paris - ile de france

Publié le 1 Avril 2013


Bonjour à tous

 

Pas brillante la Villa des Brillants ! La dernière demeure acquise à Meudon par le sculpteur Auguste Rodin en 1895 n'est pas plus grande qu'un modeste pavillon de banlieue. Seules deux pièces du rez-de-chaussée sont accessibles à la "visite", l'ancienne salle à manger et l'atelier de l'artiste. Difficile de croire que sont passés ici le poète Rainer Maria Rilke, la danseuse Loïe Fuller, le roi d'Angleterre Edouard VII ou le président de la république Raymond Poincaré... Quant au "jardin", il se résume à une allée de marronniers et à un carré de pelouse, grand comme un mouchoir de poche et aujourd'hui interdit d'accès !

 

Il n'y a donc que le musée-atelier bâti derrière la maison qui soit digne d'intérêt et susceptible d'attirer le visiteur. On y retrouve maquettes, modèles, études en plâtre, en marbre ou en grès émaillé de ce que seront plus tard en bronze certaines des plus grandes oeuvres de l'artiste, la porte des enfers, le baiser, Balzac, l'âge d'airain, les bourgeois de Calais...
Dehors, sous une des versions en bronze du Penseur, on devine à peine le caveau où reposent Auguste Rodin et sa compagne Rose Beuret disparus tous deux en 1917...

 

Préférons donc la visite du musée Rodin de Paris logé dans l'hôtel Biron rue de Varenne et une promenade dans son magnifique jardin, où la qualité des oeuvres le dispute au charme extraordinaire de l'endroit. Pour une fois, la sérénité de la Capitale l'emporte sur celle de la banlieue !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Rodin

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_des_Brillants

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-3721447.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-le-hangar-y-103117490.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6776225.html

 

Tonton Daniel

 

Deux photos prises hier après-midi, la villa des Brillants et l'intérieur du musée :

 

 

musee rodin meudon 1

 

 

musee rodin meudon 2

 

 

 

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Publié le 31 Mars 2013


Bonjour à tous

 

Bâti pour le connétable Anne de Montmorency et son épouse Madeleine de Savoie de 1538 à 1555, le château d'Ecouen dans le Val d'Oise abrite depuis 1977 le Musée national de la Renaissance. Peu connu du grand public, ce petit joyau du 16e siècle abrite pourtant de véritables trésors et n'a rien à envier aux grands palais de Chantilly, de Chambord, de Blois ou de Fontainebleau. Abritant également le souvenir de François Ier, d'Henri II et de son épouse Catherine de Médicis, il a même été qualifié un temps de "seul château de la Loire en Ile-de-France" !

 

Symétrie, confort, lumière, grandes galeries et décors précieux caractérisent les palais de la Renaissance qui, par leur inspiration antique et italienne, ont définitivement remplacé les châteaux-fort médiévaux. Resté quasiment intact depuis son origine, le château d'Ecouen renferme de plus nombre de chefs-d'oeuvre appartenant à tous les domaines artistiques, tapisseries, armes, sculptures, vitraux, céramiques, mobiliers, orfèvreries, horloges, peintures... toutes pièces de la Renaissance placées ici dans un ensemble cohérent et parfait.

 

Parmi les pièces les plus extraordinaires, on peut citer la sublime et fragile statuette de Daphné en argent et corail rouge datée de 1550, la fantastique collection de tapisseries du 16e siècle retraçant sur 75 mètres de long l'histoire de David et Bethsabée, la fabuleuse Nef automate de Charles Quint, les cuirs peints "de Scipion", un monumental ensemble des douze cheminées peintes, une incroyable machine à tréfiler... La liste des merveilles présentées à Ecouen est longue !

 

Hier, au centre de son grand parc désert, le palais semblait attendre le retour annuel du printemps comme une nouvelle renaissance annoncée...

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27%C3%89couen

 

http://www.musee-renaissance.fr/

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_(p%c3%a9riode_historique)

 

Tonton Daniel

 

 

chateau d'écouen

 

 

 

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Publié le 16 Mars 2013


Bonjour à tous

 

Saviez-vous que le Sénat possédait une collection d'orchidées parmi les plus riches de France ? Créée en 1838 pour le jardin botanique de la Faculté de médecine de la capitale, elle fut attribuée au Sénat en 1860 et rassemble désormais 13.000 plantes appartenant à 150 genres.

 

C'est dans le cadre exotique des grandes serres tropicales du Muséum National d'Histoire Naturelle du Jardin des plantes de Paris qu'une partie de cet ensemble est présentée aujourd'hui au public pendant l'exposition "Mille et une orchidées". En y ajoutant les collections du Muséum, de la maison Lecoufle et des serres d’Auteuil de la Ville de Paris, ce sont plus de mille pieds d'orchidées en fleurs qui colorent ainsi comme des bijoux fragiles et orgueilleux les grandes serres restaurées et réouvertes au public en 2010.

 

Depuis Charles Darwin, l'étude des orchidées a permis de comprendre le principe de coévolution entre végétal et insecte pollinisateur. Epiphytes ou terrestres, avec des modes de reproduction très différents selon les espèces, 95 % des orchidées sont tropicales et subtropicales mais quelques-unes poussent naturellement dans les zones tempérées, y compris en France métropolitaine. De formes, de couleurs, de tailles aussi variées que spectaculaires, les orchidées ne sont admirées depuis toujours que pour leur beauté fascinante et la luxuriance de leur floraison, à l'exception d'une seule utilisée comme condiment en cuisine : la vanille !

 

En cette fin d'hiver enneigé, Phalaenopsis, Cymbidiums, Cattleyas, Dendobrium, Paphiopedilum et autres Vandas font donc revivre à Paris et pour quelques heures encore le souvenir littéraire de la sulfureuse Odette de Crécy... et rappellent aussi le fantôme du controversé roi des belges Léopold II, mort en 1909 dans l'une des serres à orchidées qu'il fit construire à Laeken pour abriter ses précieuses collections...

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchidaceae

 

http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/activite/49275_mille_une_orchidees.pdf

 

http://www.senat.fr/visite/jardin/serres.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vanille

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%A9volution

 

Tonton Daniel

 

 

mille et une orchidées

 

 

 

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Publié le 5 Mars 2013


Bonjour à tous

 

Que vais-je bien pouvoir vous raconter à propos de ma "visite" du collège des Bernardins aujourd'hui à Paris ? Situé dans le quartier latin de la capitale, le dernier vestige du collège cistercien se résume de nos jours à une salle voûtée de 70 mètres de long (magnifique il est vrai), une sacristie grande comme un mouchoir de poche et un "jardin" encore plus microscopique se résumant à deux arbres et quelques buissons...

 

Il faut donc beaucoup d'imagination pour se propulser au XIIIe siècle, quand l'Université de Paris et ses ordres religieux accueillaient 42.000 étudiants et "escholiers" abrités en dizaines de collèges, suivant en plein air, assis sur des bottes de foin et les pieds dans la boue, les enseignements de docteurs en apothiquerie, théologie et rhétorique...

 

Classé au titre des monuments historiques depuis 1887 et appartenant au diocèse de Paris depuis 2001, le lieu a retrouvé sa vocation première grâce aux "salles de cours" aménagées dans l'ancien cellier et aux deux auditoriums installés dans les combles. Entre le centre de formation théologique, les conférences retransmises par la chaine KTO, le siège de l'Académie catholique de France et la librairie proposant bibles et biographies de tous les saints, le prosélytisme n'y est pas très discret !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_des_Bernardins

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_Paris

 

Tonton Daniel

 

 

college des bernardins

 

 

 

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Publié le 13 Février 2013


Bonjour à tous

 

Situé place des États-Unis, dans le 16e arrondissement de Paris, l'ancien hôtel particulier de la vicomtesse Marie-Laure de Noailles a été redécoré en 2003 par le designer Philippe Starck. Voisin de plusieurs ambassades et missions diplomatiques, il abrite aujourd'hui le siège de la maison Baccarat et présente dans sa galerie-musée plusieurs centaines de pièces exceptionnelles créées par le célèbre cristallier dans le cadre de l'exposition "Taillé sur mesure - La Haute Couture du cristal".

 

Dans ce lieu peu médiatisé et peu fréquenté, le ton est donné dès le porche d'entrée : tout ici ne sera que luxe, calme et excentricité ! Deux cheminées où crépitent des flammes silencieuses montent la garde et accueillent le visiteur égaré... Des bras de cristal sortent des murs à la manière des candélabres du château de "La belle et la bête"... Au fond de cette entrée extravagante baigne un lustre géant dans un aquarium aux teintes bleutées alors que le tapis moelleux dans lequel scintillent des diodes lumineuses conduit à l'escalier d’honneur sous un lustre monumental... A l'étage, sur le palier, le Cristal Room est le restaurant où têtes couronnées et présidents de toutes sortes ont leurs habitudes... Sur la gauche s'ouvrent enfin le petit musée Baccarat...

 

C'est d'abord une petite pièce magique et feutrée dans laquelle l'un des célèbres candélabres créés pour le tsar Nicolas II en 1896 domine deux télescopes aux pieds de cristal. Puis vient la salle de bal au décor baroque où fut projeté pour la première fois le film surréaliste de Luis Buñuel "L’âge d’or" en 1930 et qui propose aujourd'hui un petit documentaire sur l'art de la cristallerie moderne destiné à ne pas oublier les artisans, cristalliers, graveurs et maitres-tailleurs cachés derrière ce luxe fragile et discret. C'est ensuite la présentation d'oeuvres contemporaines du cristallier lorrain dans l'espace "Alchimie" avant la dernière pièce et les trésors de la maison répartis dans les vitrines en fonction des différentes tailles de cristal, "côte plate", "diamant", "pontil" ou "riche". Enfin, avant la sortie, dans la galerie-boutique, la copie du verre "Tsar" est proposée à la vente à plus de 2000 € pièce...

 

Mais toute médaille a son revers ! Malgré l'excellence et le savoir-faire, le matériau de base des merveilles exposées ici n'est qu'un vulgaire alliage de silicium et de plomb hautement toxique ! Selon des études récentes, ce plomb qui continue à provoquer le saturnisme chez les populations vivant dans des habitations insalubres a peut-être aussi été la cause de graves intoxications dans la bourgeoisie et dans les "grandes familles" des XIXe et XXe siècles avec l'utilisation quotidienne de carafes, de verres et autres bols à punch en cristal. Le verre au plomb pourrait encore contaminer sournoisement bon nombre d'utilisateurs privilégiés à moins d'être un jour interdit à la vente. Les créations en cristal de Baccarat deviendraient alors définitivement des pièces de musée !

 

http://www.baccarat.fr/

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cristal_(verre)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_Colbert

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnisme

 

Tonton Daniel

 

 

baccarat 2

 

 

baccarat 4

 

 

baccarat 8

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

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