Publié le 12 Janvier 2020
Bonjour à tous
"Dans les profondeurs de l'océan, quelque chose s'est réveillé" peut-on lire sur l'affiche du film "Underwater" du réalisateur américain William Eubank... Nom d'une méduse ! De quoi peut-il donc s'agir ? D'un requin géant, d'un dinosaure atomique, du fantôme de Bob l'éponge ? Non point ! Juste de quelques vilaines bébêtes affamées, tapies au fond de l'océan et voulant se restaurer des survivants d'une plate-forme de forage sous-marine en perdition !
Déjà vu, me direz-vous ? Nom d'une étoile de mer, mais c'est bien sûr ! Ce film indécis, hésitant entre film catastrophe, de science-fiction et d'horreur n'est qu'une fade, pâle et assumée resucée d'Abyss et d'Alien, associant un huis-clos oppressant au scénario minimaliste, des effets spéciaux anxiogènes, un message féministe, une parabole écolo ("Nom d'une Saint-Jacques ! Nous n'avons pas le droit d'être ici !"), une héroïne au crâne rasé (seul atout du film, Kristen Stewart en clone de Sigourney Weaver reste très crédible) et quelques personnages secondaires frisant souvent le ridicule (le frenchie Vincent Cassel est inexistant, même en V.O. !).
Bref, arachnophobes, claustrophobes, alienophobes et nanarophobes, abstenez-vous ! Quant aux autres, si quelque chose s'est réveillé au fond de l'océan, on peut craindre le contraire au fond des salles obscures...
Tonton Daniel