Publié le 31 Mars 2018


Bonjour à tous

Afin de sensibiliser les Hommes à la sauvegarde de leur Environnement, doit-on leur présenter la Nature sous son aspect le plus harmonieux ou, au contraire, dénoncer les multiples attaques qu'elle subit à l'aide de terrifiantes images-chocs ? Faire rêver ou informer ?

Avec l'aide du label Disneynature, les réalisateurs Keith Scholey et Alastair Fothergill ont choisi pour leur dernière production de nous emmener au fond des mers en compagnie d'un groupe de dauphins pour des rencontres inoubliables. Coraux resplendissants de santé, biodiversité extraordinaire, écosystème préservé, eaux cristallines, faune et flore aux couleurs fantastiques, dans "Blue", tout est magnifique de beauté et de lumière !

Mais "blue", en anglais, signifie aussi mélancolie, cafard, tristesse... Malgré un commentaire en demi-teinte, la sublime photographie du documentaire occulte l'autre réalité des océans, la longue liste des outrages infligés à notre planète-océan, surpêche et massacre des requins, rejets de pesticides et de résidus médicamenteux, marées noires et boues rouges, dégazages et déballastages sauvages, pollution sonore, accumulation de plastiques, destruction des fonds, immersion de déchets radioactifs, surexploitation du sable...

Hélas, dans une société captivée par l'image, le message écologiste passe ici au second plan et le public ne retiendra sans doute de ce film très scénarisé par la grâce du montage qu'une vision un peu trop angélique des récifs coralliens et de leurs habitants. Pour que le chant des baleines ne résonne pas comme un chant du cygne, il faut donc impérativement et dans un premier temps compléter ce bleu plein d'espoir avec la vision des images effroyables filmées récemment au large de l'Indonésie d'un océan de plastique toujours plus dégradé et mortel. Et il faut ensuite agir et réagir pour la sauvegarde de notre Environnement avant qu'il ne soit trop tard ! Vite !

Tonton Daniel

 

blue

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma, #environnement

Repost0

Publié le 25 Mars 2018


Bonjour à tous

Dans les salles silencieuses du Musée Cernuschi à Paris flotte comme un parfum de lenteur et de sérénité... Grâce à la présentation d'une centaine de pièces exceptionnelles issues en grande partie des collections du musée de Shanghai et toutes dédiées à l'univers de l'encens, l'exposition "Parfums de Chine, la culture de l'encens au temps des empereurs" incite aujourd'hui ses visiteurs à remonter le temps jusqu'au IIIe siècle avant notre ère et à revisiter l'histoire de la parfumerie dans l'Empire du Milieu.

Connu depuis la nuit des temps, l'encens est un produit complexe, mélange savant de matières odorantes, résines, bois ou épices (camphre, benjoin, oliban, labdanum, opoponax ou santal), agrémentées en Chine d'essences florales locales (pivoine, chrysanthème ou orchidée) ou de produits précieux comme ambre gris, clous de girofle, musc, nard, bois d'aigle ou bois de oud. Universellement destiné à une utilisation sacrée, purificatrice et symbolique, l'encens est également associé en Chine à la méditation bouddhiste et a investi au fil des siècles et des dynasties les intérieurs princiers, les cabinets de lettrés et la pharmacopée taoïste.

Dans les vitrines et sur les murs, brûle-parfums, boites à encens, vases, estampes, céramiques, laques, bronzes, éventails, objets précieux en jade ou en bambou, tout rappelle un art de vivre très codifié, y compris ces extraordinaires bourses à parfums solides portées en ornement de ceinture ou ces rouleaux peints évoquant les liens unissant depuis toujours senteurs et littérature chinoise. Aujourd'hui, l'encens est toujours très utilisé en Chine, sous forme de bâtonnets ou de papier doré, en offrande quotidienne sur les autels des ancêtres, consummé au cours de banquets ou offert dans les corbeilles de mariés. Ne dit-on pas en Chine que "la combustion lente de milliers de bâtonnets d'encens est une allégorie  de la fuite de temps qui s'écoule" ?

Un seul regret peut-être... Malgré deux bornes interactives aussi insignifiantes qu'incongrues placées en fin de parcours, l'absence de toute fumée d'encens pour parfaire la visite... Les regrets, fussent-ils légers, peuvent eux aussi avoir une odeur !

Tonton Daniel

 

parfums de chine
parfums de chine
parfums de chine
parfums de chine
parfums de chine
parfums de chine
parfums de chine

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paris - ile de france, #le parfum, #chine

Repost0

Publié le 19 Mars 2018


Bonjour à tous

"L'esquirrou de Mauléon, meilleur fromage du monde !

Un concours américain où 3 400 fromages étaient dégustés a consacré l'esquirrou, meilleur fromage du monde.

Trois mille quatre cents fromages de 26 pays étaient en lice cette année au  World Championship Cheese Contest, un championnat du monde  des fromages, présenté comme la plus grande compétition du genre au monde.

L'événement se déroulait à Madison, Wisconsin, aux Etats-Unis. Le jury était composé de personnalités du monde entier.

Si ce concours aura fâché les producteurs normands qui ont vu leur leadership remis en cause par un camembert... québécois, le meilleur fromage du monde va par contre réjouir les Souletins. C'est en effet l'Esquirrou, fabriqué par Michel Touyarou à Mauléon qui a reçu le titre le plus prestigieux, celui de champion du monde toutes catégories.

L’Esquirrou ou Petit Ossau-Iraty est fabriqué avec du lait de brebis entier, issu des races locales basco-béarnaise, Manech tête noire ou rousse. Après caillage, la meule ronde est salée, puis affinée plusieurs mois. Les fromages sont laissés au repos en cave à une température ne dépassant pas 12°C. L’affinage est effectué pendant une durée de 90 jours au minimum à compter du jour de fabrication."

(Source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/03/18/l-esquirrou-de-mauleon-meilleur-fromage-du-monde,2303243.php )

Tonton Daniel

 

esquirrou

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #pays basque, #alimentation, #actualité

Repost0

Publié le 17 Mars 2018


Bonjour à tous

Contrairement à Siddhartha Gautama, fondateur du bouddhisme et Bouddha historique ayant réellement vécu au Ve siècle avant notre ère, le Siddhartha du prix Nobel de littérature Hermann Hesse n'est qu'un personnage de fiction imaginé par son auteur en 1922 pour transposer sa propre recherche philosophique et humaine.

Issu d'une famille de brahmanes hindous qu'il va quitter adolescent avec son ami Govinda à la recherche du bonheur et de la vérité, le jeune Siddhartha va multiplier les expériences, se joindre à des pélerins mendiants vivant aux crochets de la société, rencontrer le sage Bouddha Gotama dont il reniera l'enseignement, travailler avec insouciance auprès d'un riche marchand, connaitre l'Amour, l'indolence et les plaisirs charnels auprès de la sensuelle Kamala avant de trouver la Sagesse au bord d'un fleuve comme simple passeur de voyageurs.

Ce parcours initiatique illustré de nombreux symboles, jardin des plaisirs, arbre sacré, oiseau en cage ou fleuve à traverser, permettra à Siddhartha de réaliser que la vie n'est que souffrance, que le temps est rempli de peur, que la sagesse ne se transmet pas, que toute doctrine est inutile et tout enseignement superflu. On ne peut rien faire pour l'Autre, l'illumination ne peut être atteinte que dans la solitude.

L'ascète insensible à la douleur, au froid et à la faim comprendra que tout dans la vie n'est qu'éternel recommencement, cycle de l'eau, rotation des planètes et des étoiles dans le ciel, alternance de vie et de mort organiques... Pour échapper à ce cercle, se libérer du samsara, le cycle des réincarnations, s'affranchir de la mort, atteindre le nirvana et devenir Bouddha ou "Eveillé", le seul remède se trouvera donc dans la méditation, pratique qui permet paradoxalement de tourner son regard vers l'extérieur, de devenir insensible aux passions humaines, de contempler la Nature et l'accepter sans l'analyser afin de ne plus faire qu'un avec l'Univers et le Cosmos.

Aujourd'hui tentée par le repli sur soi, la construction de murs et la méfiance envers son prochain, la société des Hommes devrait, sans verser dans la religiosité, redécouvrir d'urgence l'oeuvre et la pensée d'Hermann Hesse !

Tonton Daniel

 

siddhartha

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature

Repost0

Publié le 10 Mars 2018


Bonjour à tous

Les chiffres donnent le tournis ! Depuis 1949, la compagnie Lego a fabriqué plus de 327 milliards d'éléments ! Chaque seconde, un peu moins de 1000 briques de Lego en polymère thermoplastique sont fabriquées et vendues dans le monde. Ce sont donc quelque 31 milliards de Lego qui sont produits mondialement chaque année ! Aujourd'hui, la firme danoise a commencé à usiner ses premières pièces avec du plastique d'origine végétale.

"Le constructeur danois s'engage à ce que ses pièces représentant des éléments botaniques -feuilles, buissons, arbres- soient fabriquées à partir de plastique végétal provenant de la canne à sucre. Ils apparaîtront dans des boîtes de jeu de la marque courant 2018.
Des pièces de Lego seront très bientôt en plastique d'origine végétale. "Nous sommes fiers que les premiers éléments fabriqués à partir de plastique issu de sources durables soient en production et bientôt dans des boîtes Lego cette année" a déclaré Tim Brooks, vice-président en charge de la responsabilité environnementale au sein du groupe danois.
Cette production concerne des pièces représentant des feuilles, des buissons ou des arbres qui seront faites de polyéthylène (PE) végétal à base de canne à sucre, un bioplastique présenté comme souple, durable et flexible. Ce matériau recyclable, qui se substitue au plastique dérivé du pétrole, est déjà employé par des fabricants des sacs d'emballage ou de bouteilles.
"Les éléments ont été testés pour s'assurer que le plastique végétal répond aux normes élevées de qualité et de sécurité du groupe" précise-t-on chez Lego. "Les enfants et les parents ne remarqueront aucune différence dans la qualité ou l'apparence des nouveaux éléments, parce que le polyéthylène à base de plantes a les mêmes propriétés que le polyéthylène conventionnel", a ajouté le responsable en charge de la responsabilité environnementale.
Cet emploi d'un bioplastique végétal dans la fabrication fait partie de l'engagement du groupe, qui a connu en 2017 un repli de ses ventes, à utiliser des matériaux durables dans ses produits de base et les emballages d'ici 2030."

(Source : http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/lego-fabrique-ses-premieres-pieces-faites-de-plastique-d-origine-vegetale-1387160.html#xtor=AL-68 )

Greenwashing ou réelle volonté de bien faire du numéro 1 mondial des vendeurs de jouets ? On notera que ces "éléments botaniques" ne représentent que 1% des éléments produits par la firme danoise... A suivre !

Tonton Daniel

 

lego recyclables

Lire la suite

Repost0