secrets et mysteres

Publié le 21 Juillet 2021


Bonjour à tous

Quelle trace laisserons-nous dans l'Histoire des Hommes ? Toujours fasciné par la mémoire, le souvenir et la mort, le romancier Didier Blonde part une nouvelle fois sur les traces d'un fantôme, ...et c'est encore un enchantement ! Ce fantôme est celui d'une presque inconnue dont seuls demeurent un nom, une date et un regard de "sphinx" sur une vieille photo au cimetière du Père-Lachaise à Paris : "Leïlah Mahi 1932".

Afin de découvrir l'identité et le passé de l'inconnue, l'enquête hasardeuse, un peu floue, rythmée de rencontres, de découvertes et de fausses pistes se doublera d'une promenade dans le Paris des années 30, celui des torpédos, de Kiki de Montparnasse et des publicités pour la Quintonine, l'occasion pour l'écrivain-biographe à la recherche de ses propres racines d'évoquer également le souvenir de son père, le colonialisme, la montée du fascisme ou l'ancienne région du Levant.

Faut-il laisser dormir les morts ? Les faire parler ? Ne vaut-il pas mieux "ne rien savoir, conserver le mystère, s'en tenir à ses rêves" ? Le "pisteur de fantômes" et "détective de la mémoire" finira par douter et remettre en cause le bien-fondé de ses recherches... D'ailleurs, entre "effets de réel" et "mots couverts", Leïlah Mahi a-t-elle vraiment existé ?

"Leïlah Mahi 1932" a été récompensé du prix Renaudot essai 2015.

Tonton Daniel

 

leïlah mahi 1932
leïlah mahi 1932

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #paris - ile de france, #secrets et mystères

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Publié le 5 Mai 2021


Bonjour à tous

Déjà évoqués ici en novembre 2013, le visage pâle et le sourire angélique de la "Joconde noyée" nous reviennent aujourd'hui sous les traits de "L'inconnue de la Seine", dévoilés par le romancier Didier Blonde dans un récit passionnant, plein de grâce et de délicatesse. Guidé par des fantômes bienveillants et par le souvenir du "Piéton de Paris" que fut Léon-Paul Fargue, il nous emmène dans le Paris oublié de 1901, le long d'un fleuve aux eaux troubles, sombres et fascinantes, au temps des pêcheurs à la ligne, des lavandières et des baigneurs du dimanche.

Le récit commence de nos jours avec la découverte par un libraire parisien du masque mortuaire de la jeune fille qu'on surnomma autrefois la "Joconde du suicide", celle dont l'histoire vraie et extraordinaire fut chantée par des poètes et des écrivains comme Supervielle, Aragon, Horváth ou Rilke. A la fois célèbre et anonyme dans la mort comme le sera quelques années plus tard le soldat inconnu inhumé sous l'Arc de Triomphe de la Capitale, l'inconnue reste aujourd'hui une icône nimbée d'obscurité, un miroir secret qui "renvoie chacun à sa propre conscience".

Notre libraire a perdu sa compagne récemment et considère "la mort comme une énigme à déchiffrer". Obsédé par ce silence, il fera tout pour superposer les deux visages et comprendre qui était la jeune femme derrière le masque. Ses investigations l'amèneront à croiser une autre enquêtrice, il élaborera plusieurs hypothèses insatisfaisantes, mais ne renonçant pas à ses rêves et préférant le mystère à la vérité, la transfiguration à la réalité, il choisira finalement de reprendre ses recherches...

N'est-il pas en effet plus important de chercher que de trouver ?

Tonton Daniel
 

 

l'inconnue de la seine

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #la mort, #secrets et mystères

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Publié le 7 Août 2020


Bonjour à tous

Parmi les nombreux mystères qui jalonnent l'histoire mouvementée de la Russie, celui de la bibliothèque perdue du tsar Ivan IV le Terrible est certainement l'un des plus curieux. A son accession au trône en 1547, le premier Tsar de toutes les Russies Ivan IV hérite de la toute nouvelle couronne mais aussi de centaines d'ouvrages collectés au XVe siècle par son grand-père Ivan III le Grand, époux de la princesse byzantine Sophie Paleologue, elle-même accompagnée à son arrivée à Moscou de centaines de manuscrits récupérés par sa famille dans les mythiques bibliothèques de Constantinople et d’Alexandrie afin de les soustraire aux pillages et aux convoitises. 

Toutes ces pièces uniques, cartes, parchemins, documents rédigés en grec, latin, hébreu et arabe, papyrus égyptiens et même textes chinois seront traduits en russe par les scribes du souverain et probablement abrités dans des galeries creusées spécialement sous les fondations déjà labyrinthiques du Kremlin de Moscou afin de les protéger des incendies qui ravageaient fréquemment la capitale.

Mais à la mort du despote, la "Libereya" disparait sans laisser de trace ! Détruite involontairement dans un incendie, cachée et oubliée dans un souterrain, déplacée hors de Moscou vers Sergeyev Posad, Vologda ou le Kremlin d'Alexandrov, nul ne sait ce qu'est devenue ce trésor littéraire. D'aucuns affirment que la bibliothèque remplissait trois salles complètes et que le monarque avait jeté une malédiction sur les curieux, d'autres que les envahisseurs polonais du XVIIe siècle auraient mangé les couvertures en cuir, d'autres encore, faute de la moindre preuve ou du moindre témoignage précis, prétendent que la bibliothèque n'aurait jamais existé... 

Recherchée dès le règne de Pierre le Grand, par les enquêteurs du Vatican puis par les derniers dirigeants soviétiques, la légendaire bibliothèque perdue est restée introuvable pour tous les archéologues, les historiens et les aventuriers. Forte de son histoire mouvementée, la ville de Moscou regorgerait dans ses entrailles de cryptes, de caveaux, de bassins souterrains, de bunkers secrets ou de postes d'écoute du KGB, autant de cachettes possibles pour l'une des bibliothèques les plus énigmatiques de l'Histoire !

Tonton Daniel

 

la bibliothèque d'ivan le terrible

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #secrets et mystères, #russie-urss

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Publié le 12 Juin 2020


Bonjour à tous

Au 20 rue du Colonel-Driant, dans le 1er arrondissement de Paris, se cache un site ultra-secret considéré aujourd'hui comme l'un des plus sécurisés de la République française, la salle dite "la Souterraine", l'un des coffres-forts les plus grands et les plus mystérieux de la planète... Situé au huitième sous-sol de l'hôtel de Toulouse, ancien hôtel de La Vrillière devenu siège de la Banque de France en 1811, le bunker géant abrite la quasi totalité des réserves d'or de la nation, 2.435 tonnes de pièces, de barres et de lingots de métal précieux qui représentaient en 2009 plus de 110 milliards d'euros !

Construction primée à l'Exposition internationale de Paris en 1937, la salle fut creusée au lendemain de la première Guerre mondiale entre 1924 et 1927 dans la crainte d'une nouvelle occupation ennemie ou d'une insurrection populaire. Les chiffres donnent le vertige : 10.000 tonnes d'acier, 20.000 tonnes de ciment et 50.000 tonnes de sable ont été nécessaires à la réalisation de l'ouvrage. On accède à cette "mine artificielle" de 11.000 m2 ponctuée de 658 colonnes par un dédale d'escaliers et de couloirs menant à une porte blindée de huit tonnes et un bloc de ciment de dix-sept tonnes qui s'encastre dans une tourelle pivotante infranchissable. 

Admiré de manière exceptionnelle en 1932 par l'écrivain Stefan Zweig pour son récit "Visite à la Souterraine", déménagé vers le Sénégal, les Antilles et les Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, bradé partiellement par le ministère Sarkozy en 2009, le trésor dormant de ce "Fort Knox" à la française a toujours alimenté rumeurs, légendes, polémiques et fantasmes. Les photos du lieu sont d'ailleurs rares et les témoignages tout autant ! D'aucuns affirment que le caisson étanche de plus d'un hectare serait volontairement posé au centre d'une nappe phréatique... D'autres chuchotent que la chambre forte serait annexée de réserves et de cuisines permettant à 3.000 personnes de s'y réfugier en cas de conflit... Quant aux plus romantiques, ils imaginent depuis longtemps le retour d'un Arsène Lupin déjouant les systèmes de défense et de surveillance pour ce qui serait à coup sûr le casse du millénaire !

Sources : Internet et Histoires de Paris n°11 - Voyage au coeur du Paris souterrain - Avril 2020

Tonton Daniel
 

la souterraine
la souterraine
la souterraine

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #paris - ile de france, #secrets et mystères, #architecture, #économie

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Publié le 4 Mars 2020


Bonjour à tous

Dans les Hauts-de-France, face à la Cathédrale Notre Dame des Miracles de Saint-Omer, se dresse un bâtiment mystérieux connu aujourd'hui sous le nom de "Palais de la Cathédrale". Habitation privée mais ouverte à la visite depuis quelques semaines, la maison a été récemment rénovée avec l’aide des Bâtiments de France, de la direction régionale des Affaires culturelles et de la Ville de Saint-Omer pour son nouveau propriétaire, un homme à l'histoire aussi fascinante et mouvementée que celle de sa demeure.

Ancien directeur d’une école française à l’étranger, ex-salarié de la maison d’enchères Christie's et désormais Consul honoraire de Suède, Jean-Luc Montois, lillois d'origine, achète ce lieu hors norme en 2019 pour y exposer avec son conjoint une impressionnante collection d'art débutée dès l'âge de 12 ans ! Avec érudition, humour et simplicité, il guide aujourd'hui ses visiteurs dans ce qui fut au IXe siècle le chapitre de la cathédrale et un important entrepôt de vin à destination du nord de l'Europe et de la Ligue hanséatique via peut-être le puissant port carolingien de Quentovic. Racheté aux chanoines en 1817 par un chirurgien local, l'ensemble est rénové en 1820, change plusieurs fois de propriétaires avant d'abriter un laboratoire pharmaceutique et devenir l'écrin des collections du nouvel occupant des lieux.

Peinture française, hollandaise, flamande et italienne des XVIIe au XIXe siècles, mobilier ancien, étoffes précieuses, boiseries, porcelaines, faïences, pendules, pièces d'orfèvrerie et objets du quotidien, tout ici émerveille et surprend. Afin de partager et de transmettre sa passion, le cicérone enchaîne les anecdotes et n'hésite pas à faire manipuler objets rares, précieux voire fragiles à ses visiteurs d'un jour ! Le plus extraordinaire est encore à venir quand il évoque des fouilles souterraines récentes laissant deviner un ensemble gallo-romain bien plus ancien que les fondations médiévales du Xe siècle, quand il désigne des signes intrigants sur les murs des caves voûtées du XIIe siècle ou quand il explique le décor ésotérique des différents salons du rez-de-chaussée. Au fil d'un parcours initiatique, étoiles, croix, hexagones et autres symboles laissent en effet supposer ici l'existence d'une loge maçonnique, d'un ordre Templier légendaire ou de quelques secrets venus des îles britanniques voisines...

Par nuit de brouillard, quand brillent les chandelles du Palais, les plus imaginatifs et les plus romantiques pourraient même rêver de parchemins énigmatiques, de trésor de pièces d'or ou de fantômes bienveillants...

Tonton Daniel

 

palais de la cathédrale de saint-omer
palais de la cathédrale de saint-omer
palais de la cathédrale de saint-omer
palais de la cathédrale de saint-omer
palais de la cathédrale de saint-omer

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sur les routes de france, #secrets et mystères, #architecture

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