europe

Publié le 24 Février 2022

ukraine 24 02 2022

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #actualité, #europe

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Publié le 14 Novembre 2020


Bonjour à tous

Inutile de chercher la station thermale de Montvert-les-Bains sur une carte de France, cette commune située par l'écrivain Maurice Denuzière dans les monts du Forez pour son dernier roman éponyme sert de décor imaginaire et furtif à la première étape d'un long voyage dans l'Europe du début du XXe siècle.

De Paris à Venise et de Vienne à Berlin en passant par Baden et Marienbad, un jeune héritier idéaliste entreprend en 1900 de visiter l'Europe à la rencontre de ses peuples, de ses idées, de son histoire et de sa culture. Pendant quatorze ans, ses pas vont le conduire en Andalousie, en Prusse, en Angleterre, en Autriche-Hongrie et dans l'empire allemand où il croisera une société composée d'aristocrates anglais, de millionnaires américains, d'espions prussiens et d'aventurières hongroises, un monde en dehors du monde, milieu insouciant et huppé, qui danse, qui s'amuse, qui se déplace au gré des saisons thermales en train de luxe, en paquebot ou en limousine.

Témoin lucide, curieux et privilégié de son époque, le voyageur constatera aussi que cette société mondaine très codifiée dissimule souvent cupidité, arrogance, turpitudes, adultères ou mépris de "la plèbe" ! A la recherche d'une mystérieuse oeuvre d'art disparue et d'une énigmatique "Dame en mauve", il fera de nombreuses conquêtes, perdra plusieurs amis, découvrira d'anciens secrets familiaux avant d'achever son voyage initiatique et de rentrer auprès des siens pour se poser enfin.

Passionnant sur le fond, le récit est hélas déroutant sur la forme ! Dialogues précieux et mièvres frisant le ridicule, descriptions interminables et inutiles dignes d'un guide touristique ou d'une encyclopédie, ambiance lénifiante rappelant celle d'une ville thermale, cette fresque pédante et sophistiquée est heureusement sauvée par quelques beaux passages plein de sagesse, des accents pro-européens et un discours humaniste sous-jacent dénonçant la montée des nationalismes, les intrigues diplomatiques et les alliances politiques à l'aube de la première guerre mondiale.

Mêlant fiction, "Grand Tour" et Belle Epoque, le bientôt centenaire Maurice Denuzière semble regretter un monde sur le point de disparaitre et n'hésite pas à rappeler à plusieurs reprises le discours visionnaire de Victor Hugo fait à l'Assemblée nationale en 1871 appelant à la création des Etats-Unis d'Europe. Un manifeste politique maladroit dont beaucoup pourraient néanmoins s'inspirer aujourd'hui afin d'éviter que l'Histoire ne soit un éternel recommencement !

Tonton Daniel

 

montvert-les-bains

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #europe, #histoire

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Publié le 26 Avril 2019

"En Suède, la « honte de prendre l'avion » plombe déjà le trafic aérien.
Né fin 2018, le mouvement « flygskam » consiste à boycotter l'avion face à l'urgence climatique. Il contribue à un recul du nombre de passagers dans le pays depuis le début de l'année. Le train fait figure de grand gagnant.

Avec la jeune Greta Thunberg en tête de proue du mouvement pour le climat, l'avenir de la planète s'écrira-t-il en suédois ? Un nouveau mot de la langue scandinave s'est en tout cas déjà imposé : « Flygskam ».

L'expression, qui signifie littéralement « la honte de prendre l'avion », est apparue en fin d'année dernière - l'un des trente-trois mots à avoir intégré la langue suédoise en 2018, selon le site «  The Local  » - et désigne le mouvement qui consiste à privilégier les autres moyens de transport que l'avion pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Son occurrence ne cesse, depuis, de se multiplier, et bien au-delà de son pays natal. Derrière le buzz sur les réseaux sociaux, les chiffres publiés par le secteur des transports commencent déjà à témoigner d'un changement de comportement des Suédois depuis le début d'année.

En février, l'opérateur Swedavia AB, qui gère dix aéroports dans le pays, dont les deux principaux situés à Stockholm et Göteborg, a ainsi fait état pour la première fois en une décennie d'une baisse de son trafic passager. Un recul plus marqué sur les vols intérieurs (- 6 % sur un an) que sur les vols internationaux (- 2 %).

Les chiffres publiés pour l'ensemble des 38 aéroports du pays au premier trimestre 2019 par l'Agence suédoise des transports ont ensuite confirmé cette tendance : le nombre de passagers a diminué de près de 4,4 % sur un an, dont - 5,6 % sur les vols intérieurs.

Swedavia reconnaît l'impact du mouvement « flygskam » mais l'identifie comme « un facteur parmi d'autres » pour expliquer ce recul. « Après une décennie de forte hausse et un record à 42 millions de passagers l'an dernier, il n'est pas inhabituel de voir ensuite une hausse plus modérée, voire un déclin », explique l'opérateur suédois.

Celui-ci souligne également l'impact d'une nouvelle taxe sur l'aviation qui tire les prix des billets vers le haut depuis l'an dernier, la « volatilité des marchés financier et immobilier » ainsi que la faiblesse de la couronne suédoise pour expliquer que les Suédois aient moins voyagé ces derniers mois.

Le mouvement inquiète en tout cas suffisamment le secteur aérien pour que plusieurs acteurs aient récemment annoncé qu'ils « compenseraient » les émissions de dioxyde de carbone de leurs clients. La compagnie aérienne suédoise BRA et le voyagiste suédois Ving ont promis de le faire dès ce printemps, tout comme la compagnie belge TUI pour ses clients scandinaves, rapporte le site spécialisé suédois «  Vagabond  ».

Puisque l'aérien a du plomb dans l'aile, le ferroviaire, lui, fait logiquement figure de grand gagnant. SJ AB, principal opérateur ferroviaire du pays, a ainsi enregistré une hausse de 10 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2019 sur un an. Le gouvernement suédois a, de plus, annoncé fin mars qu'il investirait 50 millions de couronnes (soit près de 4,8 millions d'euros) dans de nouveaux trains de nuits vers des villes européennes, sans préciser pour le moment lesquelles.

Faut-il y voir le point de départ d'un mouvement plus vaste sur le continent ? Pour le moment, les chiffres publiés par la plupart des aéroports des pays voisins témoignent toujours d'une hausse continue du trafic passagers, à l'image du reste du monde . Mais au vu de l'effervescence actuelle des mouvements pour le climat, à Londres comme à Paris , il n'est pas à exclure que la « honte de prendre l'avion » puisse s'étendre à d'autres pays aussi rapidement qu'en Suède."

Source : lesechos.fr

 

flygskam

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #actualité, #dérèglements climatiques, #environnement, #europe, #transports

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Publié le 25 Octobre 2018

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #souvenirs de voyage, #europe

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Publié le 3 Mai 2018

 

"Quand les Suisses viennent jeter leurs déchets en France :

Le phénomène a pris de l'ampleur depuis quelques années. Nos voisins suisses des cantons de Vaud ou de Neufchâtel viennent de plus en plus jeter leurs poubelles en France, les déchets étant fortement taxés de l'autre côté de la frontière. Au moins 10 tonnes de déchets seraient concernées chaque année.

Pour les clients suisses qui viennent faire leurs courses en France, c'est devenu une habitude : laisser systématiquement les emballages sur place, qu'il s'agisse d'un carton de pizza ou d'une barquette de viande."La plupart des emballages on les enlève parce que sinon on doit les jeter en Suisse et ça remplit les poubelles", explique un client suisse.

Depuis 2014, à l'exception du canton de Genève, la plupart des cantons suisses imposent une forte redevance sur les sacs-poubelle. "On ne peut pas utiliser n'importe quel sac-poubelle pour mettre dans les containers. Ces sacs-là on les achète par rouleaux au prix de 2 francs suisses le sac", explique une frontalière. Environ 2 euros le sac.

Pour éviter la multiplication des dépôts de sacs-poubelle le long des routes ou en pleine nature le long de la frontière, les douanes françaises ont dû renforcer leur contrôle. L’an dernier, 140 saisies ont été opérées en Franche-Comté. "Chaque constatation donne lieu à une amende de 150 euros par sac saisi. Par ailleurs, nous obligeons ces ressortissants à repasser la frontière avec leurs poubelles pour les jeter en Suisse", explique Roger Combe, le directeur régional des douanes.

Le transfert des déchets suisses vers la France a obligé les riverains à s'adapter. Dans le pays de Maîche, dès 2012, les 43 communes sont passées - un peu comme en Suisse - à la redevance incitative et aux poubelles cadenassées. La communauté de communes du Grand Pontarlier a prévu d’aller dans la même direction, mais pas à cause des déchets suisses. Les habitants paieront alors à la levée et les bacs ne traîneront plus devant les maisons."

(Sources : www.francetvinfo.fr / www.20minutes.fr)

 

déchets suisses

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #déchets et recyclage, #europe

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