurs, alors que depuis sa paisible piscine le lamantin Tinus contemple le visiteur avec toute la bonhomie qui le caractérise. Il semble méditer à cette ancienne légende selon laquelle il fut parent des sirènes... Envoûtant et mystérieux lamantin qui rêve peut-être tout simplement de grand large et cherche sa liberté dans l'oeil de son hôte ?

Tonton Daniel

Quelques liens :

http://www.parczoologiquedeparis.fr/fr

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_zoologique_de_Paris

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lamantin

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fossa_(animal)

L'affiche et les photos prises hier après-midi :

le parc zoologique de paris
Les lionnes au repos

Les lionnes au repos

Le lion attentif

Le lion attentif

Les girafes et le grand rocher

Les girafes et le grand rocher

L'enclos des girafes

L'enclos des girafes

El senor jaguar !

El senor jaguar !

Tinus le lamantin

Tinus le lamantin

La grande serre tropicale

La grande serre tropicale

A table !

A table !

Le fossa de Madagascar

Le fossa de Madagascar

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paris - ile de france, #zoologie

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