paroles et musique

Bonjour à tous

Ce matin, sur France Inter, pour illustrer la chronique de Caroline
Cartier dédiée à nos impôts, on a pu entendre la chanson suivante :
"As-tu déclaré tes revenus ?"

"Des gens, parait-il, ne payent pas leurs impôts
Et traitent ceux qui les payent de poires et de ballots.
Moi je n'approuve pas, je dis qu'c'est pas permis
Et constamment je demande aux parents, aux amis :

As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?
Tes coupons des mines de Gruyère,
Et les pots-de-vin que tu as reçus,
Tout ce que tu as gagné à la Bourse,
Tout ce que tu as ramassé aux courses,
Ton 5%, tes caoutchoucs,
Et tes fonderies de caramel mou,
Et tes valeurs pétrolifères,
Et ta fabrique de nouilles au jus ?
As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?

Il en est chaque année qui ne déclarent rien,
Pas plus leur 5 CV que leur bonne ou leur chien,
Afin de les forcer à faire tous leurs devoirs,
Je dis à tous les gens que je voie sur le trottoir :

As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?
Tes deux larbins, ta cuisinière,
Et ta villa d'Honolulu,
Ton cheval et ta bicyclette,
Ton trotteur et ta trotinette,
Ta clarinette et ton piano,
Ta TSF et ton cabot,
Et l'or qu'il y a sur les molaires
De ton vieux jardiner barbu?
As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?

Comme dans notre budget, il y a toujours des trous,
Vous verrez qu'un beau jour il faudra payer sur tout,
On paiera sur sa femme et sur son perroquet,
Ce jour-là, j'dirais à ceux qui ne payent jamais :

As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?
As-tu déclaré ton grand-père,
Ton écumoire et ta tortue,
As-tu déclaré tes lunettes,
Ta soeur et tes boutons de manchette,
Ton rasoir Star et ton blaireau,
Tes draps, ta pipe et ton yoyo,
As-tu déclaré ta belle-mère,
Ta bassinoire et ton bahut ?
As-tu déclaré ton salaire ?
As-tu déclaré tes revenus ?"

Cette chanson a été écrite en..... 1933 ! et interprétée par le
chansonnier Milton. Je vous laisse seuls juges, et je tiens le MP3
à disposition des curieux !

Tonton Daniel

Aujourd'hui, clin d'oeil avec les paroles d'une vieille chanson
française :

Les palétuviers    
Paroles et Musique: M. Simon, H. Duvernoy
© entre 1925 et 1930

L'amour ce fruit défendu vous est donc inconnu
Oui
En cela se peut-il joli petit bourgeon d'avril
Non je ne l'ai jamais vu, jamais vu ni connu
Mais mon cœur ingénu veux rattraper vois-tu tout le temps perdu
Ah rien ne vaut pour s'aimer les grands palétuviers chère petite chose
Ah si les palétuviers te font tant frétiller je veux bien essayer

Ah viens sous les "pa"
J'y vais de ce pas mais j'y vais pas à pas
Suis-moi veux-tu ?
Je te suis, pas têtue sous les grand "palétu"
Viens sans hésiter
Allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui je n'ai pas de papa, de papalétuvier, sous les palétuviers
Ah je te veux sous les "pa" je te veux sous les "lé"
Les palétuviers roses
Aimons-nous sous les "patu"
Prend moi sous les "létu"
Aimons-nous sous les "viers"

Ah ton cœur me semble encore hésiter cher trésor
Mais je veux tout oser pour un petit, tout petit baiser
Ah un baiser, je m'éblouis, un baiser c'est exquis
Mais dès qu'il l'aura pris je vais être pour lui l'objet de mépris
Non le mépris te t'en prie ce n'est pas dans mes prix car je suis pris mignonne
Mon cœur est aux abois tu peux prendre o mon roi mon cœur au fond des bois

{Refrain:}
Ah viens sous les "pa"
J'y vais de ce pas mais j'y vais pas à pas
Suis-moi veux-tu ?
Je te suis, pas têtue sous les grand "palétu"
Viens sans hésiter, allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui sous les "pa", les papas, les papas, les tutus, sous les palétuviers
Ah je te veux sous les "pa" je te veux sous les "lé", les palétuviers roses
Aimons-nous sous les "patu"
Prend moi sous les "létu"
Aimons-nous sous les "viers"

Près des arbres enchanteurs viens goûter les senteurs
Ce cocktail où se mêlent le gingembre avec la cannelle
Oui c'est l'effet du tropique qui me pique qui me pique
Je sens le muscadier, je sens les néfliers, et les orangers
Le parfum des néfliers et des doux pistachiers ne vaut les palétuviers roses
Tous ces arbres tropicaux nous invitent au bécot allons y mon coco
{au Refrain}

Si je comprends bien tu me veux mon chien
Sous les grands palé-tu viens !
(fin)

On savait rire, en c'temps-là, mon pov' monsieur !!!!!
Et ne pas se prendre au sérieux !!!!!
On allait à l'hôtel avec Félicie ou la Môme Caoutchouc ....
Ah la la !! Tout f... le camp !!!!
Tonton Daniel

"Il vaut mieux passer à La Poste hériter qu'à la postérité!"
(Alphonse Allais)