Publié le 29 Novembre 2006
Lettre ouverte à la SNCF et à l'EPAD
(Etablissement Public pour l'Aménagement de La Défense)
La gare SNCF de La Défense, aux portes de Paris, est aujourd'hui saturée.
Inaugurée en 1968 pour desservir le quartier d'affaires depuis la gare Saint-Lazare,
elle est aujourd'hui sous-dimensionnée pour de trop nombreux voyageurs.
1964 : 850 000 m2 de bureaux prévus dans le premier plan masse
1970 : arrivée du RER A - 12 000 salariés sur le site
1972 : nouveau plan-masse avec un total de 1,5 million de m2 de bureaux
1978 : 350 000 m2 de bureaux supplémentaires sont autorisés
1981 : ouverture du Centre Commercial des 4 temps, "le plus grand d'Europe"
1992 : arrivée du métro ligne 1 - 104 000 salariés sur le site et
2 millions de m2 de bureaux
1995 : arrivée du tramway T2 puis mise en service de la ligne de La Verrière
Toutes ces lignes, censées favoriser le trafic de passagers, n'ont en fait
permis qu'une multiplication des correspondances permettant à beaucoup de
transiter par La Défense et par sa gare SNCF.
Tous les jours, les usagers se retrouvent coincés et immobilisés aux heures de
pointe dans un goulot d'étranglement à l'entrée de la salle de correspondance.
Tous les jours, sur les quais, on frôle l'émeute et l'accident en haut des
escalators bondés qui ne peuvent plus déverser les utilisateurs sur des quais
surchargés.
Tous les jours, en 2006, 20 000 habitants et 150 000 salariés peuplent
3 millions de m2 de bureaux dans 1 500 entreprises, soit 3 fois plus de
bureaux et 10 fois plus de salariés qu'en 1968 ...!!!
Aujourd'hui, on apprend dans le cadre d'un "projet de relance du quartier"
une nouvelle extension du programme de bureaux et la construction d'une tour géante
de 300 mètres de haut (130 000 m2 et combien d'employés ?) ainsi que la
prolongation du tramway T2 vers La Garenne-Colombes et le prolongement d'Eole...
Un projet d'aménagement de la gare SNCF plus efficace que la création récente d'une
minuscule entrée au pied du CNIT est-il dans vos cartons ?
Tonton Daniel
PS : courrier envoyé par écrit à l'EPAD et au service clientèle de la SNCF