Le blog de Tonton Daniel

Bonjour à tous

"Connaissez-vous l’odeur du sang ? La nouvelle marque italienne Blood Concept s’est posé la même question et a longuement travaillé sur le sujet. Présenté à Milan lors du salon Esxence, le résultat est une collection de quatre fragrances mixtes, chacune associée à un groupe sanguin. A, B, AB et O sont proposés dans des petites fioles avec compte-goutte, à la manière de matériel médical. Les deux créateurs italiens, Antonio Zuddas et Giovanni Castelli, ont confié que les parfums contiennent des notes métalliques pour rappeler l’odeur de l’hémoglobine.

A est une fragrance aromatique qui mêle des notes de feuilles de tomate, anis étoilé et basilic.
B est un boisé épicé aux effluves de pomme rouge, cerise noire, armoise, poivre, grenade, thé noir, patchouli et bois de teck.
AB, plus minéral, dévoile un mélange d’aldéhydes, aluminium, pierre d’ardoise, eau et cèdre.
Typé cuir, O mélange thym, framboise, amande de terre, cynorrhodon (fruit des rosiers), cuir et cèdre.

Un concept plutôt innovant, donc… mais qui n’est pas le premier à revendiquer cette tendance ‘sang’. C’est la marque française Etat Libre d’Orange qui avait initié le mouvement en 2006, avec l’atypique et osé ‘Sécrétions Magnifiques’, un parfum contenant des effluves de fluides, ‘sang, sueur, sperme, salive’. Une création qui aura probablement donné des idées à la chanteuse en vogue Lady Gaga pour la création de son premier parfum. Connue pour ses nombreuses provocations, elle a en effet annoncé que son parfum serait construit autour du sang et du sperme. Le parfum, créé par le groupe Coty, contiendrait, selon l’excentrique chanteuse, des gouttes de son sang pour qu’il sente comme elle ! Avis aux fans de parfums originaux, les quatre parfums Blood Concept seront lancés courant 2011. La marque ne précise pas si l’on peut mélanger les parfums… Une pratique existante en parfumerie, mais très déconseillée avec le sang !"

(source : http://www.osmoz.fr/Actus-Tendances/Actus/Tendances/Du-sang-dans-mon-parfum)

Sans commentaire !

Tonton Daniel

Bonjour à tous

"Etes-vous prêt à avaler n'importe quoi ?" demandaient en 1998 les publicités "Rapide asperge" et "Fast'huitres" ! Le candwich (Marque déposée) est un sandwich... en boite ("can " en anglais) ! Evidemment imaginé aux Etats-Unis (Where else ?), le candwich serait une alternative à la fast-food d'après son créateur Mark Kirkland ! Trois "saveurs" engageantes sont proposées par le fabricant Mark One Foods : beurre de cacahuète-confiture de fraise, beurre de cacahuète-raisin ou poulet sauce barbecue !

Avantages promis par le concepteur : les candwiches peuvent se conserver des années, se vendre dans des distributeurs, sont pratiques à transporter (y compris par les enfants sur le trajet de l'école !) et seraient même une nourriture idéale à stocker dans un bunker en cas de catastrophe naturelle !

Dernier détail, tous les articles en anglais sur le net ne polémiquent que sur les démélés judiciaires des investisseurs (Travis L. Wright) mais en aucun cas ne jugent l'aspect culinaire ou gustatif du produit. On aimerait bien avoir l'avis de Jean-Pierre Coffe !

Après le blanc d'oeuf en tube, l'omelette en spray, le jus d'orange en poudre, le fromage sans lait et le vin en boite, à quand la viande synthétique, le poisson en gélules et les frites en suppositoire ?

http://markonefoods.com/

Tonton Daniel

Bonjour à tous

"Défaut de paiement", "déficit fédéral", "dépôt de bilan", "plafond d'endettement atteint", "créanciers", "inquiétude grandissante des marchés", "dégradation de la note de la dette souveraine"... Le dernier rapport sur les finances d'une république bananière ? Que nenni ! Celui concernant la plus forte économie du monde, celle des Etats-Unis, "hyperpuissance ", plus grand importateur de biens et locomotive mondiale de la consommation, et plus exactement, de la consommation A CREDIT ! Car les Américains, particuliers et institutions,  vivent et consomment à crédit, empruntant pour acheter, spéculant sur l'avenir, incitant les autres pays à adopter l'"American Way of Life". Résultat : les caisses du Trésor US sont vides ! Aux Etats-Unis, la dette publique (emprunts d'Etat et engagements financiers des administrations publiques) est la plus élevée du monde : 12.517 milliards de dollars (84 % du PIB et 23 % du volume mondial) ! Les fonctionnaires américains ont du souci à se faire ! Le présentateur du journal télévisé d'hier au soir annonçait même sans sourciller que la firme Apple était plus riche que les Etats-Unis, avec une trésorerie de 75 milliards de dollars contre 73 pour l'état fédéral !

Ces derniers chiffres me rappellent une vieille fiction qui envisageait il y a quelques années un monde géré dans quelques décennies par des multinationales financières et des grands groupes industriels, les institutions politiques et les Etats ayant purement et simplement disparu ! Plus de Français, d'Américains ou de Nigérians, mais des employés de Coca-Cola, de Total ou de HSBC ! Finie la Démocratie ! Plus de président élu mais une hiérarchie imposée, façon Ancien Régime ! Plus de citoyens, mais des salariés ! Plus de passeports, mais des CV ! Plus de tiers-monde ou de pays émergents, mais des PME ! Plus d'universités publiques mais des écoles sponsorisées ! Plus d'armées, mais des milices privées ! On pourrait aller très loin dans ce genre de prospective et se demander si certains points ne sont pas déjà d'actualité...

Prise dans la précipitation, la solution provisoire prise hier au soir par le Congrès US pour régler ce problème de trésorerie consiste à relever le plafond de la dette fixé jusqu'ici à 14.300 milliards de dollars (afin de pouvoir continuer à emprunter !) et à réduire progressivement les dépenses publiques et fédérales. Insuffisant, dangereux et irresponsable !
Quant à faire tourner la planche à billets verts, cette solution serait aussi catastrophique. Une augmentation de la masse monétaire entrainerait une augmentation de l'inflation, la chute du dollar et une baisse de la consommation, mais aussi une hausse du nombre de prêts, des bulles spéculatives et du surendettement.

L'Oncle Sam recule pour mieux sauter à long terme et les étoiles de la bannière étoilée commencent à faiblir... Qu'en pense-t-on à Pékin et chez les autres créanciers, japonais, arabes et européens ?

http://tontondaniel.over-blog.com/article-22906320.html

http://tontondaniel.over-blog.com/article-29478914.html

Tonton Daniel

Bonjour à tous

On connaissait Hearst Castle, demeure pharaonique du magnat de la presse William Randolph Hearst, Xanadu 2.0, maison de Bill gates, plus grande demeure privée des Etats-Unis, la villa Arabesque, gigantesque maison d'Acapulco construite pour le baron Ricky di Portanova, la villa Léopolda du russe Mikhail Prokhorov sur la riviera française et le ranch de Neverland, propriété démesurée du fantasque Michal Jackson. Voici désormais Antilia, la demeure personnelle et hors normes du milliardaire indien Mukesh Ambani.

Hors normes car cette résidence dont le nom s'inspire de la mythique Atlantide est une tour privée de verre et d'acier de 27 étages et 173 mètres de haut ! Située sur les hauteurs de Mumbai, l'ancienne Bombay, elle nécessiterait un personnel permanent de 600 membres pour 6 résidents !
37.000 m2 habitables (autant que le château de Versailles), Un parking de 6 niveaux pour 168 voitures, 9 ascenseurs, un héliport sur le toit, une salle de spectacles de 50 places, plusieurs piscines, un centre de fitness, trois étages de jardins suspendus, une salle de bal...

Même en Inde, où on est habitué au luxe et à la démesure fasteuse des Maharadjas et où règne la tolérance hindoue, cette tour fait polémique ! Alors ? La crise ? Quelle crise ?

http://en.wikipedia.org/wiki/Antilia_(building)

http://framework.latimes.com/2010/10/25/most-expensive-home-in-the-world-has-27-floors-ocean-and-slum-views/#/0

http://tontondaniel.over-blog.com/article-22046216.html

Tonton Daniel

Bonjour à tous

"La maladie de Sachs", film de Michel Deville tourné en 1999 d'après l'oeuvre éponyme de Martin Winkler, est un petit bijou terriblement humain et intelligent.
Ce petit film peu connu raconte la vie d'un médecin généraliste de campagne, idéaliste et altruiste, qui s'identifie à ses patients au point d'absorber comme une éponge leurs problèmes et leurs souffrances, jusqu'au "burn-out", à la "mélancolie du soignant" comme la définit Martin Winkler. Une forme inversée de l'effet nocebo dont je parlais récemment. L'antithèse des pratiques du docteur Knock de Jules Romains.
Avant de trouver l'Amour et donc le partage, le docteur Sachs, médecin des corps et des âmes, ne pourra extérioriser ses propres états d'âme que par l'écriture. Pour lui, écrire est à la fois une maladie et un remède, un exorcisme contre le secret médical qui l'oblige au silence.
Le film est devenu une référence pour de nombreuses écoles de médecine et le docteur Sachs restera l'un des plus beaux rôles d'Albert Dupontel.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maladie_de_Sachs_(film)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Dupontel

Tonton Daniel