Publié le 13 Avril 2013


Bonjour à tous

 

Mort en 1924 à l'âge de 40 ans, l'écrivain tchèque Franz Kafka n'aura jamais pu vérifier ce qu'il avait écrit à propos du bonheur :

 

"Le bonheur supprime la vieillesse"...

 

A méditer et à rapprocher de ce qu'écrivaient François Rabelais dès le XVIe siècle : "Les joyeux guérissent toujours" et Voltaire au XVIIIe : "J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé" !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Kafka

 

Tonton Daniel

 

 

anniversaire

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #extraits et citations

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Publié le 11 Avril 2013


Bonjour à tous

 

Un nouveau nuage, baptisé asperatus, vient de faire son apparition dans les catalogues scientifiques, en l'occurence dans le très sérieux "Atlas international des nuages" de l'Organisation Météorologique Mondiale basée à Genève. "Asperatus" signifie "brutal" en latin. Il est vrai que, contrairement aux gros moutons blancs et lents que sont les cumulus et les cumulo-nimbus, les asperatus sont impressionnants et "particulièrement tourmentés". Les rares photos de ces nuages d'exception montrent en effet des formations ondulantes a priori menaçantes et font craindre à ceux qui les observent depuis le sol l'arrivée de quelque tempête monstrueuse. En réalité, générant davantage de peur que de perturbations, les rarissimes asperatus disparaissent très vite et sans aucune précipitation pluvieuse. Faute d'être des messagers de la pluie, sont-ils réellement de nouveaux nuages, conséquences de dérèglements climatiques à grande échelle comme l'annoncent certains prophètes catastrophistes sur l'air de "Stormy weather"...???

 

Plus sereinement, si vous avez la chance d'en voir un en regardant la couleur du ciel, vous pourrez toujours essayer d'y voir la forme d'un visage, d'un animal ou d'un dragon comme le font enfants, rêveurs et poêtes en toute innocence, le nez dans le vent et la tête dans les nuages !

 

Sources : Internet et magazine Sciences et Avenir n°794 d'avril 2013.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Asperatus

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/lasperatus-un-nouveau-nuage_19479/

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nuage

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Atlas_international_des_nuages

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-35148025.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-17719825.html

 

Tonton Daniel

 

 

Asperatus 1

 

 

Asperatus 2

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #le saviez-vous

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Publié le 10 Avril 2013


Bonjour à tous

 

Le saviez-vous ? A l'instar d'autres mammifères comme les félins et les équidés, les baleines aussi peuvent s'accoupler entre genres et entre espèces et donner naissance à des hybrides !

 

A priori, ce mode de reproduction est rarissime et n'a été découvert par hasard que grâce aux prélèvements effectués par des scientifiques en pleine mer dans le cadre de la protection des cétacés. Dans les océans Atlantique et Pacifique, on ne rapporte ainsi qu'une dizaine de cas avérés de croisements naturels et viables entre baleines à bosses, baleines bleues et rorquals communs. Ils seraient la conséquence de la raréfaction des individus causée par la surpêche baleinière industrielle sur toutes les mers du globe depuis le XIXe siècle ainsi que celle de la pollution marine. Par leur taille et leur coloration intermédiaire, les baleines hybrides rappellent en même temps les deux espèces dont elles sont issues.

 

On ignore encore si ces individus pas encore nommés sont stériles comme la plupart des animaux hybridés entre genres différents ou fertiles comme peuvent l'être ceux issus de croisements entre espèces. Des spécialistes rappellent que l'hybridation naturelle "a été un des moteurs clé de l'évolution", mais dans ce cas précis elle serait la conséquence indirecte d'activités humaines dangereuses pour la biodiversité. Ce brassage de gênes est-il donc annonciateur de l'apparition de nouvelles espèces ? Ou, au contraire, le signe avant-coureur de la disparition définitive de nos océans des majestueuses, magnifiques et pacifiques baleines ?

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baleine_bleue

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rorqual_commun

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-13290039.html (hybrides)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-31485335.html (requin-baleine)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-orque-albinos-104066387.html

 

Tonton Daniel

 

 

baleine et son petit

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #zoologie

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Publié le 7 Avril 2013


Bonjour à tous
 
Si vous passez un jour par le petit port normand de Honfleur, ou simplement afin de mieux comprendre sa riche Histoire, son magnifique patrimoine et ses différents visages, voici quelques notes et impressions prises sur place ces derniers jours par votre serviteur !
 
Honfleur, c'est d'abord et depuis toujours, son port entre Seine et Manche, entre Normandie et Angleterre, si bien décrit par Philippe Delerm. Commencez donc impérativement votre visite par le minuscule musée de la marine installé dans l'ancienne église Saint-Etienne située en face du vieux port et de sa lieutenance du XVIe siècle. Alors que s'engouffrent dans la nef les cris des mouettes survolant le Vieux Bassin, sont évoqués pour commencer le souvenir des corsaires et celui de Samuel de Champlain embarquant ici en 1608 pour aller fonder la ville de Québec. Juste après sont illustrés la Grande Pêche sur les lointains et mythiques bancs de Terre-Neuve et les campagnes de pêche à la morue pendant lesquelles les marins-pêcheurs mettaient des bateaux en bouteilles pour tuer leur ennui. Plus loin, on rappelle aussi qu'Honfleur a été l'un des principaux centres de la traite négrière en France au XVIIIe siècle... Une étonnante "civière pour porter le pain bénit" du XVIIIe siècle en forme de pyramide à porteurs est présentée dans le choeur. Dans une vitrine, une tabatière du XIXe siècle faite dans une patte d'albatros... Sur un tableau, la fuite du roi Louis-Philippe le 2 mars 1848 embarquant à Honfleur à bord du "Courrier"... On bute sur une vertèbre de baleine, on s'attarde devant des maquettes, des tableaux, un scaphandre, de nombreux objets de marine aussi anciens qu'étranges...
 
Après avoir bu un bol de cidre dans une des petites ruelles pavées du vieux port, admiré la maison natale d'Alphonse Allais et photographié les greniers à sel, dirigez-vous ensuite vers l'extraordinaire église Sainte Catherine à la conception et au décor uniques. Puis, continuez vers le musée Eugène Boudin qui présente aujourd'hui dans un cadre clair et spacieux une magnifique collection de tableaux signés Boudin, Dufy, Monet, Isabey, Courbet, Vallotton... Le charme, le calme et la beauté du site normand ont depuis longtemps attiré les peintres, au point que l'Ecole de Honfleur, sous l'impulsion du trop méconnu Eugène Boudin, sera au XIXe siècle la principale inspiratrice du mouvement impressionniste !
 
A deux pas, la visite des Maisons Satie justifierait à elle seule le voyage à Honfleur ! La maison natale du compositeur est aujourd'hui transformée en parcours muséographique aussi formidable que surréaliste ! Quel contraste entre la traditionnelle maison à colombages et les oeuvres extravagantes qu'elle abrite, présentées évidemment en musique ! L'auteur iconoclaste des "morceaux en forme de poire", des "préludes flasques pour un chien" ou de la "Sonatine bureaucratique" aurait-il pu un jour imaginer cet hommage brillant ?
 
 
 
 
A partir d'ici, les moins sportifs pourront se rendre sur la plage en passant devant le phare de l'Hôpital et se poser dans le Jardin des Personnalités alors que les plus courageux iront voir la vue sur le proche Pont de Normandie depuis la chapelle de la Côte de Grâce et la vue sur la ville depuis le Mont-Joli tout proche. L'occasion d'évoquer également la ferme-auberge Saint-Siméon perchée sur ce promontoire où se retrouvaient les peintres de l'Ecole de Honfleur "chez la Mère Toutain" !
 
Vous l'aurez compris, Honfleur, épargnée miraculeusement par les bombardements et les destructions pendant la 2e guerre mondiale, c'est avant tout une ambiance, un site, une parenthèse... La magie opère toujours et, pour s'en convaincre, il suffit de citer Charles Baudelaire : "Mon installation à Honfleur a toujours été le plus cher de mes rêves"...
 
Dernière information : le Festival Normandie Impressionniste 2013 se déroulera d'avril à septembre sur l'ensemble du territoire normand. Une bonne occasion pour revenir !
 
 
 
 
 
Tonton Daniel
 
 
 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #sur les routes de france

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Publié le 3 Avril 2013


Bonjour à tous

 

Dans le Saint Empire Romain Germanique, pendant une période incertaine du Moyen-Age, les chemins de deux jeunes hommes que tout oppose a priori vont se croiser dans les couloirs d'un monastère. Ces deux êtres complémentaires sont Narcisse et Goldmund, les héros éponymes du récit écrit en 1930 par l'allemand Hermann Hesse qui fera naitre entre eux une amitié que rien ne laissait présager. Tel Achille dans la mythologie grecque qui préféra un jour une vie courte et glorieuse à une vie longue et terne, Goldmund quittera cloitre et discipline pour mener une vie errante d'artiste hédoniste, accumulant les expériences qui nourriront son inspiration esthétique et artistique. Quant à Narcisse, il deviendra plus tard l'abbé du monastère où, sans le quitter, il affrontera lui aussi des épreuves personnelles. Après leurs retrouvailles, chacun des deux amis finira par admirer et envier le choix de vie de l'autre...

 

Au long des pages de ce voyage initiatique, les symboles foisonnent, et en particulier celui de l'arbre, à la fois enraciné dans le réel comme Narcisse et laissant ses branches plier au gré du vent comme Goldmund. Dans l'ordre d'apparition, le premier personnage du récit est d'ailleurs un chataignier "au tronc puissant" et "au coeur plein de tendresse". Viennent ensuite les calmes tilleuls du monastère, la verdure des buissons d'aulnes, l'ombre des bouquets d'érables, les frênes recouverts de neige, la sérénité et la solidité des grands chênes... C'est près de grands pins que Goldmund aura sa première expérience amoureuse et ce sont des pins blancs "très gros" et "tout droits" qui lui rappelleront pendant son voyage les colonnes et les piliers du monastère. Plus tard, des arbres fruitiers mettront en relief la fragilité de la vie humaine pendant une épidémie de peste. Les bois de hêtre sont destinés à la cheminée, les bois de bouleaux servent de refuge, et des "pins tordus et rougeâtres" sont annonciateurs de la mort d'une femme avant que Goldmund émerge des saules à la recherche de l'amour... Enfin, vient le retour de l'enfant prodigue à son point de départ. Son premier geste en mettant pied à terre est de porter "avec tendresse la main sur le tronc" du chataignier solitaire dont les "écorces éclatées et piquantes répandues sur le sol" illustrent évidemment les aléas et les revers de cette vie d'errance. A partir d'ici et jusqu'à la fin, si nous ne trouvons plus qu'un vieux pommier aux branches tordues, un stock de bois abattu et pour finir un arbre désséché "mort à jamais", une dernière image est destinée à nous faire comprendre que nous faisons partie d'un tout malgré nos différences : "Ce que, au cours de plusieurs siècles, on avait ici bâti, ciselé, peint, vécu, pensé, enseigné avait un air de famille, provenait d'un même esprit, et s'accordait ensemble comme s'accordent les branches d'un même arbre".

 

"Narcisse et Goldmund" est un récit initiatique caractéristique de l'oeuvre de Hesse. On y retrouve le ton un peu mièvre hérité du romantisme allemand et tous les thèmes chers à l'auteur : la dualité intrinsèque de la nature humaine avec "l'opposition entre vie active et vie contemplative", la recherche d'une certaine spiritualité, "l'instabilité de toute existence", la fugacité du bonheur, la futilité des passions, la liberté, l'amour, le doute permanent face au sens de la vie... "La vie était belle, beau et fugitif le bonheur, belle et si vite fanée la jeunesse"...

 

La beauté et l'art comme moyen de sublimer les passions humaines tiennent également une grande place dans "Narcisse et Goldmund" : "La source de tout art et sans doute aussi de toute pensée est-elle la crainte de la mort" écrit Hesse qui adjoindra au sculpteur Goldmund un apprenti pour la transmission du savoir et afin de "se survivre à lui-même". Dans cet ouvrage quasi-philosophique, on pense aussi à Voltaire et à son Candide quand Narcisse reconnait qu'il est "plus courageux et plus noble" de "cultiver un beau jardin d'harmonieuses pensées". Enfin, un thème pas assez relevé est aussi celui de l'amitié entre deux personnalités différentes, celui des contraires qui s'assemblent, celui du conflit entre raison et passion, entre pragmatisme et idéologie.

 

Au final, même si Herman Hesse semble prendre parti en ne laissant survivre qu'un seul de ses deux personnages, ce récit ne vous aidera pas à choisir un chemin de vie, celui de Narcisse ou celui de Goldmund. C'est peut-être la morale pessimiste de l'oeuvre : nous disparaitrons tous un jour, même en laissant une trace quelconque de notre passage et quelle que soit la voie que nous empruterons !

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Hesse

 

"L'art, c'est la plus sublime mission de l'homme, puisque c'est l'exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre." (Auguste Rodin)

 

Tonton Daniel

 

 

narcisse et goldmund

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #littérature

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