Publié le 27 Janvier 2011


Bonjour à tous

 

Société de consommation oblige, cette rubrique "Déchets et recyclage" devient jour après jour un inventaire à la Prévert ! Après les noyaux d'olive, les voitures, les avions, les matelas ou les résidus d’avortement, voici un nouveau sujet inattendu mais combien d'actualité grâce à la directive sur les équipements électriques et électroniques : le recyclage des vibromasseurs et autres sex-toys à moteur !

 

"Un sex-toy contient des composants électroniques et il ne doit pas être jeté à la poubelle : il doit être recyclé... La protection de l'environnement touche tous les secteurs, y compris celui-ci, tout comme l'utilisation de préservatifs écolos.
Aux Etats-Unis, Dreamscapes LLC, une éco-entreprise de produits pour adultes, a récemment lancé un programme innovant, où les citoyens peuvent envoyer leurs sex-toys en fin de vie pour qu'ils soient recyclés. Les produits sont d'abord nettoyés et ensuite désossés : coque en plastique, silicone, moteur, etc, avant d'être confiés à des entreprises de recyclage spécialisées. En leur renvoyant votre sex-toy, l'entreprise vous donne un bon de réduction de 10 $ sur un achat futur chez eux !
En Angleterre, LoveHoney, qui vend des sex-toys en ligne propose aussi à ses clients de reprendre leur vibromasseur "Rabbit" pour le recycler, en contrepartie de quoi, ils reversent £1 à l’ONG World and Trust .
En France, allez à la déchetterie la plus proche de chez vous...sans honte !"

 

(source : http://www.mylittlebuzz.com/?post/recyclage-des-sex-toys-1207)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jouet_sexuel

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9chets_d'%C3%A9quipements_%C3%A9lectriques_et_%C3%A9lectroniques

 

Tonton Daniel

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #déchets et recyclage

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Publié le 26 Janvier 2011


Bonjour à tous

 

Dans le film "Soleil vert" sorti sur les écrans en 1973, les cadavres humains étaient reconditionnés en aliments protéinés destinés à nourrir une population exsangue et affamée... De manière plus réaliste, voici un autre sujet à propos duquel s'affrontent inlassablement pragmatisme et idéologie : peut-on et doit-on récupérer la chaleur générée par les incinérations de cadavres humains dans nos crématoriums de la même manière que l'on récupère celle de nos déchets ménagers pour alimenter les réseaux de chauffage urbain ?

 

"La mort, une énergie renouvelable comme les autres ?

 

Dans la ville de Redditch, près de Birmingham  en Angleterre, un conseil de quartier milite pour chauffer le nouveau complexe sportif grâce à la chaleur émise par le crématorium voisin. Selon les membres du conseil, la chaleur captée pourrait permettre d’économiser près de 17.000 euros par an. Mais certains ont des scrupules à utiliser la chaleur générée par les incinérations, rapporte le quotidien britannique The Guardian.

 

«Nager dans une piscine chauffée grâce à la mort de ses proches, c’est un peu étrange»
Des réunions avec les habitants de Redditch vont être organisées pour débattre du projet. Si tout le monde s’accorde sur la nécessité d’économiser l’énergie, l’origine de la chaleur pourrait en gêner certains. Ainsi, Simon Thomas, des pompes funèbres locales, est sceptique sur l’acceptabilité du projet: «Je ne sais pas si les gens seront à l’aise de nager dans une piscine chauffée grâce à la mort de leurs proches. C’est un peu étrange», juge-t-il.

 

Du côté du conseil de quartier, on est plus pragmatique: «Je préfère utiliser l’énergie plutôt que de la voir sortir de la cheminée et chauffer le ciel, plaide Carole Gandy, présidente du conseil de quartier. Cela ne fera aucune différence pour les gens qui utilisent le crématorium. Ce n’est pour l’instant qu’une proposition mais, pour ma part, je soutiens ce projet car il permettra à la mairie d’économiser de l’argent et, à plus long terme, d’économiser de l’énergie comme on nous recommande de le faire.»

 

(source : http://www.20minutes.fr/article/658678/planete-chauffer-piscine-grace-crematorium-idee-ecolo-jour)

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-6857013.html

 

http://tontondaniel.over-blog.com/article-recyclage-dechets-anatomiques-65530994.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_(homonymie)

 

Tonton Daniel

 

 

BBQ

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #déchets et recyclage

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Publié le 22 Janvier 2011


Bonjour à tous

 

Que font les centres hospitaliers des déchets anatomiques humains ? Dans la rubrique "déchets et recyclage", voici un article de Horst Güntheroth paru dans l'hebdomadaire allemand Stern qui nous explique ce que deviennent calculs, appendices, membranes amniotiques, foetus mort-nés, membres amputés ou graisses issues de liposuccions...

 

"Des jambes et des reins mis à la poubelle :

 

Organes, membres, graisse : les chirurgiens produisent des tonnes de rebuts organiques, dont le traitement soulève des problèmes éthiques et juridiques. Le cas de l’Allemagne.

 

Le système de santé produit une quantité incroyable de déchets anatomiques. A eux seuls, les chirurgiens allemands coupent chaque année 60 000 cuisses, pieds et orteils à la suite d’accidents, de troubles de la circulation et de tumeurs. A cela s’ajoutent tous les tissus et organes que les médecins retirent d’un corps vivant ou mort lors des opérations ou des autopsies : bras, appendice, peau, graisse, os, reins, cœur, cerveau. Résultat : plusieurs milliers de tonnes de déchets organiques s’accumulent ici ou là.

 

Nombreux sont ceux qui souhaitent s’en servir pour l’enseignement et la recherche, pour la mise au point de nouvelles substances ou pour des greffes. Dans les années 1970 et jusqu’à l’apparition du sida, les crèmes cosmétiques pour la peau contenaient fréquemment des extraits de placenta et de membranes amniotiques, expulsés après l’accouchement. Aujourd’hui, une femme enceinte peut faire don de ces membranes avant la naissance : elles serviront à traiter certaines pathologies de la cornée ou des valvules cardiaques. Mais, pour le gros du biomatériel humain, c’est une autre histoire.

 

Les responsables du traitement des déchets anatomiques humains ne communiquent sur leur activité qu’avec beaucoup de réticence. La Directive sur le traitement correct des déchets provenant des établissements du service de santé, élaborée collectivement par les ministères de l’Environnement des différents Länder, attribue à ces déchets le code 180102. D’après ce texte, “les déchets anatomiques et les organes, y compris les sacs et les réserves de sang, doivent être traités séparément sur place et expédiés vers une unité particulière d’élimination (un incinérateur autorisé) sans avoir été mélangés avec des déchets ménagers” et dans “des conteneurs appropriés hermétiquement fermés”.

 

Dans un grand hôpital universitaire comme celui de la Charité, à Berlin (14 500 employés, 130 000 malades soignés quotidiennement), le personnel soignant jette tous les jours de grandes quantités de tissus organiques dans des tonneaux de plastique de 30 ou 60 litres placés dans les blocs opératoires ou les laboratoires. “Nous produisons à peu près 25 tonnes de déchets organiques par an”, déclare Claudia Peter, du service communication. Les conteneurs, hermétiques et verrouillés, sont stockés au frais et ramassés tous les deux ou trois jours par une entreprise spécialisée. Remondis Medison est l’une d’elles. Basée à Lünen, en Rhénanie-du-Nord - Westphalie, elle opère dans toute l’Allemagne et à l’international. Elle fournit à ses clients les tonneaux vides et elle les achemine, une fois pleins, vers un incinérateur spécialisé où ils sont brûlés à 1 100 °C, en même temps que des déchets industriels dangereux. Les cendres sont ensuite entreposées en lieu sûr, par exemple dans une mine désaffectée.

 

Le traitement est très coûteux

 

Mais cette procédure n’est vraiment pas bon marché : le traitement de 1 tonne de déchets anatomiques coûte 1 000 à 2 000 euros. Ce qui explique que les entreprises médicales ne se débarrassent pas toutes de leurs “déchets 180102” de cette façon. Certains médecins privés jettent tout simplement les déchets anatomiques à la poubelle avec les déchets ménagers – par exemple la graisse issue d’une liposuccion ou des morceaux de peau dans le cas des chirurgiens esthétiques. Les gynécologues peuvent en faire autant avec les résidus d’avortement. Tout cela étant parfaitement légal si ces déchets ne sont pas infectieux.

 

En Allemagne, les déchets ménagers sont eux aussi “éliminés thermiquement”, mais les cendres sont utilisées entre autres dans les travaux publics comme matériau de remblai. La réglementation actuelle pose donc un problème éthique.

 

Certains commencent à manifester leur mécontentement. Les spécialistes de médecine légale, par exemple : il arrive que des organes prélevés en tant que pièces à conviction soient conservés longtemps après l’enterrement du défunt. La famille de celui-ci peut certes les faire inhumer par la suite, mais elle n’en exprime que très rarement le souhait. Ces organes deviennent alors des déchets anatomiques humains. “Le fait qu’un cerveau ou un cœur que nous avons conservés ou préparés soient ensuite éliminés nous met très mal à l’aise depuis longtemps”, confie le Pr Markus Rothschild, chef de l’Institut de médecine légale de l’université de Cologne. Avec l’aide des services chargés de l’entretien des cimetières et la municipalité, ces déchets seront désormais incinérés tous les un ou deux ans et les cendres recueillies dans une urne qui sera inhumée au cimetière.

 

Il y a longtemps que le traitement réservé aux enfants mort-nés et aux fœtus issus de fausses couches horrifie une grande partie du personnel hospitalier. En général, on les enterre quand ils pèsent plus de 500 grammes ; les autres sont jetés. Mais il est désormais possible de faire inhumer les fœtus les plus légers : même si la mère et le père n’expriment pas ce souhait, de nombreux hôpitaux ont pour politique de les enterrer, ne serait-ce qu’anonymement dans des fosses communes.

 

Les personnes amputées ne veulent pas non plus qu’on se débarrasse froidement d’une partie d’eux-mêmes. “La perte d’un membre représente une grande douleur morale”, confie Monika Neumann, de l’association Berliner Amputierten-Initiative. Elle a elle-même été amputée de la jambe gauche à la suite d’une embolie et a été horrifiée quand elle a appris ce qu’on en avait fait. “On devrait pouvoir incinérer un membre amputé et l’inhumer sous une forme ou une autre si l’intéressé le souhaite.”

 

Un méli-mélo juridique

 

Médecins, administrations, juristes et hommes politiques vont avoir du pain sur la planche. Car la question concerne à la fois la réglementation des déchets, celle des obsèques, celle de la propriété et d’autres textes – un méli-mélo particulièrement tortueux. Prenons par exemple les biobanques, qui collectent des échantillons de tissu ou de sang avec des données relatives au malade et aux symptômes permettant des recherches exhaustives. Comment traiter ces matériaux et les données enregistrées en respectant à la fois la loi Informatique et libertés, la réglementation des dons d’organes et de tissus, et l’éthique ? Nul ne le sait.

 

Une personne a déjà le droit de récupérer après ablation une partie de son corps – sauf en cas de risque de contagion. En général, les médecins refusent de remettre le morceau amputé au patient, et celui-ci ne le demande d’ailleurs que très rarement. Il y a cependant toujours des chirurgiens qui acceptent de laisser au patient un souvenir de l’opération, par exemple un calcul ou un appendice. Les femmes qui viennent d’accoucher se voient remettre leur placenta et les membranes amniotiques si elles le désirent. Elles en font ensuite ce qu’elles veulent, y compris des choses étranges : certaines les enterrent au pied d’un arbre dans leur jardin, d’autres en font des remèdes homéopathiques, voire les mangent (il paraît que ça renforce les défenses naturelles…).

 

“Quand un malade déclare avant l’opération vouloir rapporter chez lui la partie de son corps qu’on doit enlever, il faut la lui remettre, sauf si des raisons sérieuses s’y opposent”, explique Tade Spranger, juriste et chercheur à l’université de Bonn. “Mais, s’il n’exprime pas ce souhait avant, le bien est juridiquement considéré comme abandonné et sans maître, comme les vieux objets encombrants dont on veut se débarrasser : une fois que le meuble est dans la rue, tout le monde peut le récupérer.”

 

Tonton Daniel

 

 

NONOSSE

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #déchets et recyclage

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Publié le 20 Janvier 2011


Bonjour à tous

 

Le saviez-vous ? Le scénario du film "King Kong" aurait été inspiré à ses auteurs par la sculpture "Gorille enlevant une femme" du grand sculpteur animalier Emmanuel Frémiet.
La première version de l'oeuvre, présentée en 1859, a fait grand scandale et il a fallu attendre la deuxième version datée de 1887 pour que soit acceptée la vision de son auteur !
L'oeuvre est aujourd'hui exposée au musée des Beaux-Arts de Nantes.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Fr%C3%A9miet

 

Tonton Daniel

 

 

Gorille Enlevant Une Femme

 

 

 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #les arts

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Publié le 19 Janvier 2011

Bonjour à tous

 

Depuis Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, on peut rire de tout ! La preuve ! Voici "Halte à la surcopulation !", chronique d'Artus de Penguern ce jour sur France Inter dans l'émission "Comme on nous parle" de Pascale Clark :

 

 

 
 
 
"Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer" (Beaumarchais, Le Barbier de Séville).
 
Tonton Daniel
 

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Rédigé par tonton daniel

Publié dans #démographie

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