dechets et recyclage

Publié le 28 Mars 2010


Bonjour à tous


Après la lecture de cet article terrifiant signé Clemens Höges pour Der Spiegel, ne manquez pas l'effrayant reportage vidéo en bas de cette page ! Même si vous ne comprenez pas l'anglais, les images sont très explicites !


"Des milliers de vieux ordinateurs en provenance des pays riches aboutissent dans une décharge d’Accra, la capitale du Ghana. Des enfants les désossent, au milieu des fumées toxiques.


Dieu détruisit Sodome et Gomorrhe par le soufre et par le feu. C’est ce que raconte la Bible. “Sodome et Gomorrhe” est aussi le surnom que les habitants d’Accra, la capitale du Ghana, donnent à cette zone où seuls se rendent ceux qui ne peuvent pas faire autrement. Car là-bas l’air est envahi par quantité de poisons que le Dieu de l’Ancien Testament ne connaissait même pas.


Une âcre fumée noire enveloppe les baraques du bidonville. Noire aussi, visqueuse comme de l’huile de vidange, l’eau du fleuve jouxtant les habitations emporte les ordinateurs éventrés en direction de la mer. Et sur la grande place, sur l’autre rive, s’élèvent des feux de morceaux de plastique et de mousse synthétique. Les flammes dévorent tout ce qui entoure les câbles, les connecteurs, les circuits imprimés.


A chaque inspiration que vous prenez, l’air vous brûle les poumons. Parfois, les hommes qui entourent les feux ne sont plus que des ombres dans le brouillard.


Une petite silhouette courbée se faufile entre les foyers. D’une main, le garçon tient le cordon d’un vieux haut-parleur qu’il traîne derrière lui dans la cendre et la saleté. De l’autre, il serre un sac. Un haut-parleur et un sac, voilà tout ce que possède ce garçon qui répond au curieux prénom de Bismarck. Il a 14 ans. Il est petit pour son âge. Bismarck fouille le sol à la recherche de tout ce que les plus grands laissent lorsqu’ils brûlent un stock d’ordinateurs : débris de câbles en cuivre, moteurs de disque dur, morceaux d’aluminium. Les vis et les connecteurs d’acier s’accrochent à l’aimant de son haut-parleur. Bismarck fourre son butin dans son sac. Une fois qu’il l’a rempli à moitié, il peut aller vendre le métal et acheter un peu de riz, une tomate, parfois une cuisse de poulet qui a été grillée sur une jante de voiture.


Cette place qui jouxte Sodome et Gomorrhe est un cimetière pour les ordinateurs et d’autres appareils électriques usagés du monde entier. Il existe de nombreux cimetières de ce type, pas seulement au Ghana, mais aussi au Nigeria, au Vietnam, en Inde, en Chine ou aux Philippines. Si ici les enfants comme Bismarck se comptent par centaines, ils sont des milliers à travers le monde. Ils vivent des déchets de l’ère Internet et beaucoup en mourront. D’abord, ils désossent les ordinateurs et brisent les écrans à coups de pierres. Ensuite, ils jettent les entrailles des machines au feu. C’est ainsi que les ordinateurs des riches empoisonnent les enfants des pauvres. Car ils contiennent une multitude de métaux lourds. Et, lorsque le plastique brûle, les enfants inhalent des substances hautement cancérigènes.


Selon l’ONU, jusqu’à 50 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques sont jetés chaque année dans le monde. En Allemagne, il faut compter autour de 3,50 euros pour éliminer un écran à tube cathodique selon les règles. Mais cela ne coûte que 1,50 euro pour le mettre dans un conteneur en partance pour le Ghana. Un traité international, la convention de Bâle, a été conclu en 1989. C’est un bon texte, qui interdit au monde riche de déverser ses déchets informatiques dans le tiers-monde sans autorisation. Cent soixante-douze Etats ont signé la convention. Trois d’entre eux ne l’ont jamais ratifiée : Haïti, l’Afghanistan et les Etats-Unis. Rien que dans ce dernier pays, environ 40 millions d’ordinateurs sont jetés chaque année, selon les estimations de l’Agence de protection de l’environnement américaine. L’Union européenne a mis en place une série de directives s’inspirant de la convention de Bâle, comme celle relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (directive DEEE) ou celle sur la restriction de l’usage de certaines substances dangereuses (directive RoHS), qui réglemente l’utilisation de ces substances dans la fabrication des équipements électriques et électroniques. Les Etats européens les ont transposées dans leurs législations. La loi allemande est réputée être parmi les plus strictes de la planète : expédier des déchets informatiques au Ghana peut mener en prison. En théorie, du moins. Et dans la pratique ? Le gouvernement fédéral a commandé une étude pour y voir plus clair. Conclusions du document : 100 000 tonnes d’équipements électriques et électroniques mis au rebut sont expédiées chaque année par des exportateurs allemands vers les pays du Sud, soit bien plus que ce que les experts redoutaient. “C’est un business de plusieurs millions d’euros. Il ne s’agit pas de petite criminalité”, s’indigne Knut Sander, du cabinet de conseil en stratégie environnementale Ökopol, qui a son siège à Hambourg. C’est lui qui a rédigé l’étude. Ses recherches ont duré des mois. On l’a averti qu’il ferait mieux de se préoccuper de sa sécurité. Mais il n’a pas eu besoin de chercher bien loin. “Le port de Hambourg est un lieu stratégique, explique-t-il. Tout ce qui ne part pas de là part d’Anvers ou de Rotterdam.”


Une poignée d’agents de la police maritime et de douaniers sont là pour stopper les exportateurs de déchets. Mais, lorsqu’il leur arrive d’ouvrir un conteneur, la plupart du temps, la justice ne suit pas. Car la loi ne dit pas ce qu’est exactement un déchet d’ordinateur. Elle autorise l’exportation d’ordinateurs d’occasion, mais pas celle de déchets d’ordinateurs. Mais peut-on parler de déchets pour des ordinateurs en panne qui peuvent être réparés ? Et des ordinateurs vieux de vingt ans, sur lesquels aucun logiciel ne fonctionne plus ? Dans le doute, le juge tranche en faveur des exportateurs.


Tout ce que sait Bismarck, c’est que ces ordinateurs empestent – qu’ils datent d’il y a vingt ans ou d’il y a dix ans, qu’ils portent le logo Dell, Apple, IBM ou Siemens. Leur fumée fait mal à la tête et à la gorge. Leurs cendres grises et poisseuses s’insinuent dans chaque pore, dans chaque pli de la peau, et elles démangent. Des taches se forment sur l’épiderme mais il ne faut pas gratter, sinon la poussière ronge la chair à vif…


Avant de venir ici, Bismarck savait que l’enfer l’attendait. Mais il n’avait que 10 ans, et il imaginait l’enfer un peu comme une aventure. De toute façon, il n’avait pas le choix. Pas plus que les autres enfants de Sodome, d’ailleurs. La plupart viennent du nord du Ghana, encore plus pauvre que la région d’Accra. Son père a disparu alors qu’il était encore petit. Il n’a jamais pu lui demander pourquoi il lui avait donné ce prénom, Bismarck, que personne n’avait jamais entendu auparavant dans le village. Sa mère l’a élevé seule. Mais, un jour, elle s’est fait renverser par une voiture. Elle a perdu une jambe, et la vie peu après. Une tante de Bismarck l’a pris sous sa protection, mais elle avait rarement de quoi le nourrir. Un garçon un peu plus vieux que Bismarck lui a alors parlé d’Accra. Là-bas, il y a une place entre le marché d’Agbogbloshie et le bidonville de Sodome. Là-bas, même un garçon de 10 ans peut gagner de quoi se nourrir. Il lui a aussi parlé des ordinateurs, de la fumée… Il l’a aussi averti qu’il fallait être fort pour survivre là-bas.


Peu de temps après, les deux garçons ont quitté le village. Ils ont pris un bus, puis un train. Le compagnon de Bismarck avait suffisamment d’argent car il avait déjà travaillé à Sodome. Bismarck a vite appris les règles du jeu. Sur la place, il y a une hiérarchie, que l’on peut essayer de gravir. Les hommes âgés de 25 ans environ ont la mainmise sur les grandes balances de pesage. Ils achètent aux enfants les métaux des ordinateurs, qu’ils revendent à une fonderie proche du port. Lorsque Bismarck a rempli la moitié de son sac, après une journée passée à tourner autour des feux, il reçoit 2 cedis ghanéens, soit environ 1 euro. Les hommes plus jeunes, autour de 18 ans, ont des charrettes à bras bricolées avec de vieux essieux et des planches. A l’aube, ils sillonnent la ville pour collecter auprès des importateurs les ordinateurs qu’ils apportent sur la place. Là, ils éventrent les appareils et récupèrent les câbles, qu’ils jettent au feu ou qu’ils revendent à des plus jeunes. La nuit, Bismarck vit avec la peur au ventre. Comme un chien, il se pelotonne dans l’obscurité contre une paroi de planches, à côté d’un congélateur, dans la cendre ou contre une balance. Il a deux bons amis, pas plus. En enfer, les pauvres se battent contre les pauvres.


Il y a quelques jours, il a eu beaucoup de chance. Il a trouvé une grande quantité de cuivre et l’homme de la balance lui en a donné 7 cedis. Bismarck en a dépensé 2. Le lendemain matin, les 5 cedis restants s’étaient envolés. Pendant son sommeil, quelqu’un avait fait un trou dans la poche de son pantalon, avec une lame de rasoir sans doute. Bismarck peut soit se payer de quoi manger, soit louer une place pour passer la nuit dans une baraque. Jamais les deux. Il ne peut pas non plus dormir chez son ami, Danjuma, 11 ans, qui travaille ici depuis plusieurs années. Danjuma a encore ses parents, mais leur maison, à Sodome, doit aussi accueillir ses quatre frères et sœurs et il n’y a pas de place pour Bismarck. La mère de Danjuma aimerait que son fils aille à l’école, mais la famille a besoin d’argent et Danjuma est l’aîné. Danjuma et Bismarck font partie des plus jeunes. Ils n’ont pas le droit de brûler les appareils, pas plus que les filles. Les garçons travaillent avec des aimants ; les filles apportent aux plus vieux de l’eau potable dans des sacs en plastique, parfois à manger. “Il faut boire beaucoup”, explique Kwami, l’autre ami de Bismarck. Le soleil tape. Il fait plus de 30 °C à l’ombre, mais il n’y a pas d’ombre à Agbogbloshie et le plastique brûle à plus de 300 °C.


Kwami a oublié beaucoup de choses. Mais il se souvient qu’un jour, il y a deux ans, un groupe de Blancs est venu sur la place, ce qui est rare. Ils travaillaient pour Greenpeace. L’un d’eux portait des gants. Il a prélevé de la boue dans une lagune, des cendres et de la terre à plusieurs endroits de la place, et a emporté ces échantillons dans des tubes à essai. De retour chez lui, au Royaume-Uni, le chimiste a analysé ces échantillons. Les résultats étaient alarmants. Il a détecté de fortes concentrations de plomb, de cadmium, d’arsenic, mais aussi des dioxines, des furanes et des polychlorobiphényles (PCB). Le plomb donne des maux de tête et des crampes d’estomac. A terme, il affecte le système nerveux, les reins, le sang, mais surtout le cerveau, qui s’atrophie. En Allemagne, les scientifiques s’inquiètent lorsqu’ils décèlent plus de 0,5 microgramme de poussières de plomb par mètre cube d’air, la valeur limite. Or, les tubes cathodiques d’un écran contiennent quelque chose comme un 1,5 kg de plomb. Et le chimiste a trouvé dans ses prélèvements des tas de substances cancérigènes. L’homme qui a conduit les membres de Greenpeace sur la place s’appelle Mike Anane. Ce militant écologiste travaille pour l’ONG de défense des droits de l’homme FIAN au Ghana. Il est né il y a 46 ans là où se trouve aujourd’hui Agbogbloshie. A l’époque, le fleuve, bordé de prairies, attirait les flamants. Il nourrissait les pêcheurs. Aujourd’hui, plus rien n’y vit.


Mike Anane s’est aperçu il y a environ huit ans que de plus en plus de camions chargés d’ordinateurs affluaient vers Agbogbloshie. Après s’y être intéressé de plus près, il a décidé de lutter contre ce fléau. Il a prélevé les autocollants de nombreux appareils pour savoir à qui appartenaient les poisons qui brûlaient ici. Aujourd’hui, il possède des autocollants du ministère de la Défense américain, de l’administration britannique, mais aussi d’entreprises telles que la banque Barclays ou British Telecom. Mais il sait que ce ne sont ni les entreprises ni les organismes dont le nom figure sur ces autocollants qui envoient ces vieux ordinateurs au Ghana. Il connaît les vrais responsables : des commerçants comme Michael Ninicyi, patron de Kofi Enterprise, une boutique de matériel informatique. Michael Ninicyi achète exclusivement de la marchandise arrivée par conteneur de Hambourg. “Tout simplement parce que les Allemands prennent plus soin de leurs appareils que les autres”, explique-t-il. Qui sont les vendeurs ? Il ne veut pas le dire. Il achète à l’aveugle, ce qui est habituel dans cette activité. Les exportateurs allemands font en sorte que chaque conteneur contienne des appareils en état de marche, d’autres susceptibles d’être réparés et 30 % de déchets, dont Michael Ninicyi se débarrasse immédiatement auprès des jeunes d’Agbogbloshie, qui viennent les chercher avec leurs charrettes à bras.


“Ce commerce est bon pour le Ghana et les autres pays”, soutient Michael Ninicyi. Les enfants lui font de la peine, oui, mais il paie des impôts, ses clients paient des impôts, et les Ghanéens peuvent ainsi s’offrir un ordinateur. Le commerçant a même eu vent d’une certaine théorie selon laquelle ses activités participent au développement. C’est la théorie de la fracture numérique. En fournissant des ordinateurs aux pauvres, Michael Ninicyi contribue à réduire l’écart qui les sépare des riches.


Reste que cette théorie a quelques faiblesses. Elle date de 1970, trois ans avant qu’un certain Bill Gates commence ses études à Harvard. Et que, à l’ère informatique, il y a une deuxième théorie, la loi de Moore, du nom de l’un des fondateurs d’Intel, qui veut que la puissance de calcul des ordinateurs double tous les deux ans. Les développeurs de logiciels suivent le rythme. Ainsi, le tout dernier ordinateur sorti ce matin est déjà obsolète et sera bon pour Sodome après-demain.


On pourrait parfois croire que les enfants de Sodome s’amusent. Tous les soirs, les grands jouent au foot entre les feux. Quelques poutres forment des buts, des écrans éviscérés marquent les coins. Les joueurs alternent sprints et plongeons à travers les nuages de fumée. Ils jouent en rêvant qu’un jour ils rejoindront les grandes équipes des championnats européens. C’est un rêve fou mais, pour beaucoup ici, rêver est la seule issue".


Et aussi : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39382672,00.htm


Tonton Daniel




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Publié le 19 Mars 2010


Bonjour à tous


Vous ne savez pas quoi faire ce week-end ? Vous voulez profiter du soleil et de la douceur printanière ? Et vous voulez éviter le repas dominical chez belle-maman ? Alors, n'hésitez plus, partez à la plage ! Pas pour y faire des pâtés, mais pour la nettoyer !
Les 18, 19, 20 et 21 mars a lieu en effet la 15e édition de l'opération "Initiatives Océanes" gérée par l'association Surfrider Foundation Europe. Et si vous êtes loin des côtes, vous pouvez aussi nettoyer lacs et rivières, certains en ont bien besoin !


http://www.initiativesoceanes.org/


http://www.surfrider.eu/fr.html


http://tontondaniel.over-blog.com/article-18627241.html


http://tontondaniel.over-blog.com/article-decharge-liban-45089543.html


Tonton Daniel



déchets plage



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Rédigé par tonton daniel

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Publié le 23 Février 2010


Bonjour à tous


Le 19 août 2006, je présentais un article dont le sujet était le recyclage des noyaux d'olives :
http://tontondaniel.over-blog.com/article-3575113.html


Aujourd'hui, j'ai reçu le message d'un jeune entrepreneur basé à Eljem, au sud de Monastir en Tunisie, qui a lu mon article et qui se présente comme "promoteur de recyclage de dechet d'olive". Il cherche à mettre en pratique ce mode de recyclage "en association avec des usines et des entreprises" et dans ce cadre cherche des renseignements et des contacts par le biais d'internet.
Je relaie donc sa demande en espérant que quelqu'un répondra par un commentaire en bas de cet article ou m'enverra un message que je pourrai lui transmettre...
Merci pour lui !


http://resosol.org/Developpement/noyauxolives.html

(Noyaux d'olive : une réponse propre et verte à la production de chaleur et d'électricité)


http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article3566

(Biocarburants : De l'éthanol dans les noyaux d'olives)


http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40459.htm

(De l'eau climatisée à l'aide de noyaux d'olives)


Tonton Daniel



olives



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Rédigé par tonton daniel

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Publié le 16 Février 2010


Bonjour à tous


La décharge de Saïda, troisième plus grande ville du Liban, est une véritable catastrophe écologique ! Cette montagne de déchets posée en bord de mer à 17 Km de Beyrouth s'écroule un peu plus chaque jour dans la Méditerranée sous l'action des vents et des arrivées ininterrompues de camions-bennes depuis trente ans.
Le problème n'est pas prêt d'être résolu car si les nombreuses communautés religieuses du pays ne se mélangent pas, elles ne mélangent pas non plus leurs déchets ! Pas question de traiter les ordures des voisins ! En attendant, les tortues marines crèvent d'avaler des sacs en plastique et les produits toxiques s'écoulent sans contrôle dans la grande bleue...


http://www.habitat-eco-responsable.fr/2008/11/decharge/


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFda_(Liban
)


Tonton Daniel


decharge-saida-copie-1.JPG

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Publié le 14 Octobre 2009


Bonjour à tous


Arte diffusait hier au soir "Déchets, le cauchemar du nucléaire", un reportage édifiant sur les déchets radioactifs des centrales nucléaires civiles et militaires.
Outre le démontage précis des affirmations d'Areva quant au "recyclage" de ses déchets (seuls 10 % sont effectivement réutilisés, 85 % sont envoyés en Sibérie et 5 % confinés comme déchets ultimes), outre la dénonciation du Corps des Mines qui dirige de facto la politique nucléaire française sans en référer aux élus, et outre le fait que le centre de retraitement de La Hague rejette en mer des effluents radioactifs et dans l'atmosphère du krypton 85, le film de Laure Noualhat et Eric Guéret redécouvrait l'accident de la centrale de Maïak, près de Tchéliabinsk en Russie le 29 septembre 1957.
Cet accident, aussi grave que celui de Tchernobyl en 1986, fit 200 morts (470 000 personnes furent exposées aux radiations) et ne fut dévoilé par Moscou que trente ans plus tard à l'occasion de la Pérestroïka. Une grande partie de la région, contaminée pour des milliers d'années, est toujours habitée aujourd'hui...


Pour revoir ce reportage dans les sept prochains jours :
http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2883866,scheduleId=2853338.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_nucl%C3%A9aire_Mayak


http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chet_nucl%C3%A9aire


http://fr.wikipedia.org/wiki/Usine_de_retraitement_de_la_Hague


http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_%C3%A9coles_des_mines


Tonton Daniel


 

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Rédigé par tonton daniel

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