Publié le 22 Septembre 2021

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paroles et musique

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Publié le 22 Septembre 2021

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Publié le 15 Septembre 2021

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Publié le 11 Septembre 2021


Bonjour à tous

Inspiré par le Pays Basque intérieur où il séjourne à partir de 1891, loin des plages, de la côte et des pêcheurs, l'écrivain Pierre Loti imagine en 1897 une histoire d'amour, d'interdits et d'amitiés viriles sur fond "de messe, de partie de pelote, de fandango au clair de lune" et de contrebande.

Dans ce Pays Basque de la fin du XIXe siècle où l'on parle une langue mystérieuse et où les hommes sont encore séparés des femmes dans les églises, les paysans mènent une "vie rustique aux traditions immuables", les gendarmes traquent les contrebandiers, c'est le temps du départ pour les Amériques qu'ont connu tant de familles pour fuir la misère, bergers vers l'Amérique du sud, marins vers l'Atlantique nord, ouvriers vers les Etats-Unis.

C'est dans ce décor sur lequel plane "l'esprit des ancêtres" que Gracieuse et Ramuntcho, jeunes gens prudes et sérieux, rêvent, s'aiment et font des projets de mariage. Lui, "contrebandier et joueur de pelote", né de père inconnu et rêvant d "ailleurs", elle, jeune fille sage et pieuse, partagée entre son amoureux et son Sauveur. A force d'hésitations, d'incompréhension et de hasards malheureux, soumis aux traditions, aux rancoeurs villageoises et aux figures maternelles omniprésentes, les amoureux partiront chacun de son côté avec "la terreur d'un frôlement de leurs mains"...

Un siècle après, plus de frontières, plus de contrebande, plus de départs pour l'Amérique, les fantômes de Gracieuse et de Ramuntcho se sont évanouis mais "l'esprit d'autrefois" n'a pas entièrement disparu car les hommes ici ont la sagesse de ne pas s'opposer au temps qui passe. Le décor pastoral n'a pas changé non plus, villages de petites maisons blanches posées autour du clocher, du cimetière et du fronton, nature verte et sauvage, torrents et vieux ponts, forêts de hêtres, parfums de foin séché et de menthe sauvage, chant nocturne des rainettes, sommets enneigés des Pyrénées...

Au-delà d'une vision exotique et romantique de la culture basque, aujourd'hui amusante à force de bérets, d'espadrilles et de complaintes ancestrales, Pierre Loti use et abuse de tournures de phrases alambiquées, d'envolées lyriques et d'un style descriptif ne laissant aucune place pour l'imagination. Par moment sombre et triste, le récit évoque souvent la mort, annonce un drame inéluctable et rappelle une carte postale du temps passé, aux couleurs fanées comme les pages jaunies d'un vieux livre oublié. Et pourtant ! Malgré ses nombreux défauts, "Ramuntcho" restera toujours l'un des plus beaux témoignages littéraires permettant de comprendre le folklore et la si particulière identité basques !

Tonton Daniel
 

ramuntcho

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #pays basque

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Publié le 6 Septembre 2021


Bonjour à tous

Quoi ça ? Je rêve ? La couverture de "Maboul Kitchen" annonce "la dernière aventure de mémé Cornemuse" ? Nom d'un pétard et tonnerre de Brest ! Filons fissa en cuisine retrouver la petite soeur des Pieds Nickelés et de San-Antonio, les "pétés du bulbe" de l'asile des Joyeux Grelots ainsi que la galerie de zinzins qu'a imaginée Nadine Monfils avant le clap final !

Dans ce nouvel opus rythmé par Jean-Luc Fonck, Sttellla et Annie Cordy, LA Cornemuse cultive "son goût inné pour emmerder les autres", est toujours experte en fellations et autres douceurs (malgré son dentier) et rêve indéfiniment de retrouver son idole JCVD outre-Atlantique pour lui passer la bague au doigt : "Les rêves sont des paillettes envoyées par le Bon Dieu pour oublier la mort." Mais pour le moment, notre fêlée du bocal préférée est installée chez les déglingos de Saint-Amand-sur-Fion (!), n'hésite pas à sortir son fusil préféré pour éclabousser les murs et clame ses convictions haut et fort : "La religion et la morale ne font pas partie de mon vocabulaire. Ce sont les pires conneries inventées par l'Homme pour priver les autres de liberté." A bon entendeur, salut !

Après de nombreux rebondissements à la Breaking Bad, l'increvable et improbable mémé finira par atterrir à Los Angeles, rencontrer Jackie Stallone, mère de Rambo et astrologue du sillon interfessier, s'essaiera à la chirurgie esthétique (il n'est jamais trop tard) et s'engueulera avec la Mort avant de négocier son retour sur Terre avec le bon Dieu himself. Après elle le déluge et Vive la Belgique !

Oubliant son humour dévastateur, Nadine Monfils conclut enfin par un dernier soupir : "Adieu, mémé Cornemuse, je t'aimais bien, tu sais...."
Et nous donc ! Nom d'un Schtroumpf !

Tonton Daniel
 

maboul kitchen

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #humour

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