Publié le 11 Avril 2011


Bonjour à tous

 

Déconseillée aux moins de 10 ans, la série TV "Robot chicken" est "grave délire" ! Par le ton décalé, amoral et cynique, elle me rappelle la série "Popetown" présentée par la chaine MCM, que je qualifiais en septembre 2006 de "totalement déjantée" ! Ici, pas de dessins animés mais une succession gore, irrespectueuse et jouissive de sketches et de parodies réalisées avec des poupées en plastique et autres GI Joe !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robot_Chicken

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-3903992.html

 

Tonton Daniel


 

 
 
 

 

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #télévision

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Publié le 10 Avril 2011


Bonjour à tous

 

1200 pages en édition de poche ! Par son épaisseur et sa densité, "Jonathan Strange et Mr Norrell" pourrait effrayer n'importe quel lecteur amateur ! Mélange de littérature fantastique et de fantasy, alliant contexte historique et tradition de la magie anglaise, le livre nous transporte au pays des fées et du Roi-corbeau, évoque Merlin et livres de magie de manière si évidente et si naturelle que l'on adhère sans crainte à cette histoire dès la première page... Malgré notes, remarques et digressions, le récit se veut léger et virevoltant, d'une rare inventivité, nous subjugue comme si l'auteure, aidée de quelque lutin malicieux et savant, nous avait jeté un sort !

 

Jamais difficile ni triste malgré une couverture ésotérique et sombre, le premier roman de Susanna Clarke est, au propre comme au figuré, un véritable enchantement ! D'autres adjectifs pourraient lui être attribués facilement, fabuleux, fantastique, magique, merveilleux, surnaturel... Un livre à ranger (après l'avoir lu !) avec Harry Potter, les "Brumes d'Avalon" de l'américaine Marion Zimmer Bradley ou les contes et nouvelles d'Edgar Allan Poe.

 

Le premier chapitre aurait pu commencer comme beaucoup de contes de fées par la célèbre formule "Il était une fois"... avant de laisser la place à la campagne anglaise sous la neige, aux rues de Londres dans le brouillard, à de sombres bibliothèques, à la folie baroque de Venise et à des mondes parallèles où se succèdent bals flamboyants, sortilèges ancestraux, tintements de cloches, jeux de miroirs et d'illusions...

 

Ecoutez le chant du vent dans les branches d'une forêt enchantée, laissez vous aller à valser avec La Symphonie Fantastique de Berlioz, il est temps pour vous d'emprunter les antiques routes des fées, de visiter le manoir d'Illusions-perdues et de plonger dans l'histoire passionnante de Jonathan Strange et de Mr Norrell...

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Strange_&_Mr_Norrell

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Susanna_Clarke

 

http://www.jonathanstrange.fr/index.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Merveilleux

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fantasy

 

Tonton Daniel

 

 

jonathan strange & mr norrell

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature

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Publié le 5 Avril 2011


Bonjour à tous

 

Une "sublime salope" ! Voici un oxymore qui restera dans les mémoires ! Voici aussi ce qu'on appelle du 23e degré ! Et une preuve supplémentaire qu'un mot peut signifier beaucoup plus que sa définition première en fonction du contexte dans lequel il est employé !
Le chroniqueur libanais Ziyad Makhoul nous fait partager ses émotions dans son article paru dans L'Orient-Le Jour à l'occasion de la mort d'Elizabeth Taylor le 23 mars dernier :

 

"Elizabeth Taylor, la “sublime salope” :

 

Elizabeth Taylor est une salope. Une grande, une très grande salope. Une salope pure, une vraie. Une hiératique salope. La tsarine des salopes. De ces insensées salopes qui ont pour nom Jeanne d'Arc. Ou Simone de Beauvoir. Ou Jane Fonda. Ou Aung San Suu Kyi. Ou Catherine Deneuve. Ou Simone Veil. De ces sublimes salopes qui n'hésitent pas à s'en aller en guerre contre une injustice, contre une méchanceté, contre un diktat, une oppression. Contre les lois débiles et la bêtise des hommes. Contre le laid. A coups de scandales. A coups de cœurs. A coups de souffles coupés. Elizabeth Taylor est une salope. Belle par-delà tous les rêves pornos. Richard Burton savait. Tous savaient. Ces yeux ! Ses yeux. Mais pas qu'eux : quand elle sourit un peu, en retroussant les lèvres un peu, féline beaucoup, prête au sang, prête au carnage, les cardiaques meurent. Un peu. Elizabeth Taylor est une salope : à une ou deux exceptions près, elle jouait comme une cruche. Sauf que c'était pour elle que les caméras bandaient comme jamais. Même Katharine Hepburn, la Marie Curie des actrices, ne faisait pas le poids. Suddenly Last Summer (Soudain, l'été dernier) : tomber en amour. A vie. Tragiquement. La regarder, folle icône à pédés, le beau et friable Montgomery Clift à un bras, le macho queer Rock Hudson à l'autre et le renversant Jimmy Dean sur ses seins endiamantés, la Virginia Woolf-Taylor piétine une à une les discriminations, les lazzis, les quolibets, les petits fascismes du quotidien et rameute, "queenesque", agrippée à sa Sharon Stone comme d'autres à leur déambulateur, toutes celles et tous ceux qui préféraient bavasser plutôt que d'agir. Elizabeth Taylor est une salope. Son petit nez retroussé est un long-métrage à lui seul. Son indolence – sa dangereuse indolence : son cinéma et sa vie sont siamois. At seventeen : elle expliquait qu'elle ne voyait pas comment elle pouvait se concentrer sur ses études alors que Robert, le mari premier du nom, n'arrêtait pas de fourrer sa langue dans sa bouche. Elizabeth Taylor est une salope. Une Constitution, un Etat-nation, un temple. Une Libyenne, une Egyptienne, une Yéménite, une Syrienne, une Américaine, une Japonaise, une Amazon(ienn)e, une Terrienne. Voilà pourtant qu'elle s'en va. Voilà que son cœur, encore lui, son cœur tout doux, tout fou, tout blue, lâche. Richard et Michael sont happy. Monty, Jimmy, Rock et les autres aussi. Soit. Mais Elizabeth Taylor est une salope. Elles boivent du gin, elle et Greta Garbo. Reviens. Vite. Ici, c'est maintenant le désert : il n'y a plus de salope. Habibi ["Mon amour" en arabe]".

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6870743.html

 

Tonton Daniel

 

 

elizabeth taylor

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #portraits

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Publié le 4 Avril 2011


Bonjour à tous

 

Les années 80 ont vu naitre les "DINK", proches parents des "yuppies", "golden boys" et autres cadres financiers aux dents longues, "DINK" étant l'acronyme de "Double Income, No Kids", autrement dit dans la langue de Molière : "Double salaire, pas de gosses". Leurs héritiers, car paradoxalement ils en ont, sont moins tournés vers le profit et plus tournés vers l'écologie et l'environnement. On les appelle les "GINK", autre sympathique acronyme, pour "Green Inclination, No Kids". Autrement dit, cette fois-ci : "Ecoresponsables, pas de gosses" !
Quelle que soit leur motivation, financière ou écologiste, ces nouvelles classes sociales font beaucoup parler d'elles. Après la voracité économique des jeunes traders, après la dénatalité mise en place par certaines autorités politiques, cette démarche individuelle basée sur la reponsabilité écologique a-t-elle un avenir ? Si les DINK sont aujourd'hui moins visibles, les GINK vont-ils disparaitre ou finir par se reproduire ? Que devient le concept radical de "l'enfant pollueur" ?
L'article suivant, prélevé sur le site 20minutes.fr, soulève plus d'interrogations qu'il ne propose de solutions :

 

"Les femmes «ginks» renoncent à faire des enfants pour la planète :

 

Une chroniqueuse américaine a lancé un mouvement féministe et écologiste: ne pas faire d'enfants pour limiter la pression sur l'environnement...
Après les «bobos» et les «nimby», la sphère écolo accueille une nouvelle tendance: les «ginks», comme «Green inclined, no kids» (engagement vert, pas d’enfant). Lancée par l’américaine Lisa Hymas sur son blog childfreefeminist (féministe sans enfant), cette tendance pourrait connaître un fort retentissement avec la sortie du livre de Stefanie Iris Weiss, chroniqueuse au Huffington Post. Dans "Eco-Sex: Go Green Between the Sheets and Make your Love Life Sustainable" (Devenez écolo sous les draps et rendez votre vie amoureuse durable), elle explique pourquoi les femmes ont intérêt à ne pas procréer pour le bien de la planète.

 

«Même s'il s'agit d'un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique, écrit Stefanie Iris Weiss. J'ai donc pris la décision de ne pas ajouter un enfant de plus à cette planète.» A l’horizon 2050, la population mondiale s’élèvera à neuf milliards d’habitants, faisant peser une pression forte sur l’environnement pour nourrir et fournir de l’eau à tout le monde. Réguler la natalité apparaît comme une solution pour alléger le poids qui pèse sur la planète.

 

Le niveau de vie a plus d’influence que la démographie

 

Une théorie qui mérite toutefois d’être relativisée : le chroniqueur britannique George Monbiot rapporte ainsi les résultats d’une étude publiée dans le journal Environment and Urbanization, selon laquelle les régions où la population a augmenté le plus rapidement sont celles où les émissions de CO2 se sont élevées le plus lentement, et inversement. «De 1980 à 2005, l’Afrique sub-saharienne est à l’origine de 18,5 % de la croissance de la population mondiale et seulement de 2,4 % de l’augmentation des émissions de CO2. L’Amérique du Nord ne représente que 4 % des nouvelles naissances, mais 14 % des émissions supplémentaires», écrit-il.

 

Le niveau de vie semble donc beaucoup plus influer sur les émissions de CO2 que la démographie. Neuf milliards de personnes adoptant le mode de vie américain seraient insoutenables pour la planète, mais une meilleure répartition des ressources et une diminution de la consommation pourraient être plus efficaces qu’une politique de restriction des naissances.  «Il y a de fortes raisons sociales pour aider les peuples à maîtriser leur démographie, mais pas du point de vue environnemental - sauf pour les populations plus aisées», explique George Monbiot.

 

«Une décision plus réfléchie»

 

Si les Ginks revendiquent la liberté de ne pas avoir d’enfants, y voyant un moyen pour les femmes d’avoir «une carrière professionnelle plus épanouissante, l'occasion de développer nos talents propres, de faire du sport, de dormir suffisamment, d'avoir du temps pour soi et pour les autres», elles se prononcent toutefois en faveur de l’adoption et souhaitent que la maternité soit "le fruit d'une décision plus réfléchie et plus consciente de la réalité dans laquelle nous vivons".

 

Source : http://www.20minutes.fr/article/699029/planete-les-femmes-ginks-renoncent-faire-enfants-planete

 

http://alerte-environnement.fr/?p=2752

 

http://www.thedailygreen.com/environmental-news/latest/gink (en anglais)

 

http://www.suite101.fr/content/generation-no-kids---ne-pas-vouloir-denfant-a18679

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-28202446.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-la-secte-duggar-67665990.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-essai-sur-le-principe-de-population-53749284.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-24069603.html

 

Tonton Daniel

 

 

no kid

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #démographie

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Publié le 3 Avril 2011


Bonjour à tous

 

Il faudrait être aveugle ou avoir les yeux bandés ! Voilà un scénario que n'aurait pas renié Pedro Almodovar ! "Les yeux de sa mère", le dernier film de Thierry Klifa reprend en effet tous les codes du réalisateur espagnol, depuis le titre jusqu'au sujet (les relations mère-fille), en passant par l'homosexualité et les secrets de famille, l'Histoire espagnole et le franquisme, les accidents de la vie et les surprises que celle-ci nous prépare. Sans oublier le regard, la voix et la présence de la sublime Marisa Paredes, égérie d'Almodovar qui complète la distribution avec bonheur.

 

Heureuse surprise, le film soutient la comparaison, se démarque par un ton plus austère, réussit à nous émouvoir, à nous surprendre et l'on a parfois la larme à l'oeil ! Passées quelques invraisemblances (Deneuve en présentatrice télé, l'infiltration éclair du journaliste ou le boxeur homosexuel...), le scénario tient la route et les acteurs (Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle) sont tous magnifiques.

 

Mention spéciale pour l'émouvante Marina Foïs et pour le jeune Jean-Baptiste Lafarge dont c'est le premier mais certainement pas le dernier rôle ! Attention les yeux !

 

Tonton Daniel

 

 

les yeux de sa mère

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #cinéma

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