Publié le 2 Novembre 2011


Bonjour à tous

 

A l'heure de la 3D, des jeux vidéo et des blockbusters bourrés d'effets spéciaux numériques, difficile pari que de vendre un long-métrage en noir et blanc, quasiment muet et de surcroît au scénario romantique ! C'est pourtant l'engagement réussi de Michel Hazanavicius, réalisateur heureux du film "The artist", petit bijou ayant valu à juste titre le prix d'interprétation masculine à Jean Dujardin au dernier festival de Cannes.

 

L'histoire commence en 1927 à Hollywood comme le célébrissime "Chantons sous la pluie" avec un acteur-vedette un peu cabot du cinéma muet, sa partenaire aussi blonde que prétentieuse, une petite danseuse qui fait de la figuration comme chorus girl, un "film dans le film" et l'arrivée fracassante du cinéma parlant. Les personnages de Jean Dujardin et de Bérénice Bejo rappellent inévitablement Gene Kelly et Debbie Reynolds, ainsi que le couple John Gilbert et Greta Garbo qui tournèrent ensemble "La chair et le diable" et "Anna Karénine" en 1927, lui sur le déclin et elle en pleine ascension. Hommage réussi à l'âge d'or du cinéma, "The artist" évoque aussi "Une étoile est née", "Limelight", Buster Keaton, Rudolf Valentino ou Charlie Chaplin... et permet de retrouver quelques monstres sacrés du cinéma américain, John Goodman, Malcolm McDowell ou James Cromwell.

 

Malgré toutes ces références, ces hommages et ces inspirations diverses, le tout est un film original, magnifique et plein d'émotions dans lequel la musique est un bonheur de chaque instant. Pour oublier l'actualité morose et redonner des couleurs à la grisaille automnale, n'hésitez pas à aller applaudir "The artist" comme beaucoup de spectateurs présents hier autour de moi dans une salle comble et enthousiaste !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Dujardin

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantons_sous_la_pluie

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Film_contenant_un_film

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Gilbert_(acteur)

 

Tonton Daniel

 

 

 

the artist

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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Publié le 2 Novembre 2011


Bonjour à tous

 

"Dans les cimetières, la vie végétale et animale reprend le dessus :

 

Certains cimetières sont de vrais ilots de verdure en ville, comme celui du Père Lachaise, à Paris, où les arbres et les animaux ont élu domicile...
C’est le plus grand espace vert de Paris intra-muros: le cimetière du Père Lachaise, surtout connu pour ses morts célèbres comme Jim Morrison, Marcel Proust ou Oscar Wilde, est aussi une immense réserve de biodiversité en pleine ville. Les arbres qui font le charme des lieux ont pris le dessus sur les plus vieilles tombes, ont envahi les interstices dans les murailles et ont poussé sur tous les recoins de terre depuis que les services d’entretien de la mairie de Paris ont abandonné l’usage de désherbants chimiques.

 

Fouines, renards, essaims d’abeilles…
«Ce cimetière a longtemps été entretenu rigoureusement car il accueille beaucoup de public, explique Claude Frison, chargée du patrimoine naturel à l’Agence d’écologie urbaine. Depuis que nous avons arrêté le désherbant, les petites herbes repoussent, les insectes reviennent et avec eux les oiseaux.» Un inventaire de la faune et de la flore du cimetière a ainsi dénombré plus de 400 espèces de plantes sauvages et plus de 40 espèces d’oiseaux, dont des chouettes hulottes, des faucons crécerelles, des éperviers,… «Nous avons deux espèces végétales protégées au Père Lachaise: la renoncule à petites fleurs et le sédum de Bologne», précise Claude Frison.

 

En se promenant parmi les tombes la nuit, on risque plus de croiser des pipistrelles, des hérissons ou des fouines que des fantômes, assure-t-elle. Arrivés spontanément grâce à la reconstitution de l’écosystème, les animaux ont peuplé le cimetière, rejoignant la population de chats errants qui y a élu domicile. Au cimetière de Thiais, en banlieue parisienne, on a même vu des renards, bien acceptés par la population asiatique qui y voit un symbole de protection divine des lieux.  Au Père Lachaise, c’est un essaim d’abeilles qui avait trouvé refuge dans l’oreille de la statue de Casimir Périer.

 

Laisser la vie renaître sur les tombes des êtres disparus
Dans les murs et les pierres du Père Lachaise, les espèces rupestres se plaisent: fougères, araignées ou oiseaux nicheurs tels que la mésange charbonnière côtoient des arbres plus surprenants. «Nous avons deux néfliers du Japon, des sureaux, des roses trémières», observe Claude Frison. Les fleurs d’ornement se sont souvent naturalisées: «Les plantes en jardinière se ressèment un peu plus loin. La lavande et la mélisse, par exemple, se disséminent bien, poursuit Claude Frison. Mais on se méfie des espèces invasives, comme l’érable sycomore.»

 

L’entretien des cimetières est un exercice délicat. En choisissant le «zéro phytosanitaire», la mairie de Paris a donné la priorité à la biodiversité mais a compliqué la tâche des quelque 500 agents d’entretien. «Il faut désherber manuellement et choisir les espèces que l’on enlève, explique Claude Frison. Il faut aussi que le public s’habitue à voir des herbes sur les tombes.» Par peur de faire «négligé» ou parce que les pompes funèbres ne laissent pas vraiment le choix aux familles, les tombes en pleine terre ou surmontées d’un petit jardin sont rares sorti du coin «romantique» du Père Lachaise et sur les dalles de marbre brillant, c’est au karcher et à l’eau de Javel qu’on élimine la moindre mousse. Une catastrophe pour la vie des sols, et au-delà pour l’environnement de toute la ville: «Un cimetière arboré a un effet climatique car il réduit la chaleur en ville», explique la spécialiste. Laisser la vie renaître sur les souvenirs des êtres disparus serait plus qu’un symbole: ce serait aussi un geste pour l’avenir".

 

(source : http://www.20minutes.fr/article/815488/cimetieres-vie-vegetale-animale-reprend-dessus)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6857013.html

 

Tonton Daniel

 

 

 

cimetiere du pere lachaise paris

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #environnement, #la mort

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Publié le 31 Octobre 2011


Bonjour à tous

 

A tous ceux qui ne sont jamais venus à Dieppe, le nom de la ville évoque aussitôt les reines Hortense de Hollande ou Ranavalo de Madagascar, les bains de mer, les peintres impressionnistes, les paquebots à vapeur, le casino mauresque et la sole à la dieppoise !

 

Hélas, grandeur et décadence, l'auréole de ce passé glorieux a quasiment disparu... Aujourd'hui, la ville offre partout un air de décrépitude et de pauvreté inattendu pour une station balnéaire. Il faut monter sur les hauteurs du Pollet, ancien quartier d'habitation des marins dieppois désormais à l'abandon, pour comprendre le sens de l'Histoire.

 

Tout d'abord, malgré quelques travaux récents autour du port de pêche et du port de plaisance, les grues rouillent sur des quais déserts devant des chalutiers hors d'âge. Le port de commerce autrefois l'un des plus importants de France a lui aussi été progressivement délaissé après l'ouverture du tunnel sous la Manche.
En centre ville, les commerces en liquidation, les immeubles en ruine et les trottoirs sales du passage de nombreux chiens laissent péniblement accès à l'église Saint-Jacques, principal monument religieux de la cité. Elle aussi en raison de son grand âge et de l'air marin a subi les ravages du temps qui passe : pierres noircies, mousses en façade, dentelles de pierre effondrées, vitraux remplacés par de simples vitres... Jusqu'aux voûtes gothiques de la nef cachées par un filet protégeant les fidèles des fientes d'oiseaux !
Ajoutez enfin par endroits, notamment sur la très laide jetée en béton qui ouvre le port, des odeurs de vase, d'urine et de pourriture, et vous aurez un panorama à peu près complet de la plage la plus proche de Paris.

 

Le seul élément qui justifie peut-être le voyage est le musée du vieux château fort sur la falaise ouest. Il expose une des plus belles collections d'ivoire sculpté de France et présente quelques tableaux de maitre, Renoir, Pissarro, Isabey, Van Dongen, Oudry, Braque, Turner..., images et vestiges d'un temps bien lointain !

 

Heureusement, il reste un site naturel intemporel, le chant des vagues sur la longue plage de galets ronds, le cri des mouettes rentrant de leur pêche en mer et le lever du soleil sur les falaises de craie blanche quand la ville dort encore...
Malgré le calme et l'excellent accueil hôtelier, il n'est pas certain que je revienne...

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dieppe_(Seine-Maritime)

 

http://collections.musees-haute-normandie.fr/collections/museums/1136

 

Tonton Daniel

 

Le lever de soleil ce matin sur Dieppe :

 

 

 

lever de soleil dieppe

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sur les routes de france

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Publié le 29 Octobre 2011


Bonjour à tous

 

Connaissez-vous cette fable moderne dont la morale est... immorale ? Les homards seraient des animaux... immortels !

 

On sait depuis quelques années que le vieillissement d'un organisme vivant (champignon, épagneul breton ou homme politique) est causé par la mauvaise réplication de ses cellules, phénomène expliqué avec le temps par l'usure et le raccourcissement progressif des brins d'ADN. L'extrémité des chromosomes contenant l'ADN est appelée télomère, et de la longueur aléatoire de ceux-ci dépend donc la faculté pour chaque individu de vieillir plus ou moins vite. Pas très égalitaire, mais si la Nature était équitable et impartiale, cela se saurait !

 

Dans le cas du homard, ses cellules bénéficient de la production permanente d'une enzyme, la télomérase, qui renouvèle les télomères de ses chromosomes à chaque réplication de cellules. Celles-ci ne vieillissent pas... et l'animal non plus ! On le répète, la vie est injuste, et les homards ne rejoignent donc le paradis des crustacés qu'après avoir rencontré un pêcheur ou un autre prédateur...

 

Ne vous précipitez pas chez votre poissonnier pour y chercher une nouvelle source de jouvence. Evitez plutôt le stress qui, lui aussi comme l'âge, fait raccourcir les télomères à grande vitesse !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Homard

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/T%c3%a9lom%c3%a8re

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-25897828.html

 

Voir aussi "La quête de l'immortalité", documentaire de Sonya Pemberton diffusé en ce moment sur France 5.

 

Tonton Daniel

 

Complètement gaga, ce homard :

 

 

 

le homard de lady gaga

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #zoologie, #la mort

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Publié le 28 Octobre 2011


Bonjour à tous

 

Sacré paradoxe ! L'article suivant nous explique pourquoi planter des arbres détruit l'environnement ! On comprendra évidemment que l'auteur dénonce le déboisement de forêts primaires au profit de monocultures beaucoup plus rentables pour l'industrie :

 

"Pour satisfaire la forte demande de papier des pays riches, les monocultures d’arbres connaissent une expansion rapide dans le Sud.

 

"Les spécialistes du monde entier qui se sont réunis le mois dernier à Montevideo – la capitale de l’Uruguay – ont lancé une mise en garde contre l’expansion rapide des monocultures forestières [plantations ne comportant qu’une seule essence d’arbre] dans certains pays en développement. Ce phénomène, favorisé par des coûts de production peu élevés et des incitations gouvernementales, a de graves conséquences sociales et environnementales. Avec la prolifération des plantations d’arbres à croissance rapide et à forte consommation d’eau pour la production de pâte à papier et d’autres usages industriels, les “déserts verts” envahissent les terres fertiles d’Amérique du Sud et d’autres régions du monde.

 

“La consommation annuelle de papier en Europe s’élève à 350 kilos par personne, dont la moitié est destinée à l’emballage, alors qu’au Brésil et en Uruguay, la moyenne est de 50 kilos”, indique le Brésilien Winfridus Overbeek, coordinateur international du Mouvement mondial pour les forêts tropicales, dont le siège est situé en Uruguay. Comme il n’y a plus assez d’espace en Europe et en Amérique du Nord pour satisfaire ces besoins, les entreprises concentrent leur production dans les pays en développement du Sud, explique-t-il.

 

Dans plusieurs pays d’Amérique latine mais aussi en Afrique australe et en Asie, les monocultures d’eucalyptus et de pins se développent. Le mécanisme de développement propre (MDP), l’un des mécanismes de flexibilité introduits par le protocole de Kyoto, autorise les pays développés à continuer d’émettre des gaz à effet de serre pourvu qu’ils compensent leur pollution en investissant dans des projets susceptibles de stimuler le développement local et de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement. “L’une des solutions est précisément la plantation d’arbres à grande échelle”, déplore M. Overbeek. Pour Guadalupe Rodríguez, membre de l’ONG allemande Rainforest Rescue, “les monocultures forestières sont en apparence une bonne chose, elles sont vertes et jolies. Mais si vous y pénétrez, vous n’entendrez pas un seul oiseau. Il n’y a rien, juste le silence. Dans les forêts tropicales humides, en revanche, on entend des cris d’animaux et le murmure de l’eau. Elles fourmillent de vie.”

 

Le Brésil est un cas représentatif de la manière dont l’expansion des plantations affecte les populations locales. Selon M. Oberbeek, le pays compte environ 7 millions d’hectares boisés, principalement des plantations d’eucalyptus, “concentrées dans les régions les plus fertiles et les plus peuplées”. “On estime, poursuit-il, que 50 000 familles qui vivaient de l’agriculture sur ces terres ont été déplacées dans l’Etat d’Espírito Santo, dans le sud-est du pays”, où le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre compte déjà dix campements. Philip Owen, le fondateur de Gea­sphere, un groupe de pression écologiste dont le siège est en Afrique du Sud, cite quant à lui la province du Mpumalanga, dans le nord-est du pays, où les plantations d’eucalyptus et de pins ont asséché la nappe phréatique, les ruisseaux et les rivières. Ces monocultures ont également des effets néfastes sur la biodiversité et leurs conséquences sont désastreuses pour les prairies, car elles bloquent le passage de la lumière, sans laquelle l’herbe ne peut pousser. Le militant sud-africain explique que les prairies agissent comme une éponge en absorbant la pluie et l’humidité et que, sans elles, l’eau peut provoquer une érosion des sols et des inondations."

 

Auteur : Inés Acosta pour The Guardian

 

(source : http://www.courrierinternational.com/article/2011/10/27/l-extension-alarmante-des-deserts-verts)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-20114202.html

 

Tonton Daniel

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #arbres

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