Le blog de Tonton Daniel

Bonjour à tous

Les Love Beatles n'ont donné qu'une seule représentation à l'Alhambra dimanche dernier 6 mars ! Vous n'y étiez pas ? Désolé ! vous avez manqué un spectacle formidable !

http://www.thelovebeatles.com/lovebeatles.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alhambra_(Paris)

Tonton Daniel

Bonjour à tous

Virelangue, trompe-oreille, contrepèterie...??? Ca ne vous parle pas ??? Vous ne connaissez pas les répertoires de Boby Lapointe, de Bernard Haller, de Raymond Devos ou de Joël Martin ? Alors, faites comme moi et cliquez sur les liens suivants !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Virelangue

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trompe-oreilles

http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrep%C3%A8terie

http://tontondaniel.over-blog.com/article-3829131.html

Tonton Daniel

Bonjour à tous

Sujet délicat que celui du bégaiement, handicap qui crée un malaise ou qui prête à sourire. Et pourtant, le dernier film de Tom Hooper, "Le discours d'un roi" ("The King's Speech"), a remporté quatre oscars le 27 février à Hollywood avec les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original et du meilleur acteur pour Colin Firth.
Ce dernier interprète le rôle du roi d'Angleterre George VI, personnalité forte et complexe qui devra lutter sa vie entière contre l'Histoire, sa famille, ses démons intérieurs, sa timidité et un bégaiement incompatible avec sa charge royale.

Tous les acteurs auraient mérité un prix, à commencer par l'australien Geoffrey Rush dans le rôle de l'orthophoniste Lionel Logue, et puis la superbe Helena Bonham Carter qui prête son visage à celui d'Elizabeth Bowes-Lyon surnommée bien plus tard "Queen Mum", la sémillante reine-mère disparue en 2002 à l'âge de 101 ans, ou encore Guy Pearce, formidable Édouard VIII, futur duc de Windsor, bien loin de son rôle de drag queen dans "Priscilla folle du désert" !
Sur fond de musique classique (sublime Mozart !) se croisent Winston Churchill, Stanley Baldwin, Neville Chamberlain, Wallis Simpson, et les deux petites filles qui deviendront plus tard la reine Elisabeth II et sa soeur la princesse Margaret, future "Princesse Rebelle".

Cette histoire vraie est avant tout celle d'une amitié peu ordinaire entre le père de l'actuelle reine Elisabeth II et un orthophoniste hors du commun qui l'aidera à surmonter les épreuves les plus pénibles.
La première séance entre le praticien et son auguste patient évoque inévitablement le chef-d'oeuvre de George Cukor "My fair lady" mais la comparaison s'arrête très vite car le ton n'est pas à la comédie quand apparait le visage d'Hitler ! Le contexte historique est en effet capital dans le scénario et la dénonciation de la dictature n'est sans doute pas étrangère aux nombreuses récompenses qu'a reçu le film de par le monde.
Les derniers sous-titres suggèrent que la voix radiodiffusée de George VI fut l'un des atouts de l'Empire britannique pendant la seconde guerre mondiale et que celle-ci encouragea la Résistance contre l'envahisseur nazi. L'anecdote célèbre qui relate la volonté des monarques britanniques de ne pas quitter Londres et le peuple anglais pendant les bombardements aériens ennemis explique à elle seule l'attachement des anglais au couple royal et la personnalité des souverains.

Ce film intelligent, brillant et plein d'émotions est donc à conseiller vivement, évidemment dans la version originale en anglais !

Ne manquez surtout pas le discours original du roi George VI enregistré le 3 septembre 1939 :

http://www.youtube.com/watch?v=DAhFW_auT20

http://fr.wikipedia.org/wiki/Colin_Firth

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Discours_d%27un_roi

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_VI_du_Royaume-Uni

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel_Logue

Tonton Daniel

Bonjour à tous

France 3 diffusait ce soir la première partie du téléfilm "Le roi, l'écureuil et la couleuvre" relatant l'ascension au pouvoir du surintendant des finances Nicolas Fouquet sous le règne de Louis XIV.

Dans l'une des scènes, afin d'expliquer son retard à l'un de ses rendez-vous politiques, Nicolas Fouquet se plaint au cardinal Mazarin de "l'embarras de Paris" tant il est vrai que Paris était déjà encombré, saturé et "embouteillé" au 17e siècle ! Pour preuve, regardez ci-dessous la gravure sur papier signée Nicolas Guérard, conservée aujourd'hui au musée Carnavalet à Paris et justement intitulée... "L'embarras de Paris au Pont Neuf" ! Signe du destin, c'est dans l'ouvrage de Lorant Deutsch (qui jouait le rôle de Fouquet ce soir) "Le métronome illustré" que j'ai découvert cette gravure où se côtoient "tonneaux des porteurs d'eau, mannes d'osier des marchands de volailles, tombereaux chargés de grains, carrosses, chars, fiacres" !

J'ai aussi relevé dans le téléfilm présenté ce soir cette déclaration magnifique de la reine Anne d'Autriche au cardinal Mazarin :
"Tu m'as rendue si heureuse que je peux désormais me contenter de souvenirs"...

http://17emesiecle.free.fr/Transports.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Fouquet

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Colbert

Tonton Daniel

Bonjour à tous

Peu usitée de nos jours, l'expression "Mener une vie de bâton de chaise" signifie "Avoir une vie désordonnée, agitée, une vie de plaisirs et de débauche".

"En réalité, il faut remonter dans le temps, à l'époque des chaises à porteurs comportant deux grands bâtons latéraux servant à porter la chaise et son contenu humain.
Après, les avis divergent sur l'origine de l'expression.
Elle pouvait venir du fait que les bâtons étaient constamment manipulés, soulevés, posés, tirés pour dégager la porte de la chaise, remis en place...
Ces bâtons avaient une existence très peu reposante, ce qui explique l'expression dans laquelle l'idée d' "activité excessive" a peu à peu fait place à l'idée de "vie désordonnée".
Mais elle pouvait aussi venir de la vie que menaient les porteurs, toujours en déplacement puis à attendre le retour du propriétaire de la chaise, de préférence dans les lieux de débauche (tripots, bordels...) dans lesquels ils transportaient leurs bâtons avec eux pour ne pas se les faire voler, la vie des bâtons étant alors assimilée à celle des porteurs".

(source internet)

J'ajoute que ces bâtons mobiles étaient aussi appelés "brancards" et que les porteurs d'une chaise s'aidaient souvent de sangles pour la soulever. En ces temps tourmentés, les brancards servaient à l'occasion d’armes offensives et défensives, ce qui explique sans doute en partie leur vie mouvementée et l'étymologie de l'expression !

Citation :
"Or, un sous-préfet n’a que mille écus d’appointements, et s’amuse comme un bâton de chaise dans son arrondissement".
(Balzac - Illusions perdues - 1837)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaise_%C3%A0_porteurs

Tonton Daniel