Publié le 23 Juillet 2016

Bonjour à tous

Ecrite en 1949 par l'auteur engagé de "La peste" et de "L'étranger", la pièce de théâtre "Les justes" d'Albert Camus est un texte troublant qui résonne avec force dans le contexte géopolitique actuel. Inspiré par l'assassinat réel du grand-duc Serge Alexandrovitch de Russie en 1905, le prix Nobel de littérature met en scène de manière romancée le véritable groupe de terroristes révolutionnaires à l'origine de l'attentat. Chacun d'eux ayant ses propres motivations, personnalité et caractère, le groupe n'est pas homogène. Il y a parmi eux des idéalistes convaincus, exaltés ou désespérés, certains croient dans la justice des hommes, d'autres dans un avenir radieux et la liberté des peuples. Tous considèrent leur action comme juste mais opposent leurs états d'âme face à la mort d'enfants et de victimes innocentes et collatérales...

A la lecture de cette pièce, difficile de ne pas évoquer entre autres évènements dramatiques le récent attentat de Nice ayant causé la mort de nombreux enfants. Albert Camus qui voulait débattre sur la justice, la place de l'individu face à la collectivité ou la différence entre un justicier et un assassin ne parviendrait à convaincre personne aujourd'hui car, contrairement à ce qu'il suggère, les poseurs, lanceurs et porteurs de bombes n'ont jamais été capables de la moindre empathie. Une action terroriste résulte toujours d'une volonté imposée à certains par quelques idéologues fanatiques et sera donc toujours foncièrement injuste.

Tonton Daniel

les justes

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #actualité

Repost0

Publié le 20 Juillet 2016

Bonjour à tous

Principalement connu aujourd'hui pour son "Livre de la jungle", l'écrivain britannique Rudyard Kipling fut aussi l'auteur de nombreux romans, nouvelles et poésies qui lui valurent le prix Nobel de littérature en 1907. Parmi ces nouvelles, "Les tambours du Fore & Aft" raconte les exploits imaginaires de deux jeunes tambours adolescents permettant la victoire de leur brigade avant d'être tués dans une bataille les opposant à des rebelles afghans à la fin du XIXe siècle. My goodness !

Né à Bombay en 1865 sous le règne de Victoria, reine d'Angleterre et Impératrice des Indes, Kipling s'est largement inspiré de ses souvenirs afin de donner vie à son récit colonial. Sortant d'un club anglais typiquement masculin ou s'affrontant lors de parties de polo viriles et courtoises, les officiers qu'il décrit ressemblent ici involontairement à de parfaites caricatures de soldats anglais ! Hautains, orgueilleux, mysogines et racistes, ils relèvent d'une société "raffinée et supérieure", dénoncent "l'égoïsme des classes inférieures", méprisent un ennemi oriental "laid, velu et bruyant" et considèrent le régiment comme une "chose sainte" où "des fripouilles sont commandées par des gentlemen"... Shocking !

Si l'histoire est magnifique sur la forme, le fond du récit laisse perplexe ! Fort de ses opinions personnelles, Kipling ne dénonce pas un état d'esprit méprisable mais semble au contraire le partager avec le plus grand sérieux, ce qui fit dire à son compatriote George Orwell à l'aube du XXe siècle qu'il le considérait comme "un prophète de l'impérialisme britannique". Kipling serait sans doute considéré aujourd'hui comme un auteur nationaliste et politiquement incorrect et aurait certainement milité avec force roulements de tambours pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne ! Yes, indeed !

Tonton Daniel

les tambours du fore and aft
les tambours du fore and aft

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature, #inde

Repost0

Publié le 17 Juillet 2016

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sur les routes de france

Repost0

Publié le 12 Juillet 2016

Bonjour à tous

"Santé sexuelle : Comment utiliser une digue, ce préservatif pour cunnilingus et anulingus. A l'image du préservatif, ce dispositif permet de se prémunir des infections sexuellement transmissibles.

Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Mais là où il y a un risque inutile d’attraper une infection sexuellement transmissible (IST), il n’y en a pas vraiment non plus. D’où l’importance d’avoir des rapports sexuels protégés. Si le port du préservatif en cas de pénétration et, dans une moindre mesure, de fellation, est entré dans les mœurs, l’usage de moyens de protection en cas de cunnilingus ou d’anulingus l’est nettement moins. Pourtant, les risques d’attraper des IST lors de ces rapports bucco-génitaux sont bien réels. Mais il est possible de s’en protéger. Comment ? En utilisant une digue dentaire.

Une digue dentaire, à l’origine, c’est un champ opératoire, ce petit carré de latex ou de polyuréthane mince et souple utilisé par le dentiste quand il soigne une ou plusieurs dents, qu’il veut isoler du reste de la bouche et de la salive. Mais, vous le savez désormais, la digue dentaire est aussi un rempart contre les IST en cas de rapport bucco-génital ou bucco-anal. D’ailleurs l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (INPES) le rappelle : la bouche est un organe sexuel à part entière.

Populaire, la sexualité orale est de plus en plus plébiscitée, en particulier chez les adolescents, entre partenaires de même sexe, mais pas que, et nombreux sont ceux qui considèrent qu’elle est sans risque. Or cette pratique peut être à l’origine d’IST entre partenaires tant au niveau buccal qu’ano-génital. « La bouche est potentiellement vectrice et victime d’IST, a indiqué le Dr Fabrice Campana, chirurgien-dentiste au Centre Massilien de la Face à Marseille, lors d'une conférence sur la santé bucco-dentaire donnée par l' Association dentaire française (ADF). Une trentaine de bactéries, virus et parasites se transmettent sexuellement y compris lors de pratiques oro-génitales (fellation, cunnilingus, anulingus) ». VIH, herpès, papillomavirus, hépatite B, gonocoques ou encore chlamydias peuvent ainsi se transmettre en pratiquant le sexe oral. « Tout comme la syphilis, qui est en forte recrudescence depuis quelques années, alerte le Dr Campana. Justement du fait d’ une sexualité orale non protégée ».

Donc, quand l’ambiance se réchauffe, au même titre que l’on sort un préservatif au moment de la pénétration, on pense désormais à utiliser une digue avant de passer aux caresses bucco-génitales. Encore faut-il arriver à se procurer ce moyen de protection peu connu, mais qui fait de plus en plus parler de lui. Comme un préservatif classique, la digue est, bien sûr, à usage unique et à jeter après utilisation. Faute de campagne de prévention d’ampleur sur elle, la digue reste assez méconnue et boudée, d’autant qu’il faut un peu d’entraînement avant de maîtriser son usage.

Enfin, histoire d’être complètement au taquet sur le volet de la sexualité orale bien protégée, il faut savoir qu’une mauvaise hygiène bucco-dentaire, tout comme la présence d’une blessure ou d’une inflammation muco-gingivales favorisent la transmission des IST. Il y a un certain timing à respecter, préconise le Dr Campana. Il est recommandé d’éviter le brossage et l’utilisation de fil dentaire dans l’heure précédant et suivant un rapport sexuel oral".

(Source : http://www.20minutes.fr)

Tonton Daniel

digue
digue

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sexualité

Repost0

Publié le 11 Juillet 2016

Bonjour à tous

Arsène Lupin s'est trompé en déchiffrant le parchemin de l'Aiguille creuse ! Et son créateur, l'écrivain normand Maurice Leblanc, n'était qu'un mystificateur ! Les lupinologues et lupinophiles que les aventures du gentleman-cambrioleur ont fait rêver et fantasmer depuis plusieurs générations apprécieront ce qu'affirme Michel Bussi dans l'un de ses premiers romans, "Code Lupin" !

De nos jours, après avoir découvert une mystérieuse pièce d'or et retrouvé un ancien dossier concernant Lupin et Leblanc, un vieux professeur et une jeune étudiante vont se lancer dans une véritable chasse au trésor qui va les mener à travers toute la Normandie et le Pays de Caux. A Rouen, Dieppe, Le Havre, Jumièges, Tancarville, Etretat, au fil des méandres de la Seine, entre réalité et fiction, les deux enquêteurs croiseront les complices et ennemis d'Arsène Lupin, la comtesse de Cagliostro, la vieille et fidèle Victoire, Jim Barnett et Isidore Beautrelet... Un code secret, des indices, un manuscrit, une conspiration, douze châteaux... On attend le meilleur du roman policier...

Hélas ! Quelle déception ! Quand Arsène était confronté à une prétendue géographie sacrée, quand il se déguisait et se cachait derrière des anagrammes, quand il volait la Joconde ou quand il découvrait des souterrains secrets, on y croyait ! Ici, calée sur une seule journée, l'histoire frise parfois le ridicule, invoquant l'affaire de Rennes-le-Château, les mânes de Saint-Sulpice, le "Da Vinci code" et toute une symbologie numérique aussi grotesques qu'abracadabrants !

N'est pas Maurice Leblanc qui veut ! Relisons plutôt les aventures d'Arsène Lupin ou les oeuvres plus tardives de Michel Bussi.

Tonton Daniel

code lupin

Lire la suite

Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature

Repost0