Publié le 7 Septembre 2019


Bonjour à tous

Définition : l'hybristophilie est une attirance sexuelle morbide, "une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par un autre ayant commis un crime ou un meurtre". (Définition internet). Explications du phénomène par le corps médical : solitude, mauvaises expériences (déception amoureuse, viol ou maltraitance), phénomène d'autodépréciation, manque d’épanouissement personnel, besoin de publicité ou de reconnaissance sociale, "fantasme du voyou", "syndrome de l’infirmière"...

Etymologie : du grec "hybrizein" (commettre un outrage contre quelqu'un) et "phile" (qui aime).

Variante : l’enclitophilie désigne l'attirance sexuelle pour les femmes criminelles.

Synonymes : "Syndrome de Bonnie et Clyde".

Exemples célèbres de grands criminels, de tueurs en série ou de terroristes recevant en prison des milliers de lettres d'amour ou de demandes en mariage de la part de "killer groupies" : Henri Landru, Charles Manson, Richard Ramirez, Scott Peterson, James Holmes, Ted Bundy, Issei Sagawa, Ottis Toole, Anders Breivik, Marc Dutroux, Michel Fourniret, Luka Magnotta, Salah Abdeslam...

Tonton Daniel
 

hybristophilie
hybristophilie

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #lexique, #la mort

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Publié le 1 Septembre 2019


Bonjour à tous

Connaissez-vous le narluga, animal marin dont on ne connait qu'un exemplaire unique et qui a été rapidement et abusivement associé à une nouvelle espèce ? Trouvé en 1990 par un scientifique danois sur le toit de la maison d'un chasseur inuit au Groënland puis oublié pendant 30 ans dans un musée de Copenhague, le crâne d'un cétacé adulte a récemment été attribué grâce à une analyse ADN à un hybride naturel et de première génération de narval et de béluga !

Le crâne appartenait à un mâle, descendant d'une femelle narval et d'un mâle béluga, deux espèces distinctes se croisant dans la baie de Disko au large du Groënland et dans l'océan Arctique en période de reproduction. Le plus extraordinaire est sa dentition, identique à celle du béluga mais implantée horizontalement et torsadée comme la défense d'un narval qui, lui, en revanche, n'a pas de dents. Cette dentition farfelue s'accompagnait, selon les recherches isotopiques, d'un régime alimentaire spécifique à base de mollusques et de crustacés. Selon le témoignage du chasseur, le narluga possédait une peau grise, des nageoires pectorales de béluga et une queue de narval, il mesurait 6 mètres et était donc plus long que les espèces de ses deux parents et il était surtout accompagné de deux individus identiques mais plus petits.

Face à l'emballement médiatique, scientifiques et généticiens rappellent aujourd'hui qu'un hybride ne représente pas forcément une nouvelle espèce, car ces animaux sont la plupart du temps infertiles ou donnent naissance à des descendants eux-mêmes infertiles. En revanche, l'hybridation peut devenir un moteur de l'évolution grâce aux peu connus phénomènes d'hétérosis et de rétro-hybrydation qui confèrent aux nouveaux individus une plus grande résistance, une meilleure adaptation à leur environnement ou, paradoxalement, une meilleure fertilité, bref des avantages et des variations génétiques retenus par la sélection naturelle, n'en déplaise à MM. Charles Darwin et Johann Mendel !

Les deux autres individus tués par le chasseur étaient-ils les petits ou les frères de notre narluga ? Ont-ils eu le temps de se reproduire ? Auraient-ils pu donner naissance à une nouvelle espèce ? On ne le saura peut-être jamais... Seule certitude, la Vie nous réserve sans cesse de nouvelles surprises !

Tonton Daniel

Source : magazine Science et Vie n°1224 - Septembre 2019
 

narluga

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #zoologie, #secrets et mystères

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