la fabuleuse histoire des excréments

Bonjour à tous

La chaine Arte rediffusait ce matin la troisième et dernière partie du documentaire "La fabuleuse histoire des excréments" réalisée en 2007 par Thierry Berrod et Qincy Russel. Cet épisode, intitulé "Sacrées bouses" et consacré aux déjections animales, était une occasion inédite de faire un tour du monde pas tout à fait comme les autres en illustrant le célèbre adage de M. de Lavoisier selon lequel "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"...

Saviez-vous que les herbivores font en général de plus grosses crottes que les carnivores ? Ainsi, une simple vache produit 65.000 litres de bouse par an en moyenne et un éléphant jusqu'à 100 kg par jour !
Saviez-vous que certains bébés koalas et bébés kangourous mangent les excréments de leurs parents pour activer leur flore intestinale ?
Et saviez-vous qu'aux Etats-Unis les chouettes de terrier (Burrowing owls) attirent les insectes dont elles raffolent en déposant devant leur terrier toutes sortes d'étrons collectés dans la nature ?

En Australie, ce sont les bousiers (Dung beetles) importés d'Afrique du sud qui ont permis l'éradication des mouches en surnombre à cause des déjections bovines.
Au zoo d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, on recycle les fèces d'animaux en les séchant et en les sculptant en forme d'animal avant de les vendre comme engrais aux visiteurs ravis !
En Afrique noire, on utilise souvent les étrons des animaux comme matériau écologique de construction en s'inspirant des termitières cimentées par leurs minuscules habitants avec leurs déjections.
En Inde, les bouses des vaches sacrées servent d'offrandes dans les temples hindous et, grâce à leurs vertus anti-bactériennes supposées, entrent dans la composition de nombreux médicaments.
Encore plus fort, des chercheurs du zoo de Tokyo sont parvenus à extraire de la vanille de synthèse des excréments de leurs pensionnaires...
Quant aux geishas japonaises, elles utilisent sans le savoir depuis la nuit des temps les enzymes digestives contenues dans les fientes de rossignol pour lisser leur peau et éclaircir leur teint !
Le reportage se termine à Sumatra avec l'exemple du café le plus cher du monde, le "Kopi Luwak", fabriqué avec des graines de café ingérées puis "évacuées" par un petit mammifère, la civette, dont les sucs digestifs assurent une torréfaction naturelle et parait-il sans égale !

J'aurais bien aimé voir les deux premières parties intitulées "Au Nom de la Rose" (L'Homme et les Excréments) et "La Révolution du Trône" (La Révolution Technologique des WC) mais elles ne sont plus au programme pour l'instant ! Ben merde alors !

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Tonton Daniel