Publié le 12 Janvier 2020

Bonjour à tous

"Dans les profondeurs de l'océan, quelque chose s'est réveillé" peut-on lire sur l'affiche du film "Underwater" du réalisateur américain William Eubank... Nom d'une méduse ! De quoi peut-il donc s'agir ? D'un requin géant, d'un dinosaure atomique, du fantôme de Bob l'éponge ? Non point ! Juste de quelques vilaines bébêtes affamées, tapies au fond de l'océan et voulant se restaurer des survivants d'une plate-forme de forage sous-marine en perdition !

Déjà vu, me direz-vous ? Nom d'une étoile de mer, mais c'est bien sûr ! Ce film indécis, hésitant entre film catastrophe, de science-fiction et d'horreur n'est qu'une fade, pâle et assumée resucée d'Abyss et d'Alien, associant un huis-clos oppressant au scénario minimaliste, des effets spéciaux anxiogènes, un message féministe, une parabole écolo ("Nom d'une Saint-Jacques ! Nous n'avons pas le droit d'être ici !"), une héroïne au crâne rasé (seul atout du film, Kristen Stewart en clone de Sigourney Weaver reste très crédible) et quelques personnages secondaires frisant souvent le ridicule (le frenchie Vincent Cassel est inexistant, même en V.O. !).

Bref, arachnophobes, claustrophobes, alienophobes et nanarophobes, abstenez-vous ! Quant aux autres, si quelque chose s'est réveillé au fond de l'océan, on peut craindre le contraire au fond des salles obscures...

Tonton Daniel

 

underwater

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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Publié le 11 Janvier 2020


Bonjour à tous

Les passagers du Titanic avaient-ils lu le roman de Jules Verne "Une ville flottante" paru quarante ans avant le naufrage de leur navire en avril 1912 ? Inspiré par le voyage qu'il effectua en 1867 sur le Great Eastern entre Liverpool et New-York, le célèbre écrivain français y décrit à la fois le paquebot avec, comme à son habitude, une somme effarante de chiffres et de détails techniques, mais aussi le microcosme grouillant sur ce bateau hors norme à travers une série de personnages pittoresques, société cosmopolite composée de milliers de personnes, repliée sur elle-même et soumise aux mêmes occupations que sur la terre ferme.

Décor du roman, le gigantesque et luxueux Great Eastern navigua de 1860 à 1890 et fut le plus grand bâtiment de son époque. Navire mixte à voiles et à vapeur, à la silhouette improbable ornée de roues à aubes géantes et de six mâts démesurés, cet "éléphant blanc" eut très tôt mauvaise réputation après une construction difficile, l'échec d'un premier lancement, la faillite de l'architecte et toute une série de grèves, d'échouages, de "fortunes de mer" et d'accidents mortels dont la liste fait frémir, depuis sa mise en chantier et ses essais jusqu'à sa première arrivée dramatique à New-York !

Dès les premières pages, comme dans la réalité, incidents, accidents et mauvais présages se succèdent, mort de plusieurs hommes d'équipage, épave dérivante ou icebergs menaçants auxquels Jules Verne ajoute un souffle fantastique, une histoire d'amour, quelques fantômes et le style parfois naïf et passionné qui le caractérisent pour faire de la traversée transatlantique un véritable "voyage extraordinaire" plein de suspense et de rebondissements.

A la fois récit d'anticipation, guide touristique et "roman documenté", "Une ville flottante" préfigure la course au temps, la concentration humaine, les "touristes enragés et voyageurs express" embarqués aujourd'hui sur des paquebots de ligne et de croisière toujours plus grands et plus anonymes. A l'instar du "Naufrage du Titan" écrit par Morgan Robertson en 1898, il laisse aussi augurer et pressentir la plus célèbre des tragédies maritimes, celle d'un voyage qui prit fin une nuit d'avril 1912 dans l'Atlantique nord et qui alimente depuis plus d'un siècle une invraisemblable collection de questions, de légendes et de rumeurs...

Tonton Daniel
 

une ville flottante

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #transports

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Publié le 8 Janvier 2020


Bonjour à tous

Evoqué en 1799 par le poète anglais William Cole, peint en 1809 par le paysagiste allemand Caspar David Friedrich puis décrit en 1870 par Jules Verne dans son roman "Une ville flottante", l'arc-en-ciel lunaire est un phénomène optique et météorologique aussi rare que majestueux.

L'arc-en-ciel lunaire se forme exactement de la même manière que l'arc-en-ciel solaire, par réfraction et réflexion des rayons lumineux dans des gouttes d'eau et peut donc apparaître dans des circonstances simultanées et exceptionnelles de forte lumière nocturne et d'humidité, par temps de pluie, dans le brouillard ou dans la brume d'une chute d'eau. En revanche, la quantité de lumière solaire réfléchie par la Lune étant nettement plus faible que celle émise directement par le Soleil, le phénomène nocturne est beaucoup moins lumineux et son observation nécessite donc un ciel bien sombre sans pollution lumineuse. A cause de la faiblesse des récepteurs de couleurs de l'oeil humain, le "moonbow" apparaît blanc à l'observation directe et ne révèle hélas la beauté de son spectre lumineux que sur de fascinantes et improbables photographies.

Pont mythologique, chemin symbolique, signe d'alliance, présage de renouveau et d'espoir, l'arc-en-ciel solaire a depuis toujours inspiré et envoûté les hommes. Associé aux mystères de la nuit et de la Lune, l'arc-en-ciel lunaire, lui, rappellerait plutôt la trace d'une étoile filante, l'apparition fugace et magique d'une comète, le voile fantomatique de quelque spectre romantique...

"A un moment où les rayons de la lune frappèrent sous un certain angle la poussière liquide, j'entrevis une bande laiteuse, un ruban diaphane qui tremblotait dans l'ombre. C'était un arc-en-ciel lunaire, une pâle irradiation de l'astre des nuits, dont la douce lueur se décomposait en traversant les embruns de la cataracte." (Jules Verne - Une ville flottante)

Tonton Daniel
 

arc-en-ciel lunaire

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le saviez-vous, #secrets et mystères

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Publié le 1 Janvier 2020

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sur les routes de france

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